*STRESS* Le stress face à la maladie et mort d'un proche

Avec quelques ami(e)s blogueurs nous avons décidé d’écrire des articles en rapport avec notre blog sur  le thème du “ stress » . Et aujourd’hui, j’ai choisi de parler de ce stress épouvantable qui nous saisit quand nous devons affronter la maladie et/ou la mort d’un proche.

Ce n’est pas un sujet ni joyeux, ni courant malheureusement il touche énormément de personnes qui se trouvent souvent complètement stressés par l’inévitable qui les touche car on pense souvent que cela « n’arrive qu’aux autres » hélas cela peut arriver à n’importe qui.

 

LE STRESS FACE À LA MALADIE ET MORT D’UN PROCHE

 Comment résister et survivre pendant et après ?

 

Quand un proche tombe gravement malade après le choc qui nous assomme nous vivons dans un stress permanent. Va-t-il (elle) s’en sortir ? Va-t-il (elle) mourir ? Qu’allons-nous devenir ? L’angoisse de perdre un parent, un enfant, notre femme,  nous plonge souvent dans un tel état d’hébétude et d’anxiété que nous vaquons à nos occupations comme des automates.

vivre un deuil

LES PHASES OBLIGATOIRES PAR LESQUELLES NOUS PASSONS LORS D’UN DEUIL

Elisabeth Kubler-Ross psychiatre et psychologue née à Zurich, a fait la plus grande partie de sa carrière aux USA  et est aujourd’hui connue pour ses travaux sur les soins palliatifs (les personnes en fin de vie) . Selon elle, il y a cinq étapes pour surmonter n’importe quel deuil (physique, affectif, social, etc)

Première étape  : le CHOC, le REFUS, le DÉNI :

« Ce n’est pas possible, ça ne peut pas m’arriver à moi, NON » (certains psys font la différence entre le CHOC et le DÉNI – et ont donc six étapes au lieu de cinq)

Deuxième étape : LA COLÈRE :

« Pourquoi moi, mais qu’ai-je fait pour mériter une chose pareille, c’est injuste » (c’est pendant cette période que s’installe souvent la culpabilité). C’est la phase où l’on est en colère avec celui qui est malade ou qui est mortt

Troisième étape : LE MARCHANDAGE (on entre en négociations et en chantages avec avec notre Dieu, l’Univers ou n’importe quelle entité qui par « magie » pourrait résoudre le problème SI …)

« Si ma mère guérit, si ma femme s’en sort, si mon petit garçon sort du coma » je ferai ceci ou cela, je Vous le promets, je Vous le jure

Quatrième étape : LA DÉPRESSION 

C’est la période des souvenirs qui font mal, des remises en question, de la détresse. On ne sait pas trop comment on va surmonter la perte d’autant que nous ne savons même pas si un jour nous arriverons à la surmonter . Cela dure plus ou moins longtemps mais la période est très difficile

perte d’un être cher

 

Cinquième étape : L’ACCEPTATION :

Dernière étape du deuil où on reprend goût à la vie, on recommence À VIVRE DANS LE MOMENT PRÉSENT.
Des moments de tristesse peuvent encore survenir mais l’impact émotionnel sera moins vif et on arrive à prendre rapidement du recul par rapport aux souvenirs qui surgissent

Pour illustrer ce que je viens de dire, je vais vous raconter un cas personnel

COMMENT JE SUIS CONFRONTÉE AU PREMIER DEUIL D’UNE LONGUE SÉRIE

Le 18 décembre 1988 le ciel m’est tombé sur la tête. J’ai découvert que ma mère n’était pas immortelle. Oui ça peut faire rire en lisant cela mais je n’avais pas vu ma mère vieillir et encore moins arriver à l’âge de 84 ans.

Je la voyais toujours avec mes yeux d’enfant. Pas un seul instant je n’avais imaginé qu’elle puisse être malade et encore moins mourir. Combien sommes-nous dans ce cas-là ? Pas mal si j’en crois les livres qui traitent du sujet.

Première étape  : CHOC,  REFUS,  DÉNI :

Non, ce n’était pas possible, je lui avais parlé à midi et tout allait bien. C’était sûrement une erreur Mais enfin comment était-ce possible ? Elle allait bien hier et ce midi, nous devions passer le Noël tous ensemble avec mes enfants.

Deuxième étape : LA COLÈRE :

Et puis après il a bien fallu se rendre compte qu’après deux autres attaques elle était dans le comas. Alors là, j’étais en colère contre les médecins les infirmières et même mon père. Ils ne s’en occupaient pas assez bien c’est pour ça qu’elle était dans cet état. Ils pouvaient faire quelque chose mais comme elle était âgée ils s’en fichaient. Comment pouvait-elle me faire ça, un coup pour lequel je n’étais pas préparée du tout.

Mais et je suis très très rapidement passée à la

Troisième étape : LE MARCHANDAGE

Je me revois encore à la porte de la chambre de ma mère, priant priant implorant désespérément : “je T’en supplie fais qu’elle s’en sorte et je Te jure que plus jamais je ne me disputerai avec elle, plus jamais je ne m’énerverai avec elle, j’irai déjeuner tous les dimanches chez mes parents, mais je T’en supplie sauve-la”. 

Elle est finalement sortie du comas et là je me suis remise à espérer. Il m’avait entendue, c’était sûr elle allait s’en sortir. Je ne disais pas MOURIR pour conjurer le mauvais sort. En prononçant le mot, il m’aurait semblait que j’allais attirer ce que je craignais le plus au monde.

Cette période de marchandage a été pour moi la plus éprouvante de toutes les phases. La douleur était telle que je crois bien que je devenais gaga.

 

Phase intermédiaire : partagés entre espoir et désespoir

Et puis, chacun s’est installé dans la routine, maison avec les enfants, hôpital, travail, hôpital, la maison de mes parents pour voir mon père et le lendemain idem. Si ça dure, on espère. Nous avons passé Noël partagés entre l’espoir et le désespoir et ceux qui sont déjà passé par là comprendront.

le deuil

Et puis le 3 février 89, elle est morte. Là, je suis repartie à la première étape (je vous passe les détails). Souffrance indicible car j’étais très attachée à ma mère en dépit de nos différends. 

 

LE TEMPS DE LA DÉPRIME : Quatrième étape

Quand vous vous rendez compte après le cimetière que c’est fini, irrémédiablement fini, qu’il n’y a plus de marchandage, vous n’avez pas été entendus La PERSONNE EST PARTIE, DÉFINITIVEMENT PARTIE alors là vous sombrez. 

Ont commencés pour moi les “il y a X jours elle était encore avec nous”, “ah oui quand on est allés là c’était rudement chouette alors qu’en réalité ça ne l’était pas du tout”. Beaucoup de souvenirs se teintent  de rose et puis la fichue culpabilité qui est souvent présente : ‘j’aurais dû, il aurait fallu, je n’aurais pas dû”. Cette phase peut durer des années et parfois jusqu’à la fin de notre vie.

J’ai été envoyée d’office chez le toubib parce que je perdais les pédales. Quelques comprimés plus tard, je suis arrivée au début de la

Cinquième étape : L’ACCEPTATION  

Ici pas besoin de trop d’explications on commence lentement à s’en sortir jusqu’à la fin du processus. La fin du processus c’est quand vous arrivez à pouvoir parler de la personne décédée sans pleurer ou sans avoir votre coeur qui se serre de désespoir.

Quand vous pouvez avoir suffisamment de recul émotionnel pour ACCEPTER que la personne est partie mais que cela fait partie du processus de la vie. On vit et un jour eh bien nous mourrons. 

