*STRESS* Reves des malades en soins palliatifs : étonnant et réconfortant !

Aujourd’hui une vidéo spéciale qui apportera du réconfort à tous ceux et celles qui accompagnent des êtres chers en fin de vie.  Monique Séguin qui a co-écrit avec Nicole Gratton le livre « LES RÊVES EN FIN DE VIE » nous parle précisément de tous ces malades en phase terminale qui,  grâce à cette petite phrase toute simple, : « vous avez rêvé cette nuit ? »,  donnent immédiatement l’indication d’où ils en sont par rapport à la Grande Traversée. C’est un livre réconfortant pour tous les accompagnants de ces malades et, bien sûr, pour ces derniers.

LES RÊVES EN FIN DE VIE

« Raconter ses rêves, c’est indirectement parler de ce que l’on vit, de ses peurs, de ses espérances, de ses frustrations reconnues ou non. Ce livre ouvre une fenêtre sur les profondeurs de l’existence »

Dr Patrick Vinay, médecin en soins palliatifs.

Que peut-on dire à quelqu’un sur le point de mourir ?

Je me souviens que lors de l’hospitalisation de mon père, peu de temps avant sa mort, les médecins m’avaient demandé de le « préparer » au Grand Passage. J’avoue que je ne savais ni quoi dire, ni quoi faire, j’étais tellement emmurée dans ma douleur et la peur de perdre mon père alors que ma mère venait juste de décéder que je n’avais vraiment aucune idée sur le sujet.

Que dire ? Comment dire ? Comment faire ? Je ne concevais même pas l’idée qu’il allait partir, alors l’amener à « se préparer à mourir » était du domaine de l’impossible.

« Papa, tu vas partir, tu vas mourir, tu es perdu, tu, tu, tu … ? » Rien, je n’ai rien su dire même si l’envie me taraudait de lui dire de se « préparer ». Mais se préparer à quoi et vers quoi vu que nous n’avions jamais abordé ensemble ce sujet ? Ce n’était pas le genre de conversation que je pouvais avoir avec mon père (ni avec ma mère d’ailleurs). C’était une autre génération, une génération qui ne parlait pas de ces choses-là. Lui en parler me paraissait alors totalement monstrueux pour lui et pour moi car le dire aurait voulu dire que j’acceptais qu’il allait nous quitter. Impossible . Ceux qui sont passés par là comprendront.

Évidemment  je sais, après avoir lu ce livre, que j’aurais pu tout simplement pu lui demander s’il avait rêvé et cela m’aurait donné une indication de sa « préparation devant l’issue finale ». C’est pourquoi j’ai immédiatement senti en le lisant que je tenais un livre qui pouvait vraiment aider les personnes qui, comme moi il y a des décennies, se trouvent complètement démunies devant le départ prochain d’un être cher.

light at the end of the tunnel

Ce livre n’est pas triste, bien au contraire, car à travers les exemples que les auteurs nous donnent tout au long de l’ouvrage (100), nous découvrons que dans la plupart des cas il y a une grande sérénité chez ceux qui partent et ils savent, dans la plupart des cas, que le « passage » se fera bien car des parents ou amis vont les aider à traverser. Sans stress et dans le calme et la paix !

Et pour ceux qui ne rêvent pas de traversée calme et sereine cela permet aussi au personnel hospitalier d’agir en conséquence.

C’est un livre écrit avec le cœur par une personne généreuse. On sent bien que Monique est passionnée par ce qu’elle fait et vous le comprendrez aisément en regardant la vidéo .

C’est un ouvrage qui se lit très facilement et est absolument passionnant. Dommage que l’on ne trouve plus dans nos librairies mais vous pourrez l’obtenir car je sais que Monique en possède encore quelque exemplaires (la contacter pour cela  seg875@hotmail.com).

Je vous laisse en compagnie de Monique et le temps passera trop vite en sa compagnie mais nous étions limitées par le temps que nous accorde youtube. Pensez à nous laisser vos commentaires !

Je vous souhaite à toutes et à tous, d’excellentes Fêtes de Noël et je vous conseille chaudement de voir cette vidéo d’à peine 2 minutes. Vous repenserez peut-être à vos priorités après l’avoir visionnée.

 

Pensez à donner un petit coup de fil à ceux de vos amis qui sont seuls, même à Tante Hildegarde qui est une sacrée enquiquineuse ou l’oncle Jules qui radote. Un jour, vous serez peut-être content(e) que quelqu’un pense à vous dans un moment de solitude. Noël c’est le pire moment de l’année pour les gens seuls. Pensez-y !

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Comme tous les ans depuis la création du blog, j’offrirai 1 consultation de 30′ à 2 personnes qui seront tirées au sort parmi celles qui ont laissé des commentaires sur les 2 vidéos et /ou autre chose que vous souhaiteriez partager par rapport à Noël. 

 

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4 commentaires
  1. […] J'ai aussi fait une excellente rencontre en la personne de Monique SÉGUIN que j'ai eu la chance d'interviewer pour mon blog SOS STRESS  :  les rêves de personnes en fin de vie […]

  2. Bonjour Sylviane,
    Je sais combien tu as à coeur de partager et encore plus en cette période de fin d’année. Merci pour cette information, j’aimerais bien me procurer ce livre!

    Je partage avec toi et avec ceux qui liront les commentaires ce message d’un maître Zen que vous pourrez lire sur cette carte virtuelle.
    http://www.jacquielawson.com/viewcard.asp?code=5940049426500&source=jl999&utm_medium=internal_email&utm_source=pickup&utm_campaign=receivercontent

    Heureuse fin d’année,
    Christine

  3. Bonjour Sylviane,

    C’est vrai qu’il ne faut pas oublier d’appeler tante Hildegarde. Non, mais Hildegarde, comment pourrait-on l’oublier avec un nom pareil? Gheewheez!

    J’ai visionné les deux vidéos et celle du grand-père qui réunit sa famille alors qu’il reçoit un message d’un membre de famille qui lui dit à l’année prochaine (sans jamais avoir la certitude que cet homme sera encore là le prochain Noël). Cette vidéo était vraiment poignante. Voir ce brave homme manger seul à une grande table, c’était tellement triste…

    La vidéo sur les rêves des personnes en fin de vie était très intéressante. Je ne suis pas infirmière, mais si j’avais été avec l’homme dont personne ne voulait de son diamant (et il en souffrait), je lui aurais dit de se pardonner pour tout ce qu’il avait fait ou pas fait envers sa famille et j’aurais fait le Ho’oponopono en silence pour lui.

    Quand Monique a dit : L’idée d’un livre me «chicotait» (du québécois, bien sûr), tu n’as pas sourcillé, mais je t’offre quand même la traduction : tarauder ou turlupiner, juste au cas où. Voilà!

    J’espère que tu as passé de joyeuses Fêtes!

    Merci pour tes entrevues en vidéo toujours intéressantes.

    Sco!

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