*STRESS* Comment ne pas sombrer dans le désespoir après un deuil

Quand vous vivez un deuil, une période de turbulences dont vous ne voyez pas le bout, si vous avez vécu une situation dramatique et traumatique, voici un exercice qui vous permettra petit à petit de résister au désespoir et de continuer à vivre. C’est celui que j’utilise depuis des lustres dès que ma vie s’installe dans un toboggan.

le deuil

 

APRÈS UNE RUPTURE, UN DEUIL, UNE TRAGÉDIE COMMENT  CONTINUER À VIVRE AVEC CETTE DOULEUR ?

Il y a quelques décennies, j’ai vécu deux années apocalyptiques perdant après des maladies douloureuses mon père, ma mère, mon travail et l’homme de ma vie. J’ai été hospitalisée d’urgence en réanimation ; on pensait avoir affaire à une crise cardiaque. Ce n’était que le stress provoqué par ces deuils rapprochés. Et, cerise sur le gâteau : mon fils prend la décision de repartir vivre au Portugal chez son père.

Me retrouvant en quelques mois dans une solitude extrême et sans visibilité par rapport à un futur qui était tout sauf prometteur. À chaque coup dur au long de ces mois je pensais que je n’arriverai pas à résister. Puis un autre arrivait. Le précipice devenait de plus en plus proche. J’ai souvent failli trébucher mais j’ai résisté.

Grâce à deux choses :

La première je me suis suis trouvée un tas d’occupations qui me passionnaient. Plus vous serez occupés, moins vos pensées viendront vous perturber.

La deuxième c’est une technique que j’ai trouvée toute seule et qui m’a permis – et me permet encore aujourd’hui – de tenir par temps de tempête. Vous allez la découvrir dans la vidéo

 

LA TECHNIQUE :

  1. Trouvez une situation totalement positive, inconditionnellement agréable ou trouvez un souvenir de paysage agréable qui vous plonge dans le calme et la sérénité (sans que la personne décédée ou celle dont vous devez faire le deuil – les cas de séparation, éloignement, absence- n’y participait pas.
  2. Comptez de 5 à 1 sur l’expiration (ou de 10 à 1)
  3. Laissez-vous revivre avec toute leur intensité, les sensations de bien-être, de détente et de joie. Entendez les bruits, sentez peut-être une légère brise, le vent, les rayons du soleil …. Mettez tous vos sens à contribution. Si vous êtes tendu ou mal à l’aise recommencez l’exercice ou quelques heures après.
  4. Dès que vous pensez à la personne disparue, immédiatement, projetez-vous dans votre souvenir ou paysage agréable.
  5. Persévérez car ce n’est pas facile au début, mais efforcez-vous de tout de suite vous transporter dans le bon souvenir. Petit à petit vous allez avoir besoin de vous y projetez. Vous réussirez une fois, puis deux, puis trois …
  6. Ne vous culpabilisez pas si vous n’y arrivez pas immédiatement. Recommencez et félicitez-vous pour les petits pas que vous effectuez jour après jour.

Évidemment c’est loin d’être un exercice facile. Un point important encore. En vous efforçant de ne pas sombrer,

vous ne trahissez pas et vous n’abandonnez pas » la personne décédée  comme je le pensais au début de ma pratique.

Votre but est de continuer à vivre.

afin de pouvoir vous lever le matin et de faire ce que vous avez à faire (enfants à s’occuper, parents à soutenir, etc.) car ils ont besoin de vous.

Crédit photo jplenio Pixabay

 

 

2 commentaires
  1. Oui ma chère Sylviane, si notre corps apprend à se poser, notre mental apprend aussi à se poser… Augmenter la capacité à ressentir favorise le détachement par rapport aux émotions négatives et faire que le mental lâche prise mais ça n’est pas facile. Les pleurs sont malgré tout libérateurs et peuvent aussi produire une immense relaxation.
    Bien à toi,
    Martine

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