Quelques trucs qui m’ont aidée à gérer le stress du deuil et qui peut-être vous seront de quelque utilité :

accepter votre souffrance et si vous avez envie de pleurer PLEUREZ

parler avec des amis, demander leur aide car la mort est devenue tabou dans notre monde occidental et elle dérange. Curieusement votre téléphone ne sonnera plus beaucoup car les gens ne savent pas comment affronter la Grande Faucheuse alors ils se défilent (pas par manque d’amitié mais seulement parce qu’ils ne savent pas quoi dire)

s’occuper le plus possible avec de petites choses concrètes qui occupent l’esprit : aller payer la cantine, l’inscription au foot de votre fils, aller chez le teinturier, faire des listes de choses à faire, avoir toujours des choses à faire et dès que le souvenir revient STOP (c’est vraiment ce que je faisais, je me disais STOP, “il faut aller chez le charcutier, à Monoprix ou ailleurs et ça me détournait  des souvenirs et quand ça recommençait idem). C’est pour cela qu’il faut avoir plein plein de choses concrètes à faire)

trouver une occupation qui vous passionne (apprendre la peinture, la sculpture, l’informatique, la voile; etc). C’est à ce moment-là que j’ai appris la graphologie

s’inscrire à une association et y participer activement

faire du bénévolat car en vous occupant des autres vous ne pouvez pas laisser vos pensées vagabonder

sortir avec des amis au restaurant ou les recevoir chez vous (ce n’est pas parce que vous vous amuserez lors d’une soirée que vous devez culpabiliser et cela ne veut pas dire non plus que vous manquerez de respect à la personne disparue)

faire de l’exercice ou apprendre des techniques de relaxation

Et surtout dès que vous sentez la douleur revenir, ne la repoussez pas car plus la repoussez plus elle aura tendance à revenir avec plus de force.

 

Faire son deuil est une démarche personnelle et unique. Certains mettront des mois d’autres des années. Il est généralement admis que deux années sont nécessaires pour passer réellement à l’ACCEPTATION.

Faire son deuil en quelques mois ne veut pas dire que la personne a OUBLIÉ la personne disparue, cela veut simplement dire qu’elle a réagi plus vite à la situation même si la douleur est toujours là.

Ce n’est NI BIEN NI MAL c’est comme ça. Le stress dans tous les cas de figures sera présent du début à la fin. Il s’éloignera quand nous aurons définitivement admis que la personne est partie et que l’impact émotionnel ne sera plus aussi violent. Nous pourrons avoir un pincement au coeur mais nous n’éclaterons plus en pleurs dès que le nom du (de la) personne disparue.

Si vous voulez partager un souvenir ou toute autre chose avec moi, n’hésitez pas à laisser un commentaire juste après l’article.

Je vous propose cette magnifique chanson de Léo Ferré NE CHANTEZ PAS LA MORT

 

185 commentaires
  1. Bonjour Sylviane,
    Comme toujours un article complet et illustré par ton expérience. Tout en reconnaissant son chagrin et en le vivant, se créer des activités permet de se changer les idées, et de se prouver que l’on est bien vivant (c’est aussi le sens des petites fêtes si j’ose dire organisées généralement après les enterrements). Moi, jeune infirmière, peut expérimentée en matière de mort, il m’est arrivée d’avoir des fous rires, non pas par irrespect, mais pour je pense vérifiée inconsciemment que j’étais bien vivante et me protéger. L’expérience a fait que je n’ai plus eu besoin d’avoir recours à ce comportement.
    Fécicitation Sylviane pour ton sujet sensible

  2. Dès qu’on parle de deuil, on se sent concerné. On croit souvent que le temps fera le travail et on se trompe. Il est important d’analyser, de suivre le processus de deuil de chacune des situations difficiles que nous avons à vivre. Les étapes que tu décris sont essentielles et les vivre apporte tellement de réconfort. Mais les vivre en conscience… On a souvent tendance, me semble-t-il, à confondre deuil et temps qui passe !? Merci pour cet article vrai et profond !

  3. Bonjour Bernadette,

    Tu as tout à fait raison dans ton commentaire on confond souvent deuil et temps qui passe même s’il est vrai que le temps aide non pas à oublier mais à atténuer l’impact émotionnel.

    La mort dans nos contrées est maintenant escamotée et je me souviens quand j’étais plus jeune (beaucoup) de ces tentures noires que l’on mettait aux portes des endeuillés et du cercueil qui restait dans les maisons. C’est vrai que tout était plus cérémonial dans ce temps-là et sans être « passéiste » je dirais que « cacher » tout ce qui a trait au décès n’aide vraiment pas ceux qui le vivent.

    De toute façon vivre les phases du deuil n’est pas uniquement en cas de « mort physique » mais également tous ces deuils que nus devons vivre au cours de notre vie, mariage, amitié, professions

    Encore une fois merci de ta fidélité

  4. Bonsoir Sylviane,

    Je suis contente que tu aordes le sujet. Je retiens de tes propos, le fait que la mort soit un tabou.

    Cet été à Rosocff j’ai été confrontée à trois décès, de personnes proches non pas sur le plan filiail, mais sur le plan environnement de vie.

    Je suis allée à un seul enterrement, pour dire que je fais partie de la petite communauté de Roscoff et pour soutenir l’épouse qui a 85 ans à peu près. Donc un décès qui survient après 60 ans de mariage, où ils ont eu le temps de tout se dire.

    J’ai éprouvé de la joie en attendant devant l’entrée de l’église que tout le monde se rassemble et que le cercueil puisse avancer dans l’église. La joie venait de ma connection avec l’âme du défunt qui était venue dire bonjour, et qui en fait faisait partie de cette célébration de la fin de quelque chose et le début d’autre chose.

    J’ai revu sa femme quelques jours après sur le marché, et je lui ai raconté ce qui s’était passé pour moi. Elle était encore émue de la communion d’âmes qui avait eu lieu à l’église. Elle n’était pas trop étonnée de mon ressenti. Je lui ai finalement dit, que maintenant leur histoire allait continuer, mais d’une autre façon, et qu’il fallait qu’elle la vive pleinement.

    Un jour nous arriverons, à célébrer les « enterrements » comme une célébration de la vie, lorsque la compréhension de l’Univers sera autre chez nous.

    Voilà ce que pense Madame quantique du sujet.

  5. Bonsoir Sylviane,

    Voilà encore un bien touchant article qui parle à tous ceux qui vivent ou ont vécu la perte d’un être cher. J’ai malheureusement vécu tout cela également avec la disparition de ma mère en 1998 des suites d’un cancer…elle venait d’avoir 67 ans…pas le temps de vieillir ni même de profiter d’une retraite qu’elle avait largement mérité. C’est vrai, le processus de deuil n’est pas affaire de temps. Mais si avec le temps nous finissons par accepter sa mort comme étant de l’ordre du « naturel », sa place vide laisse un gouffre douloureusement béant dans la famille.
    Avec mes sincères pensées amicales,
    Michèle

  6. Bonjour Sylviane,

    Je reviens ici car la relecture du commentaire d’Emmanuelle m’a fait repenser aux obsèques de ma chère maman. Avec mon frère et ma soeur nous avions totalement organisé la célébration à l’église (textes, chants etc.) et la réception qui suivait. Pour tout dire, j’étais très sereine, voir heureuse tant cette célébration était belle. J’aurais même aimé la filmer pour en garder la trace tant la communion d’âmes était forte et belle. Comme le dit Emmanuelle,je pense que ma joie venait de ma connection avec l’âme de maman qui devait être heureuse de voir et participer à cela en sa mémoire…Merci de me rappeler ce temps fort Emmanuelle 🙂

  7. Bonjour Sylviane,

    Un de mes meilleurs amis a vécu un drame similaire au tien. Il a perdu sa mère atteint d’un cancer en l’espace de quelques mois.

