*STRESS* Culpabilité et stress dans un deuil

Aujourd’hui un sujet douloureux : la culpabilité qui surgit quand meurt un de nos proches. Je me suis rendue compte que ce qui revenait de façon récurrente dans vos commentaires depuis quelques semaines c’était le deuil. Comment supporter la mort d’un proche, comment faire son deuil, comment vivre et faire « sans la personne qui est partie », comment supporter ce stress épouvantable qui semble nous engloutir sans espoir de retour

J’ai reçu un mail il y a quelques jours d’une personne qui venait de perdre son compagnon, il venait de se suicider et j’ai donc décidé d’écrire cet article dans lequel que vous allez donc découvrir comment « surmonter la culpabilité » qui, hélas, accompagne presque toujours le deuil

CULPABILITÉ ET STRESS DANS UN DEUIL

Il y a presque 30 ans que mes parents sont décédés. Ma mère est partie un jour de février et mon père l’a suivie 7 mois plus tard.

Je me souviens de tous les détails de cette funeste journée de février. J’arrive au bureau et notre jeune coursier me dit : »votre père demande que vous le rappeliez dès que vous arrivez » et sur ces paroles il court s’enfermer dans la salle de réunion.

Ai-je trouvé cette attitude étrange sur le moment ? Non, après coup je me suis rendue compte qu’il avait paru bouleversé et évitait mon regard.

 Me suis-je doutée de ce que ce téléphone matinal voulait dire ? Non, j’étais absolument épuisée depuis 2 mois, depuis le moment où mon père m’avait annoncé que ma mère venait d’avoir un AVC

A partir de ce jour-là a commencé une période totalement folle :

lever à 5 heures du matin, course vers l’hôpital pour la voir (les infirmières étaient vraiment sympas), bureau jusqu’à tard le soir et retour à l’hôpital, passage à la maison familiale où mon père m’attendait pour avoir des nouvelles et arrivée chez moi où mes enfants m’avaient préparé le dîner et enfin dodo vers le coup de minuit

Enfermé  dans la culpabilité

Enfermé dans la culpabilité

Une course effrénée qui a duré 2 mois, remontant le moral de mon vieux père de 78 ans qui handicapé se débrouillait tout de même du mieux qu’il pouvait

Fille unique il était évident pour moi que mon rôle était de faire tout cela car je suis très famille mais vous pouvez imaginer à quel point j’étais épuisée, crevée, lessivée car à tout cela s’ajoutaient le travail quotidien, le trajet en voiture en région parisienne aux heures de pointe et la préoccupation de mes enfants qui eux aussi essayaient de faire pour le mieux.

Le stress est monté crescendo pour me submerger quelques mois plus tard et m’envoyer en réa pendant 3 jours mais ça c’est une autre histoire …

STRESS ET FATIGUE AUGMENTENT

Noël est passé dans une tristesse effrayante avec toujours l’espoir que cela allait s’arranger car parfois maman remontait des limbes de l’inconscience pour parler avec moi donc pensais-je elle va s’en sortir malgré tout ce que peuvent raconter toubibs, infirmières et amis.

Elle allait s’en sortir car ma mère avait toujours été une battante et on se racontait « ses exploits » pendant la guerre ou des fois où … et les autres fois où … c’était certain que les médecins ne la connaissaient pas … et qu’ils n’y connaissaient rien (bien sûr)

LE DÉPART DE MA MÈRE VERS UNE MAISON DE SANTÉ et LA CULPABILITÉ QUI ARRIVE AU GRAND GALOP

L’hôpital nous fait savoir qu’il fallait prendre une décision, elle ne pouvait plus y rester , nous décidons Papa et moi que nous nous occuperions de Maman à la maison car pas question de l’envoyer en foyer, mon père commande donc un lit médicalisé et entre temps un ami médecin lui trouve une place dans sa clinique pour un mois