    Ce fut brutal. C’est comme si la foudre lui était tombée dessus.

    Que faire dans ces cas-là, éviter les banalités et être présent.

    Malgré la difficulté et la tristesse, une fois dans l’acceptation, les choses furent plus simples à gérer.

    C’est la raison pour laquelle, il faut profiter du moment présent et ne pas hésiter à dire aux personnes que nous apprécions tout le bien que l’on pense d’eux.

  8. Surtout, il ne faut pas dire stop aux émotions. Ca ne fait qu’empirer les choses, il faut les laisser s’exprimer pour s’apaiser et guérir. je l’ai bien compris. Car a force de dire stop maintenant c’est finis, ca allait de pire en pire, j’étais sur le point d’exploser. Maintenant ca va beaucoup mieux, quand une émotion vient ou un fantôme (moi j’appelle cela mes vieux démons), je le prends en face et le laisse partir. Il faut l’accepter tel quel. Ne pas le repousser dans un tiroir au fond de son esprit. Je suis encore jeune et j’ai du supporter le suicide de mon ex un court temps après notre rupture. J’ai aussi perdu mon jeune chien et fidèle ami dans un accident. Je reste heureuse car le bonheur ne se fait que dans l’instant présent. Pensez-y

  9. je ne supporte plus la vie et tout ce que je perd

  10. Bonjour,
    Je voulais vous remercier d’ avoir publié votre histoire. Et surtout pour vos conseils. Je passe par un moment très difficile ; ma grand-mère, qui a été pour moi la mère que je n’ ai pas eue, s’ éteint chaque jour un peu plus à l’ hôpital et je ne sais plus comment gérer mes émotions, je commence à être très déprimée, après une période de déni et de colère (l’ étape de marchandage ne fonctionne pas chez moi, étant athée). Je suis seule ici pour m’ occuper d’ elle, et chaque jour après ma visite à l’ hôpital, j’ai un énorme sentiment d’ impuissance. J’ ai l’ impression qu’il y a quelque chose à faire pour l’aider plus, dont je ne me suis pas encore rendue compte, et je me sens coupable pour ça. Peut-être quelque chose de magique, qui sait. Et voilà que je me rends compte que je suis toujours dans le déni.
    Je vous souhaite à tous et à toutes beaucoup de courage.

  11. merci pour cet article sur lequel je suis tombée par hasard. J’ai perdu ma soeur il y a presque 4 ans et je ne parviens toujours pas à parler d’elle de son cancer et de sa mort sans m’effondrer. Passer devant sa maison ou aller au cimetière sont des tortures pour moi. Comment fait on pour accepter? Comment est ce possible d’accepter que quelqu’un de si important et si proche disparaisse. Je dis cela parce que les étapes si elles sont très bien décrites il n’y a rien de naturel à les franchir. Pour ma part je suis coincée dans le déni et c’est pas simple. J’ai d’ailleurs le sentiment que j’y resterai toute ma vie…

  12. ma soeur est décédée le 10 février d’une maladie qui a duré 10 ans au début de sa maladie je l’a voyais je l’a prennais chez moi pour que mon beau frère respire la maladie a gagné du terrain mon beau frère me reprochais de ne pas la prendre suffisament une auxiliaire de vie était chez elle le matin sa belle mére s’en occupais puis elle a été plaçé en maison de retraite n’étantcela fais pas dans la meme ville j’avoue que je n’aller pas la voir souvent la pauvre c’était un légume elle ne nous reconnaissait pas je sais pas si je refuser sa maladie ou si pour moi elle était déjà morte quand je vue ma soeur pour la derniére fois cela faisait 4 mois que je ne l’avait pas vu je ne l’ai pas reconnu je croyais m’etre tromper de chambre elle est décédé 3 jours plus tard je cois que je m’était mise dans mon monde pour pouvoir mieux supporter cette maladie de merde la réalité est là maintenant je culpabilise pourquoi je n’y suis pas aller plus souvent la voir sa belle mère était avec elle au quotidien quand j’allais voir ma soeur sa belle mère n’avait que reproche que je laisser ma soeur trop longtemps sans venir la voir elle avait raison mais je ne me sentais pas d’aller la voir tout les quinze jours il est vrai que j’espaçais de plus en plus les visites pas parceque je ne l’aimais pas mais parceque cela me faisait trop de mal de la voir se dégrader je crois que je me suis protégée pour une fois dans ma vie quand pensez vous ne me juger pas trop durement

  13. ce qui me fais mal aussi c’est que mon beau frére ne veut plus me voir c’est son choix ,il faut laisser passer le temps je sais j’en souffre car j’étais proche de mon beau frére pendant des années et là stop. IL doit souffrir terriblement ma soeur et lui était un couple super sans enfants à leur grand regret il se retrouve tout seul il a sa mere elle n’est pas toute jeune 76 ans je vais me reprendre au plus vite j’ai perdu mon frere et mes 2 parents dont je me suis occupée sans relache jusqu’a la mort mon pére est mort dans mes bras c’était un cadeau pour moi j’étais avec lui .A chaque décés le petit rouleau de souvenir se déroule dans ma tete ,heureusement qu’il y a beaucoup de bon souvenir mon frére monpére ma mère ma soeur vive en moi et je sais trés que je ne les reverai plus ni les toucherai plus ils m’ont telment donnés de leur vivant que cela m’aide à avançer

  14. merci sylviane pour ta réponse cela fait du bien

  15. Bonjour je cherche des personnes avec lesquelles je pourrais partager ma peine. Ma mere est decedee le 18 nov 2012. Elle avait des problemes de santé mais sans plus. Enfin je crois que je n’ai jamais voulu voir la verité en face. Je suis partie en voyage a des milliers de km, elle allait bien puis le chao… Hospitalisation, arret cardiaque, coma… Puis fini. . . Elle avait 57 ans j en ai 33. Elle ne connaîtra jamais mes enfants… Comment est il possible de se remettre de cela.? Elle me manque trop j ai envie de la voir…

  16. Bonjour Sylviane, merci pour votre message… Que dire ?!, j’espère que le temps m’aidera. J ai toujours vecu avec la peur de perdre mes parents et là forcément je comprends mieux pourquoi j’avais autant peur. Le manque de ma maman est terrible, je pense à elle jour et nuit. La vie est devenue triste. . . C est une douleur indescriptible…
    Elle ne connaitra jamais mes enfants, si j en ai un jour et ca c est aussi terrible pour moi. Bref courage a ceux et celles qui traversent un deuil…le chemin va etre long.
    Cindy

  17. Bonjour Sylviane,
    Comme tu le sais, j’ai perdu mon papa brutalement, il y a maintenant 10 mois. Cela a été très dur…
    Cela va beaucoup mieux depuis que j’ai senti sa présence lors d’une séance de techniques énergétiques.
    J’ai senti qu’il fallait que je lâche prise, que j’accepte son départ si je voulais pouvoir le « ressentir ». Depuis, j’arrive à en parler s’en m’effondrer.
    Je suis plus sereine.
    @bientôt
    Corinne

  18. Bonjour Sylviane,

    Sur cet article, je reprendrai des paroles de la chanson de Ginette Reno: «Ceux qui s’en vont»

    «Ceux qui s’en vont, ceux qui nous laissent
    De vieux parents, de vrais amis
    …ceux qui n’ont pas laissé d’adresse
    comme s’ils voulaient qu’on les oublie…»

    C’est toujours à cette chanson que je pense lorsqu’il est question de deuil et Ginette Reno est ma chanteuse québécoise préférée.

    Amicalement,

    Sco!

  19. Bonsoir Sylviane,
    Je m’aperçois que je n’avais pas commenté ton article.
    Dans ma vie d’adulte, j’ai perdu peu de monde…dans ma vie
    d’enfant c’est autre chose.
    J’ai perdu un compagnon il y a plus de 10 ans.
    Je croyais avoir bien traversé mes étapes et m’en être bien
    remise mais en fait je me suis retrouvée sur le billard car
    ce deuil en avait rappelé de bien plus anciens et c’est mon corps
    qui a pris le relai!

  20. le temps est trop court , pour voir des pensées négatives , il est plus intelligent de nous AIMER vivant !

  21. Je viens de perdre ma mère adorée il y a un mois. J’ai lu avec beaucoup d’attention votre article sur les étapes que nous traversons lors d’un deuil. Je me suis tellement retrouvé dans ce que vous avez écrit: ne pas vouloir voir que votre mère vieillit (elle avait -qu’il est difficile de l’écrire au passé…- 85 ans), prier, prier, prier pour qu’elle se remette d’une grave opération, remercier remercier remercier lorsque les médecins nous disent qu’elle se remet bien et puis, ces trois semaines durant lesquelles espoir et desespoir alternent et rythment vos jours, la quitter un soir, inquiet (toujours inquiet) mais convaincu de la revoir le lendemain… Et puis, le 16 avril, ce coup de téléphone à 7h du matin… qui vous annonce que son coeur n’a pas tenu. Suivent des jours de sanglots, de hurlements… Aujourd’hui, un mois après, je n’arrive pas à pleurer, je l’appelle pour qu’elle revienne, j’essaie de lui parler, mais je n’arrive pas à la voir, je n’entends plus le son de sa voix, et je ne sais si c’est une réaction au choc, mais j’ai perdu l’odorat, je ne peux même plus sentir son parfum, j’essaie de ranger ses affaires mais je renonce rapidement (si elle voyait l’état de ses armoires! elle qui était si ordonnée!), je mets dans une boite toutes les petites choses auxquelles elle tenait (j’ai retrouvé des dessins que je lui faisais enfant). Je reste tout  »étonné », un mois après que moncoeur bat encore. Dans mon esprit, il devait s’arreter de battre en même temps que le sien. Ma mère était au centre de ma vie, elle lui donnait du sens, le cordon a été rompu avec son départ. mes propos vous apparaissent certainement confus, mais vous l’avez écrit, il me faut parler d’elle. Merci

  22. Bonjour Sylviane,
    Cela fait 9 jours que j’ai perdu ma grande sœur qui se battait depuis presque 10 ans contre un cancer.
    Elle avait 39 ans, 2 filles de 12 et 19 ans….
    Je vis un anéantissement complet. J’étais la lors de ses derniers instants avec mes parents, ma tante
    et ma petite sœur. Je ne pensais pas si mal vivre de l’avoir accompagnée jusqu’à son dernier voyage (bien que je ne regrette pas qu’elle ait été entourée des personnes qu’elle aimait).
    Ses funérailles étaient mercredi dernier. Je réalise que c’est fini. Comment vivre après cela ? On vivait au rythme des angoisses et des soulagements depuis tout ce temps et la, on n’a rien pu empêcher…
    J’ai 1 mari et 2 filles, je me raccroche a eux ainsi qu’à mes parents, ma petite sœur et mes nièces.

    On parle peu de la souffrance lorsqu’on perd un sœur : pourquoi elle ? Une partie de moi est partie avec elle. C’est intense et horrible.

    Voilà, j’ai besoin de parler d’autant plus que je me sens impuissante face a la détresse de mes nièces.

  23. Bonjour,
    J ai perdu on papa il y a deux mois. Nous avons apris son cancer en mai. Il avait 53 ans.
    Il nous a tellement donné des messages encourageant que nous avions je crois oublié que cette maladie pouvait nous le prendre. Et pourtant c est ce qu il c est passé.
    Il etait venu passer quelques jours à la maison pour rencontrer ma fille qui à aujourd hui 3 mois. Il aura eu le temps de lui donner un biberon. Mais finalement il etait tellement épuisé que je le dis aujourd hui qu il n a pas pu en profiter. Et moi je n ai pas pu profiter de lui.
    Papa est resté deux semaines à l hopital et les medecins ont finit par debrancher les machines qui l aidait a respirer. Le matin meme il etait conscient encore mais nous ne pouvions communiquer avec ses tuyaux qui l empechait de parler et il etait trop faible pour ecrire.
    Evidemment je lui ai dit que je l aime et je suis restée à son chevet jusqu au moment où il nous quitte.
    Il me manque tellement. Il ne verra jamais ma fille grandir.
    Toutes les nuits je pleure, je ne dors pratiquement pas. Maintenant que le coté administratif est fait j ai l impression que je m ecroule.
    J ai peur de repondre au telephone pour qu on me parle encore de documents à completer.
    Et je ne vois pas comment surmonter son absence. C etait lui la personne que j appelai quand ça allait ou que ça n allait pas et quand j avais des questions. Maintenant je me sens seule, malgrès les personnes qui m entourent.
    Et effectivement on se rend compte que le sujet est tabou…

  24. Bonjour merci d avoir partager cet article je m appelle rafik j ai 25 ans sa fait un peu plus d un an que j ai perdu ma mere je l ai vu combattre le cáncer pendant 6 ans elle en a eu plusieurs 4 pour etre precis elle s est retablie les 3 premiere fois mais pas a la 4eme je l ai vu souffrire … je l ai vu mourire … je l ai enterrée… c est terrible je n arrivent pas a m en sortire je suis passer par les etappes citées dans votre article mais j en suis toujours a la 4eme etappe je suis ronge de l interieure la tristesse l amertume la solitide me detruisent jour apres jour je n arrives pas a prendre des decisions je ne travailles pas j ai arreter mes etudes comme a dit jaques brel j ai tout simplement mal d etre moi meme l alchol n a pas pu me faire oublier ma famille ne me comprends pas mes amis m ont abondonner personne ne veut m aider meme pas spirituelment ni les hommes de Dieu ne savent me repondre comme avant j etais croyant et meme praticant aujourd hui je ne sais meme plus si je crois encore je suis encolere certes contre tous le monde mes souvenirs mon passe mon enfance c est ma mere et des que je m en rappelle c est comme des coups de poignard dans mon coeur qui ne me tuent pas sa fait seulement tres mal une douleurs qui ne peut se voir mais je la sent tout au fond de moi … que faire ? je ne sais pas j ai meme songer au suicide mais apparament je suis meme trop lache pour sa … d ailleurs je ne sais meme pas pourquoi j ecris tous sa peut etre un dernier cris de desespoir, parceque c est ce que je suis desesperer sa fait mal de grandir et d affronter les realites tout etait tellement plus simple quand ma maman etait la j avais des revés un but dans la vie j etais heureux de vivre … elle est partie en eteignant la lumiere deriere elle la lumiere de son sourire de sa bonne humeur de sa joie de vivre elle ne meritait vraiment pas je n est meme plus le courage d aller au cimtieres pour lui rendre visite … je ne peux pas vivre sans elle, elle est tout pour moi

  25. Rafik,

    moi aussi j’ai vu souffrir ma sœur et je l’ai vu mourir. Je suis profondément triste de l’intérieur, mais elle nous avait fait lui promettre de vivre. Alors…. je tente de me reconstruire et j’arrive à sourire, même si elle me manque profondément.