Impossible d’aller la voir tous les jours car cette clinique était bien trop loin de chez moi. Elle est partie le lundi et tous les jours je me culpabilisais de ne plus passer la voir tous les matins et tous les soirs mais mes enfants avaient aussi besoin de moi et mon père lui y allait tous les jours

Un peu de repos, seulement un peu de repos, j’étais tellement exténuée, j’irai la voir samedi et dimanche et lui dirai pourquoi je ne suis pas venue la voir

Vendredi 9h – J’arrive au bureau et appelle mon père, aucun pressentiment, aucune intuition m’indiquant que j’allais recevoir la nouvelle qui allait m’anéantir

« Maman est morte ce matin à 4 heures me dit mon père » lui que je n’avais jamais vu pleurer était en larmes et moi assommée, je n’arrivais même pas à pleurer car la culpabilité est arrivée IMMÉDIATEMENT

« J’aurais dû y aller, j’aurais dû me débrouiller faire l’impossible mais y aller, elle est partie et maintenant par mon égoïsme !! je ne pourrais plus lui dire combien je l’aimais combien elle était importante pour moi, j’aurais dû … j’aurais dû … elle s’est sûrement sentie abandonnée, elle était seule et je ne suis même pas allée la voir »

Et quand 7 mois plus tard mon père est mort pendant les seules 48h où je l’ai laissé seul à l’hôpital car je devais emmener ma fille en Angleterre, la culpabilité a repris du poil de la bête et m’a empoisonnée  pendant des mois et des mois

enfermé dans la culpabilité

enfermé dans la culpabilité

LA CULPABILITÉ est pratiquement inévitable quand nous perdons quelqu’un et les :

»j’aurais dû, et il aurait fallu « que vous entendez à jets continus vous font vite sombrer dans un stress souvent insurmontable qui vous envoie à coup sûr vers la dépression.

Pourtant sommes-nous vraiment coupables ?

Cette lectrice actuellement en souffrance doit se dire qu’elle aussi aurait dû faire ceci ou cela mais s’il y a une chose que je sais aujourd’hui c’est qu’elle ne pouvait rien faire parce que NOUS NE POUVONS PAS VIVRE LA VIE DES AUTRES À LEUR PLACE – Son compagnon avait pris sa décision et rien n’aurait pu l’arrêter

Quant à moi étais-je coupable ? Bien sûr que non, j’ai fait ce que j’ai pu pendant le temps qu’il a fallu, il est bien évident qu’une dernière fois j’aurais aimé parler à ma mère ou à mon père mais je crois aussi sincèrement qu’ils savaient l’un et l’autre combien je les aimais

Après coup, on se dit qu’il aurait fallu faire ceci ou dire cela mais nous ne savions pas que c’était la dernière fois n’est-ce pas ?

ALORS COMMENT FAIRE FUIR LA CULPABILITÉ ?

La culpabilité réelle est quand vous portez préjudice à quelqu’un, c’est selon le Petit Larousse  : »qui est responsable d’un délit, d’un crime, qui est à l’origine d’une faute, d’un mal »

Quand vous êtes en plein tsunami du deuil, la culpabilité apparait dans 95% des cas alors faites-vous aider par un ou une amie qui a une bonne écoute

Culpabilité ou pas ?

Culpabilité ou pas ?

QUELQUES IDÉES POUR EN FINIR AVEC LA CULPABILITÉ –

Demandez-vous :
1) Ai-je vraiment porter préjudice à celui ou celle qui est parti(e) ? Là c’est un NON CATÉGORIQUE

2) Lui ai-je fait du mal ? (si par exemple vous étiez fâché(e) avec la personne qui est partie rappelez-vous qu’il est encore temps d’évacuer ce que vous auriez aimé lui dire en faisant l’exercice des lettres