    Je suis aussi croyante, et je me suis faite aussi la même remarque : les croyants vous abandonnent vite, même si vous quittez quelque temps le chemin de l’Eglise…

    Après, votre mère, n’aimerait pas vous voir mourir, ni la rejoindre maintenant.
    Vivre n’est pas de la lâcheté, mais du courage.
    Je pense que vous souffrez trop pour vous les mains tendues.

    Je comprends ce que vous vivez et ressentez à 4000 %, car ma sœur est partie il y a bientôt 5 mois.

    Mais sincèrement, et je le crois, vous devez vivre et apprendre à être heureux par amour pour votre mère et pour l’honorer. Et elle doit être auprès de vous et doit espérer vous voir sourire de nouveau.

    Ne vous laissez pas aller au plus profond du gouffre. S’il le faut, faites-vous aider par des médecins ou des associations.

    Je vous souhaite beaucoup de courage.

  26. Cindy, je vais écrire un article sur le deuil j’espère que ma petite expérience vous aidera … un peu mais c’est très dur

  27. Bonjour Sylviane,

    J’ai une question: J’ai 23 ans et j’ai perdu mon père il y a 1 an et demi, et même si pense avoir bien géré mon deuil, je suis en train de demander après lecture de votre article si au fond je n’ai toujours pas accepté sa mort.

    En effet, j’ai toujours du mal à en parler aux autres sans que l’émotion ne s’empare de moi. J’évite au maximum de parler de mes parents mais les questions des camarades finissent tôt ou tard par arriver 🙁 Je n’arrive pas à assumer publiquement cette perte du fait de mon jeune âge, je ne me considère pas comme orpheline et je ne veux pas être perçue comme « amputée d’un membre ».

    Aussi, j’ai toujours cru en la vie après la mort et pour moi il est simplement parti dans l’Autre Monde, et même s’il n’est plus là physiquement, je ressens encore sa présence. C’est pourquoi, je ne vois pas en ce qui concerne l’utilité d’aller sur sa tombe (je n’y suis d’ailleurs jamais allé, je ne suis pas attachée aux rites, j’ai fais le choix de ne pas voir son corps ni d’assister à l’enterrement) sa mort physique n’est pour moi que superficielle.

    Je voudrai savoir ce que vous en pensez.

    Autre chose: Depuis ce décès, je suis très angoissée à l’idée de perdre de ma mère, ou pire, de partir avant elle (elle est pas mal dépendante et a besoin de moi) que faire pour me calmer ?

  28. Bonjour,j’ai beaucoup aimée votre commentaire et ma aidée a comprendre certaine chose. Mon père est mort il y a 2 mois et j’ai toujours du mal à comprendre, il avait un cancer des poumons, il vivait chez moi avec ma fille et mon mari, je m’occupait de lui mais je me demande si j’ai fait ce qu’il fallait. J’ai du mal à dormir et quand je crois que tout va bien le stresse reprend le dessus, j’ai peur, j’enveu à certaines personnes et à moi même. Merci pour les conseils que vous porrez m’apporter.

  29. A Coupigny:
    Bonjour … Je ne trouve pas les mots pour tenter de vous apaiser car il n y en a pas… Maman est décédée en
    Novembre 2012 et ca passe pas… Ca passera jamais.
    Je sais la détresse dans laquelle vous êtes et personne ne peut comprendre votre douleur …
    J ai pris des anti depresseurs jusqu a il y a peu car je n arrivais pas a vivre avec cette douleur… Cette boule au ventre la nuit… Le jour … A se dire  » elle est partie, c est horrible »…
    Je suis en fin de grossesse elle ne connaitra jamais mon enfant. J ai la rage au ventre, je trouve la vie injuste.
    Lorsque je flanche je me dis que pour elle j ai pas le droit de perdre pied… Elle a laisse un vide immense que ni le temps ni personne ne comblera.
    Mon copain me disait il y a peu  » et maintenant c est bon ca fait plus d un an » sous entendu  » pas la peine de pleurer » jme suis vue lui sauter a la gorge … Je ne lui en veux pas mais c est simplement pour vous faire comprendre que c est votre deuil et qu il vous faudra 2 ans ou bien 10 ans, pour vous en remettre un minimum. C est votre histoire et vous allez vivre avec.
    Je vois une psy aussi. Je sais pas si ca m aide vraiment … Apres y a les paroles toutes faites  » elle est la, elle est a cote de toi et veille sur toi », parfois j y crois et parfois je suis en colère et je me dis que le résultat est qu elle n est plus la et que je ne peux plus l appeler, la voir etc
    Pensez a vos proches et faites au mieux avec le peu de force qu il vous reste
    Je suis la si besoin Cindy

  30. Cindy pareil que toi je viens de perdre ma maman d un anévrisme elle aurait eu 68 et moi j en ai à peine 40!!!! La vie est cruelle ça c est passée si subitement on a espéré après une opération de 6h malheureusement son état c est dégradée quelques jours plus tard c est affreux ce qui nous arrive c était le pilier d une grande famille ,toujours dispo pour ses enfants petits enfants et très peu profiter pour elle , aujourd’hui je suis a l arrêt depuis 3 semaines je travaille dans le commerce aucune force de faire face a tous ces clients est ce que comme moi vous avez eu beaucoup de mal à retravailler

  31. Bonjour à tout le monde,

    Voici une vidéo récente que Rosemary Altea a mise en ligne. Elle est médium est aide les familles à recevoir les messages des défunts.

    http://youtu.be/f69iRYI15_8

    En espérant que vous comprenez l’anglais. Dans cette vidéo elle est en contact avec la fille qui est décédée subitement et fait passer le message aux parents attristés, qu’elle est toujours bien là et qu’elle a sa mission à poursuivre là où elle se trouve.
    Sinon lire les livres de Rosemary disponibles en français.

    Vous souhaitant de recevoir toute l’aide dont vous avez besoin.

    Emmanuelle

  32. Bonsoir,
    Tout d’abord merci pour cet article qui m’as permis de me liberer d’un poids énorme lié à ma culpabilitée..

    Cependant j’ai une question pour vous, j’espère que j’obtiendrais un début de réponse

    J’ai ma meilleure amie qui suis un cursus scolaire qui comporte une énorme charge de stress lié au travail. Et une de ses amies est atteinte d’une atrophie pulmonaire. Bien qu’elle en ai parlé à son entourage, les médecins ne seront pas capables de repoussé son manque de vitalité. Voici ma question : dans le cas où ellepourrais être hospitalisée pour un cas grave, dois-je informer ma meilleure amie le jour même, même si elle a des épreuves importantes pour la poursuite de sa vie, ou bien devrais-je attendre plus tard en ayant le remord de lui annonce en retard ?

  33. Bonsoir .je vous expose mon problème. voilà mon homme vient de perdre son père du cancer aux poumons y a une semaine. depuis il se pose beaucoup de question. il remet en cause notre vie de couple. Sa fait 8ans que l’on est ensemble.on a deux enfants. il a l’air de plus être avec nous. il est éteint. il me dit que tout se mélange dans sa tête. il veut faire un break entre nous. alors qu il me reproche rien. c’est lui qui sait plus où il en est. voilà ma question. quesque je dois faire ? je suis complètement paumée. merci de votre aide. si vous avez connu cette situation

  34. Bonjour, j’ai perdu ma mère en octobre l’année dernière à 48 ans ( carcinome de l’estomac) et depuis plus rien ne va. Après la colère dû à l’incompétence des médecins, maintenant je suis pris de douleurs au niveau de l’estomac des douleurs dans le bras gauche. je suis allez au urgence pensant a un problème cardiaque après examens ils m’ ont dis que tout est normal, je dois passer un fibro début juillet afin de peut être trouver quelques choses. depuis que je sais que j’ai ce rendez vous j’ai des douleurs dans la mâchoire ainsi que des violents mal de tête mais sur la partie arrière du crane. je me demande si ce ne sont pas des douleurs généré par mon cerveau je ne sais plus quoi faire. pouvez vous m’aider ?

  35. Bonjour Sylviane,
    Mon frère (57 ans) m’a parlé brièvement d’un grain de beauté qui dégénérait méchamment et m’a fait comprendre en 2 mots et une moue, qu’il ne se soignerait pas. Nous n’avons pas l’habitude de discuter entre nous, je n’ai pas osé posé des questions. Auj. je suis dans une angoisse de chaque instant. Je ne peux en parler à notre mère qui est diagnostiquée souffrant d’Alzheimer. Ma vie a basculé ce 25 juin 14. Que puis-je faire pour accompagner mon frère sans m’imposer? Merci de votre aide. (Je n’ai pas de blog)

  36. Bonjour
    Je viens de perdre mon papa il y a un mois suite à un cancer. Je l’ai accompagné jusqu’au bout. Il avait 82 ans et je le croyais immortel. Votre article correspond à ceux j’ai ressenti. Je ne suis pas pratiquante et pourtant j’ai trouvé du réconfort dans la prière. Aujourd’hui je repasse en boucle tous les évènements depuis sa
    maladie jusqu’à sa mort y compris les instants passés auprès de lui jusqu’au moindre détail. Je vous remercie de m’avoir aidée avec votre article à identifier les différentes phases du deuil et à ne pas culpabiliser de pleurer une personne de 82 ans alors que d’autres meurent si jeune.

  37. Bonjour
    Après un triple pontage le 12 juin, jour de sa fête, mon mari se remettait bien. Lundi dernier, il est encore allé à l’ hôpital faire ses exercices de rééducation et les infirmières disaient que tout allait bien. Puis, lundi soir à 19h30, il est monté dans la salle de bains et là, je l’ ai entendu crier, je suis arrivée en courant et j’ ai juste pu le retenir de tomber et l’ allonger sur le carrelage avant d’ appeler les secours.
    1heure et un scanner plus tard, le verdict est tombé : AVC massif sur le tronc cérébral, le pire!
    On l’ a aussitôt mis en sommeil artificiel et il ne s’ est jamais réveillé. J’ ai passé toute la semaine dernière entre espoirs et désespoir et vendredi après un dernier scanner, les médecins ont décidé d’ arrêter les traitements.
    Samedi matin, je suis arrivée dans sa chambre à 11h et il s’ est étaint à 11h05. L’ infirmière m’ a dit qu’ il m’ attendait pour partir.
    Il sera inhumé demain et je me demande déjà comment je vais faire pour vivre sans lui. C’ est trop dur, je n’ y arriverai jamais…..

  38. Bonsoir moi j’ai perdu mon papa il y a 5 ans agé de 59 ans. Moi j’en est actuellement 25. Mon papa les pompiers avaient du l’emmener en charnière et je n’ai pas eut le temps de lui dire aurevoir. Je m’en veux aussi de ne pas lui avoir dit assez que je l’aimer au lieu de dire ne mange pas comme ça et lui faire toujours des remarques. Un jour il à sortit comme ça  » Bientôt vous ne me verrez plus « . Un ans après lui c’est mon grand père que j’ai perdu et le même jour ou mon petit cousin de 1 ans est né puis encore un ans après soit une semaine avant noel 2013 j’ai perdu c’est ma grand mère que j’ai perdu. Pour mes grands parents j’ai pu leur dire aurevoir et j’étais très triste. Depuis la perte de ces proches n’ayant pas connu mes grands parents du côté de mon père je sens un changement de comportement chez moi. Je suis énervée quand ont me donnent certain ordres, j’ai des pensées qui me viennent comme vouloir être méchante alors qu’en fait je ne le suis pas du tous. Je suis aussi stressée par la recherche d’emploi en tant que débutante n’ayant pas d’expérience car j’ai arrêté mes études après le bac stg suite à la perte de mon papa. Par moment quand je suis très triste je me laisse aller et d’un autre j’arrive par moment à vouloir me battre mais cela tourne en imprévu ou échec comme postuler à des annonces déjà prises, sans réponses. Comme le fait de ne pas pouvoir partir en vacances comme le font chaque années des membres de ma famille, le fait d’avoir du me sacrifier de pratiquer l’équitation car cela coûte trop cher et j’ai tiré un trait la dessus. Pendant qu’il y en a qui sont très riche et vont s’acheter tous ce qu’ils veulent mais la vie des proches n’a pas de prix. Surtout que ces trois poches sont parti dans le même service hospitalier qui n’est pas bien réputé pour ses qualités de soins et j’en veux à des infirmiers qui m’ont choqué comme celle qui à dit à mon grand père lorsque je l’ai vu à l’hôpital pour la dernière fois  » Mr manger car j’ai pas envie d’avoir vôtre mort sur la conscience « . Il ne manger pas car il n’y avait pas de sel mais se régalé sur la soupe. A part que la il était sous oxygène et le cachet ne passer plus. Alors un conseil que je peux vous donner. N’écouter pas toujours les médecins si vous savez qu’un proche n’a plus d’espoir de s’en sortir. Faîtes lui profiter de ces moments et ne le privée surtout pas de quoi que ce soit comme ci il a envie de chocolat, de manger des gateaux sucrés. Je vous assure laisser le se régaler ou partager l’un de ses repas en mangeant un peu dans son assiette. Couvrez le de bisous, calins et dîtes lui ce que vous avez sur le coeurs, une phrase comme  » Je t’aime de tous mon coeur, lisez lui un poème demander lui s’il veut rejoindre quelqu’un quand vous devez faire un choix entre laisser partir une personne ou lui faire subir des opérations. Pour mon papa je l’ai su que le soir qu’il était parti et il me manque beaucoup tous comme mes grands parents.

    Donner de l’amour à tous ceux que vous aimez tant qu’ils sont la et ne vivez pas pour le regard des autres qui jugent vôtre aspect physique se moquant de quelque chose comme vos cheveux, vôtre façon de vous habillez, vôtre poid car changer c’est un peu délicat et moi j’ai subit de l’harcélement morale au collège et lycée. Je peux vous garantir que tous cela vous pourris la vie. Le plus dur quand ont perd plusieurs proches c’est qu’on préfère garder tous pour sois-même quand c’est vraiment douleureux. Ont aimerait que les membres de nôtre famille nous consolent d’eux même rien qu’en nous prenant dans les bras et nous rassurer mais souvent c’est le contraire qui se produit et l’ont se sent seule dans sa chambre. Le plus dur c’est de savoir vivre et lutter car moi je stress quand je prend des cours de conduites et je manque souvent d’attention à pleins de truc comme traversée sans regardé, avoir plusieurs oubli, un gros manque d’attentions à ce que des personnes pourraient nous dire, être stresser à se demander si vous allez arriver à surmonter cela et trouver un emploi. Il arrive que maman et moi faisons de grosses dépressions, que l’on se dispute car quand elle élève la voix sur moi j’ai tendance à crier ma colère et la haine d’avoir perdu mon papa me pousse à me rebeller par moment alors que je suis une fille sympathique qui demande beaucoup d’affections. J’adore les chevaux et le domaine de l’informatique. Je soutiens les autres personnes qui ont aussi perdu des proches surtout quand ont est jeune car il m’arrive de dire des insultes et de me calmer en disant que mon papa etmes grands parents j’ai envie qu’il soient fier de moi et me dire qu’ils sont toujours la par des signes comme une fleur qui apparait de la couleur préférer d’un proche, quelque chose en forme de coeur, des imprévues. Ne pas hésiter à parler avec les personnes qui nous manquent carrément dans nos rêves oui c’est court mais vous pouvez dire quelque chose, leur poser des petites questions et demander de voir des proches que vous avez perdu en pensant très fort à eux au moment de rêver et vous verrez que cette instant peut faire du bien de les voir assis en face de vous, de leur faire des calins alors qu’en fait dans vos rêves vous pouvez contrôler quelques gestes, paroles, pensée c’est un instant magique et c’est à vous de l’imager en rêvant et vous serez surpris de voir vos proches vous parlez aussi. Essayer de leur parler à travers les rêves et savourez ce court instant de bonheur avant que le réveille vous rappel à la réalité de la vie. Dîtes vous que de toutes façon ils sont heureux quelque part dans le ciel et que vous pourrez les retrouver plus tard. En espérant que mon message pourra aider aussi certain d’entre vous. Bon courage à tous ceux qui comme moi ont perdu des proches.