3) Aurais-je sincèrement pu faire plus ? La plupart du temps NON, vous avez fait le maximum, ne vous auto-flagellez pas, le processus du deuil est (souvent) long et douloureux sans lui rajouter une culpabilité sans aucune raison d’être

4) Parlez de vos sentiments, évacuez votre trop plein d’émotions, pleurez tout votre saoul, criez, hurlez, taper dans un oreiller, faites de longues marches dans la forêt et hurlez ça soulage

5) Dès que le poison culpabilité pointe son nez, dites-vous STOP et STOP pour éviter d’y repenser

6) Plongez-vous dans tout un tas d’activités pas forcément fascinantes mais ESSENTIELLES, faire les courses, aller chez le teinturier, allez parler aux profs de vos enfants, aller souvent au supermarché ou à Monoprix ou chez l’épicier ou au marché,

7) ne faites pas les courses en une seule fois mais plutôt en 10 ou 15 parce que lorsque vous êtes dans ces lieux vous ne pleurerez pas et ne culpabiliserez pas,

8) trouvez-vous une passion, apprenez à tricoter, broder, faire le tarot ou le bridge n’importe quoi qui vous occupe l’esprit

Lâcher prise

Et retenez que tout cela ne veut pas dire que vous allez OUBLIER la personne mais que vous continuer à vivre. D’accord ce n’est pas facile mais vous n’avez guère le choix sinon vous sombrerez dans une dépression et là croyez-moi ça deviendra vraiment dur de vous en sortir

Après la mort de mes parents, j’ai perdu mon travail, l’homme de ma vie, suis partie en réa comme je l’ai dit (les médecins avaient diagnostiqué un infarctus … et finalement c’était un énorme stress qui m’avaient mise KO) et mon fils a décidé de repartir vivre chez son père à 2000 km de Paris; LA TOTALE

Ces 20 mois m’ont permis de devenir » docteur ès-stress » et je peux vous dire que j’en connais un bout et sur le stress et sur les deuils 

Alors j’espère que cet article vous aidera à jeter aux orties cette culpabilité qui vous lamine

Je vous mets maintenant les liens de quelques articles que j’ai écrits et qui peuvent vraiment aider les personnes qui sont en détresse :

faire-votre-deuil-quelques-techniques-peuvent-vous-y-aider

adieu-douleurs-souffrances-et-stress-grace-a-aora-et-luc-bodin

Je vous recommande aussi 2 PDF de qualité :

Deuil-les-étapes-et-les-particularités1

Brochure_deuil_apres_suicide

MON SONDAGE, Mes amis et amies j’ai besoin de vous

Je vais demander à tous ceux qui ne l’ont pas vu passer d’avoir la gentillesse de prendre le temps d’y répondre car vous aurez peut-être ainsi la chance de gagner une séance découverte/coaching avec moi (de 30’) et cela me permettra surtout de mieux cibler vos attentes pour mes articles

Cliquez sur le lien bleu : https://fr.surveymonkey.com/s/CWLPLXT

Je n’ai pas fini d’étudier toutes les réponses mais je peux cependant avancer que  à … 98 % c’est le manque d’auto-estime qui vous empêche d’atteindre vos objectifs

Les 2 gagnantes de cette semaine sont :

GWENDOLINE et MARTILEC (je n’ai que le pseudo du mail)

 

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19 commentaires
  1. Oui, elle peut être terrible cette culpabilité….elle part, revient, interpelle….difficile à vivre parfois lorsque votre enfant vous a quitté ne supportant plus ses conditions de vie….les questions abondent, surtout dans une société où l’on a pu entendre « mais Madame vous êtes la mère… On s’interroge : je n’ai pas su lui donné les armes pour qu’il soit assez fort pour bien vivre dans cette société ou j’ai peut-être trop pensé à moi ou encore je n’ai vu, je n’ai pas compris….outre les thérapies qui peuvent aider, il me semble que d’avoir des activités tournées vers les autres autrement dit activités associatives, caritatives peuvent être une bonne voie pour éponger un peu ce que l’on traine inconsciemment après la disparition d’un être cher