  39. Bonjour Fiona et merci d’avoir le courage de partager avec nous votre douleur et votre révolte aussi de certains évènements

    Faire notre deuil comme il se dit demande du temps et quand nous devons surmonter la perte de plusieurs personnes en même temps nous fait « tanguer » sérieusement et cela ravise tout un tas de schémas qui ne sont vraiment pas drôles ça je connais aussi hélas et seul le grand « cicatriser » qu’est le temps nous permet àç un moment donné de prendre du recul sans éclater en pleurs dès que nous pensons à ceux qui sont partis

    Du temps oui et certains petits trucs dont je parle dans l’article ci-dessous

    http://sos-stress.com/faire-votre-deuil-quelques-techniques-peuvent-vous-y-aider/

    Bon courage

  40. Bonjour. Moi j’ai perdu ma mere il y a un an tres brutalement on ne savait pas quel été malade .et un soir elle fait un malaise mon pere et mon frere l’emmène au urgence et 2h plus tard elle été parti elle avait 56 ans . J’étais toute jeune maman d’un garçon et il y a 4 mois c’est mon père qui est parti .il avait un cancer des poumons au stade 4 . le cancer a ete diagnostiquer 2semaine avant qu’il décède.
    Depuis je pleurs tous les jours .
    Je n’est pas d’ami car trop déçu dans le passé.
    Dc je ne parle pas de la souffrance que j’ai. Les gens pense que je suis forte pour surmonter tout sa mais j’essaye de faire croire sa .j’ai l’impression que je ne pourrais jamais surmonter la mort de mes parents et depuis j’ai toujours peur de perdre mon compagnon et mon fils .

  41. Bonjour,
    J’ai lu la plupart des messages et je suis en pleurs… Mon père est en soins palliatifs à 800 kilomètres de moi. Il ne mange plus depuis 12 mois et ne supporte plus la poche alimentaire qu’on lui passe. Je suis perdue. Je ne supporte pas l’idée qu’il se dégrade, je ne peux pas tolérer ça… J’ai l’impression d’être impuissante et c’est inconcevable pour moi. Il ne parle pas vu son mal, je ne peux même pas l’avoir en ligne. En arrêt maladie depuis 1 an suite à un burn out dû au travail, c’est vraiment très très dur… Je dois bientôt aller voir mon père à l’hôpital et j’ai peut d’être submergée par mes émotions car je pleure beaucoup…

  42. Bonjour si somme moi vous avee recu un message d’ un super marabout n’ en tenez pas compte. Votre vie est deja assez triste et n’ importe quel escroc pourrait profiter de votre désarroi pour se remplir les poches!

  43. Bonjour,
    Voilà j’ai perdu mon mari l’an dernier et à peine 18 mois après c’est mon dernier fils qui est parti lui aussi après un combat de 11 mois contre la maladie..
    Je suis au fond du gouffre, je souffre d’hypertension, d’un stress intense que rien ne peut calmer et de dépression…je ne sais pas comment m’en sortir malgré les efforts que je fais pour, je me consacre à ses enfants en qui je me dis qu’il vit à travers, mais c’est très dur, même aller chez lui où je l’ai vu si malade est insoutenable..
    Mon mari me manque terriblement dans cette nouvelle épreuve, lui savait me rassurer me consoler et son absence est encore plus difficile pour ce nouveau deuil, je me dis qu’ils se sont retrouvés et qu’ils ne souffrent plus, mais c’est une impasse pour moi…et l’inquiétude pour ceux qui restent est présente tous les jours…

  44. Ca fait du bien de lire qu on est pas seule ca fait 4ans que j ai perdu mon papa et je commence seulement a revivre et ce n est pas toujour simple je n y croyais pas impossible il mentait en me disant que c etait des soin paliatif (et pourtant je suis aide soignante) il est mort dans mes bras j ai senti son coeur s arreter la vie s en allercde son corps j ai cru mourir en mm temps je suis passé par tout les stades et j ai l impression que certain stade ne sont pas completement digere il m a dit 7 ans avant qu il avait 1 cancer et qu il ne souhaitait pluscen parler 5ans apres on m a laché qq info impossible de cacher la chimio mais qu il etait en remission que tout irai bien que des mensonges pourquoi pour me proteger?? Sauf que tout ca a agit sur ma vie personnel j ai le sentiment et la preuve que bcq de personne de ma famille m ont menti sur d autres sujets quand on ouvre les yeux ca fait mal a un point que l on pense a mourir pourquoi vivre pour souffrir? Pour voir tout ceux qu on aime mourir? J y etais presque jamais je ne suis tombee si bas je n arrivait mm plus a penser a mes enfants je n avais aucun soutient alors que j ai un mari une mere j ai realisé que ma souffrance fatiguait les autres impuissant ou pas les mots …. j ai envie de dire c est facile!!!
    aujourd hui je leur en veux de ne pas avoir ete present peut etre que je n aurais pas entendu mais j aurais au moins senti que je n etais pas si seule surtout qd vous perdez l homme le plus important de votre vie j ai du mal a me reconstruire comme si je ne savais plus qui je suis je suis seule maintenant je sais que peu importe le pbl je n ai que moi pour me relever j essaie juste d honnorer ce qu il souhaitait et mm ca c est pas facile a porter merci ca m a fait du bien de lacher un ptit bout de moi

  45. Voilà maintenant quatre ans que j ai perdu mon père quatre ans de souffrance quatre ans a me demander pourquoi lui qu’à t’il fait pour mériter sa ? Il avait subit une greffe de cœur quatre ans avant de mourir et avait pourtant bien réagit à cette greffe les médecin avait dit qu ils n avait jamais vu quel qu un se remettre aussi vite d une greffe .j avait 17 ans je me rendait pas compte de se qu’il subissait j etait une gamine inconsciente et j ai l impression que je n était vraiment pas la pour lui .un jour il es partit de chez moi le matin je n ai même pas eu le temps de lui dire au revoir car j était trop occuper a dormir

  46. Voilà maintenant quatre ans que j ai perdu mon père quatre ans de souffrance quatre ans a me demander pourquoi lui qu’à t’il fait pour mériter sa ? Il avait subit une greffe de cœur quatre ans avant de mourir et avait pourtant bien réagit à cette greffe les médecin avait dit qu ils n avait jamais vu quel qu un se remettre aussi vite d une greffe .j avait 17 ans je me rendait pas compte de se qu’il subissait j etait une gamine inconsciente et j ai l impression que je n était vraiment pas la pour lui .un jour il es partit de chez moi le matin je n ai même pas eu le temps de lui dire au revoir car j était trop occuper a dormir