  2. Bonjour,
    Je viens de découvrir que je suis l’une des gagnante de cette semaine… Martilec, mon pseudo est Méliane…
    Je suis enchantée…
    Merci encore de vos articles, de votre soutien
    Meilleurs sentiments

  3. Bonjour Sylviane,
    Comme toi je n’ai plus mes parents. Mon père depuis que je suis petite et ma mère depuis 6 ans.
    La culpabilité a commencée bien avant son décès lorsqu’il a fallu prendre la décision de la mettre dans une maison de retraite médicalisée.
    Je travaillais et, je donnais des cours en plus, je me déplaçais parfois 2 à 4 fois chez ma mère car elle débranchait le téléphone qui ne servait à rien à ses yeux. Elle prenait ses médicaments n’importe comment, elle perdait la tête. Je faisais des aller-retour plusieurs fois par jour pour voir comment elle allait. J’ai fait mon possible pour qu’elle reste chez elle le plus longtemps possible mais à un moment on ne peut plus faire autrement.
    La culpabilité était présente, mais lorsqu’elle est arrivée dans la maison de retraite que j’avais trouvé, j’ai été un peu soulagée de savoir que quelqu’un s’occupait d’elle.
    Mais ce fut de courte durée car très vite elle n’a plus quitté son lit. Que pouvais-je faire ? Elle m’avait dit qu’elle ne voulait pas finir comme un légume.
    Cette situation a durée presque 2 ans avec une détérioration mentale qui s’est installée. Elle ne me reconnaissait plus.
    Lorsqu’elle a refusé de s’alimenter le médecin a voulu la mettre sous perfusion et là j’ai refusé.
    Je savais qu’elle aurait refusé.
    Ma mère est décédée, 3 mois plus tard.
    Certains auraient culpabilisé de ne pas tout faire pour la garder en vie. J’ai pensé que je fais mon devoir, ce que je n’avais pas pu faire plus tôt.
    Même si je m’y attendais, son décès a été un bouleversement insurmontable durant plusieurs mois.
    Merci Sylviane pour l’aide que tu apporte à tous.
    Belle et douce journée.
    Danièle

  4. Bonjour Sylviane,

    Perplexe je reste… La culpabilité ?

    J’ai perdu mon père à 15 ans en me sentant complètement perdue et d’un coup à la tête d’une famille étant la seule à ramener de quoi faire vivre la famille (7 personnes)
    Ma mère disparue le soir ou nous étions au resto pour l’anniversaire d’une de mes sœurs, ironie du sort… Pas de regrets… Quoique un peu de culpabilité… pendant quelques temps mais pas longtemps car nous avions tant soufferts de son vivant.

    J’ai beau analyser mes états au fils des deuils, je ne me sens pas dans l’emprise de la culpabilité. En souffrance, oui, c’est sur. Perdre un être aimer ou moins aime est toujours difficile.

    Sans doute n’ai-je pas tout compris ou je me voile la face, ce qui peut être possible mais j’en doute. Mon rapport à la mort depuis que j’en ai fait l’expérience en milieu hospitalier m’a permis de relativiser, de comprendre cette étape… Enfin en quelque sorte, c’est plus complexe que je veux bien le dire ici.

    Merci Sylviane,

    Hélène

  5. Ne pas vivre la vie des autres à leur place, là est bien le fin mot de l’histoire.
    Auquel je souscris totalement Sylviane.
    Et pour ce qui est du deuil, certaines cultures en font, sinon une fête, au moins un évènement « normal ».
    Ainsi chacun est, dès le départ, mieux préparé au fiat que ses proches et lui-même partiront un jour.
    Cette approche, là-aussi, permet de déculpabiliser… le moment venu !

  6. Bonsoir Sylviane,

    La culpabilité face à la mort d’un proche alors que l’on n’y est en réalité pour rien, apparaît plutôt parce qu’elle a besoin d’apparaître.
    Un mode de fonctionnement.
    Je ne vais pas t’apprendre cela à toi.
    Et c’est vrai que le deuil est un bon « prétexte » pour endosser ce qui ne nous revient pas.

    Mais par contre, oui, la culpabilité dont parle Danielle, on est bien obligé de se poser la question. Tous les enfants de parents âgés
    le savent. Et je trouve sa réaction de refus exemplaire.

    Je pense que je ferais exactement pareil si le cas se présentait.
    Notre civilisation ne nous prépare pas à bien vivre le deuil, comme le dit Jean-Luc.
    Amitiés.
    Marie.

  7. La culpabilité après le deuil, je l’ai vécue et elle a été tenace pendant des années. Je suis passée par toutes les étapes ci-dessus. Normal. Je dirais qu’il m’aura fallu presque un cycle de 9 ans pour qu’elle me lâche, même si elle a été moins forte ces dernières années.
    Par contre, je suis encore rongée par la culpabilité envers mes enfants de ne pas toujours avoir su faire/voir/comprendre/protéger/anticiper/montrer les dents… dans tout ce qui les concernait.
    Par rapport à leur père, disons que je m’autorise un peu plus à penser à moi et à l’avenir sans lui…
    Par rapport à eux, j’ai une dette double à mon compte, la sienne et la mienne. Le contrat que nous avions tacitement signé de les mener à l’âge adulte n’est pas encore achevé et je m’en veux de ne pas être la mère forte et invincible dont mes enfants ont besoin pour grandir.
    Je m’en veux des choix que j’ai faits ou pas, de mes erreurs, des bonnes et mauvaises orientations prises ou à venir, je doute tout le temps. Je culpabilise de ne pas toujours trouver les ressources en moi, les réponses en moi, je culpabilise de culpabiliser parce qu’en vérité, je fais de mon mieux… Et de pleurer un peu trop quand le vase est plein.
    La mort, quant à elle, ne me fait plus peur. Parfois même j’aspire à ce long et profond repos avec l’oubli de tout !
    Bref, voilà un sujet qui me donne un coup de blues, soudain !…

  8. Bonsoir Sylviane,

    Je n’ai pas vécu de culpabilité lors de la mort de mes parents. Il faut dire que je n’ai pas eu à prendre de décisions difficiles à leur place et qu’ils ont eu tous les deux «toute leur tête» jusqu’à leur mort. Ils n’ont pas vécu ni l’un ni l’autre dans une résidence où je n’aurais pas été en mesure de savoir s’ils étaient bien traités ou non.

    Je me considère privilégiée en ce qui concerne la fin de vie de mes parents. Tout le monde n’a pas cette chance.

    Merci de ton témoignage, Sylviane.

    Amicalement,

    Sco!
    P.S. J’ai répondu à ton sondage! 😉

  9. bonjour à tous , bonsoir Sylviane ,
    mon fils a eu un accident responsable dans lequel dans sa voiture un jeune a perdu la vie et une jeune fille a perdu sa main . Je peux dire que je me sens autant coupable que mon fils !!!
    je peux affirmer que sa vie s’est arrêtée ce jour là ! son regard est absent et sa petite fille de 3 ans dit ,papa il fait toujours dodo !!
    il revoit et revit cet accident , il a fait massage de coeur à son ami et tout reste !!
    et toutes les familles des autres s’acharnent sur lui , les commentaires sur face book font mal .
    là oui on peut parler de culpabilité tellement sordide pour lui hélas et que faire il n’existe pas de marche arrière !
    je le dis haut et fort ,soyez indulgents avec les responsables d’accidents car vous ne savez pas ce qu’ils endurent et endureront toute leur vie !!
    merci de m’avoir lu une maman qui ne souhaite ça à aucune autre !

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