  47. Voilà maintenant quatre ans que j ai perdu mon père quatre ans de souffrance quatre ans a me demander pourquoi lui qu’à t’il fait pour mériter sa ? Il avait subit une greffe de cœur quatre ans avant de mourir et avait pourtant bien réagit à cette greffe les médecin avait dit qu ils n avait jamais vu quel qu un se remettre aussi vite d une greffe .j avait 17 ans je me rendait pas compte de se qu’il subissait j etait une gamine inconsciente et j ai l impression que je n était vraiment pas la pour lui .un jour il es partit de chez moi le matin je n ai même pas eu le temps de lui dire au revoir car j était trop occuper a dormir

  48. J ai perdu mon fils le 5 févier je suis très malheureuse et 15 jour après j ai perdu maman je suis dans un trous noir

  49. Merci pour cet article si bien écrit, je précise quand même que ces étapes décrites ne sont pas « obligatoires ». Le deuil est un processus encore trop méconnu, j’espère que ce dossier pourra modestement compléter votre article et aider à sensibiliser, à mieux comprendre ce que traversent les personnes en deuil et ainsi éviter certaines maladresses encore trop présentes : http://deuil.comemo.org/traverser-le-deuil
    Encore merci pour votre travail.

  50. Bonjour Jean-Jacques

    Merci pour votre visite sur ce blog et l’article dont vous avez eu la gentillesse de mettre le lien

  51. Bonsoir ,
    J ai lue la pluspart des temoignage et je me reconnait dans pas mal d eux .Moi j ai perdu mon frere ou comme je disais mon jumeau cela a etait tres dur car nous avions 16mois d ecart au jour d aujourd hui cela fait 2 ans et 7 mois qu il est mort dans des circonstances terribles a la suite d un accident de la route il avait 37ans etait bon vivant un tonton hors pair avec mes enfants un frere adorable meme si par moment il m embeter je l adorais j aurais fait n importe quoi pour qu il soit encore parmi nous .
    Je reviendre vous raconte mon parcours qui n est pas des moindres et tres long . La je suis sur le tel et mon pc est eteit mais promis demain je mets mon histoire actuellement je suis entre la phase 4 et 5 . A demain et courage on finira par voir reprendre gout a la vie sans culpabiliser tendrement a vous fanny

  52. Bonsoir,
    j’ai perdu ma petite sœur à l’age de 22 ans depuis 23 jours après un combat avec une maladie inconnu durant 9 mois. Elle a opéré pour la première fois le 5 janvier 2015. Durant ces 9 mois, j’été avec elle tout les jours à l’hôpital, heureusement que j’étais en chômage. Les deux derniers mois je rentre même pas chez moi, j’ai été avec elle 24/24. J’ai essayé mon max pour l’offrir tous qu’elle aime. Ils m’ont dis qu’elle va pas m’en-sortir. j’ai pleuré mais au fond j’ai dis « non elle encore la, elle va résister, elle va sortir ». Le 30/09 elle avait un problème de respiration, les médecins ont décidé de la faire dormir artificiellement pour régler ce problème puis la réveiller. la nuit son médecin m’a appelé pour avoir la permission pour faire une opération en urgence. Après 3 jours de coma artificiel elle est décédé 16:00 le 02/10. je l’aime comme-ci elle ma fille non pas ma sœur. Mais maintenant je sens que je suis entrain de l’oublier. Je vie comme d’habitude je sens qu’elle juste absente. lorsque je regarde son tombeau je sens pas ma sœur est la bas. Je sens que c’est pas juste que je l’oublie, que j’ai pu poursuivre ma vie facilement. Elle mérite plus que ça. Je sais pas comment que j’ai pas pleuré autant c’était ma petite sœur. Je n’arrête pas de se demander pourquoi je pleur pas, je suis pas triste et que je vais l’oublier comme ci elle n’a pas existé. Est ce que c’est normal de sentir ça ?

  53. Bonjour Jessica

    Bien sûr que tout ce que que vous vivez en ce moment c’est normal. Le deuil est quelque chose de très douloureux et chacun le vit à sa façon. Certains pleurent d’autres pas, certains se lancent dans un tas d’activités et d’autres restent prostrés. Chaque être humain est unique et vit la perte à sa manière. Ne vous culpabilisez pas vous êtes dans la 1e phase du deuil le déni, après vous passerez aux autres d’un coup ou petit à petit et c’est bien tout le monde réagit à sa façon.

  54. bjr

    je viens de perdre mon epoux le 11 novembre 2015 d ue crise cardiaque il avait 59 ans il me laisse avec 3 enfants (une fille de 16 ans, et des jummeauw de 13 ans qui sont autistes) je accepte pas qu il soit parti pour toujours on etait tres soude il y a une vide et je le voix partout et depuis qu il est parti j ai malau coeur si je n avais pas d enfants je l aurais deja rejoint je pleure tout le temps et en plus je mme retrouve seue dans une aison vide plus personne a qui parler car les enfants sont tous les 3 en internat

  55. Bonjour Christine,

    Croyez bien que je comprends votre douleur car j’ai vécu , comme je le dis dans cet article, des deuils successifs et je sais combien la perte d’êtres chers peut nous laisser complètement démunis et sans force. Que faire ? Comment réagir (quand nous le pouvons car souvent nous restons prostrés) ? Comment continuer à vivre alors que nos repères sont bouscoulés ou démolis ? Il n’y a pas de remède miracle chacun vit son deuil à sa façon. La seule chose qui est sûre c’est que le temps fera son oeuvre et sans oublier celui ou elle qui est partie, nous reprendrons la route et vivrons sans éclater en sanglots à la première parole que nous entendons sur ceux qui ne sont plus. Pas facile à imaginer quand nous nous disons : « il y a encore 8 jours, 1 mois il ou elle était là » . La première année demande beaucoup de courage pour continuer, heureusement vous avez vos enfants et ce sont eux qui nous permettent de tenir. Voyez vos amis, surtour ne vous isolez pas, occupez-vous le plus possible c’est ce que j’ai fait jour après jour et 24h par 24h

    Je vous embrasse Christine et n’hésitez pas à m’écrire

  56. Bonsoir,
    Je n’aurai jamais eu l’idée de lire votre article si ma mère ne l’avait pas partager sur FB, (oui j’ai une maman de 79 ans qui est dans le move ) quoiqu’il en soit je ne regrette pas car en le lisant je me suis surprise à sourire à plusieurs reprises, vous savez ce sourire qui veut dire  » oui , c’est exactement ça !! » Toutes les étapes que vous avez décrites je les ai vécu, et encore aujourd’hui .
    Ces dernières années , notre famille à ete durement éprouvée par la perte de plusieurs personnes , la dernière étant ma sœur à peine âgée de 49 ans .
    Je me suis toujours trouvée forte , je pensais avoir plus ou moins réussi à surmonter la perte de mon petit garcon lorsque j’avais 20 ans, puis depuis 2008 mon frère, mon beau-frère, mon père et en 2014 ma sœur , et là!!!!! Badaboum ! Tout s’effondre d’un seul coup. La  » goutte » de trop et tout remonte !! Et TOUS remontent !! Tout devient difficile , regarder une photo, évoquer un souvenir heureux , parce que c’est ceux là qui font le plus mal , se dire que  » plus jamais » on ne pourra revivre des moments comme ceux que nous avons vécus . Et la vie reprend son cour, car il le faut et puis un jour, une musique, une odeur, un mot fait que d’un coup d’un seul vous avez l’impression qu’un poids énorme est sur votre poitrine . J’aimerai pouvoir retrouver une once d’insouciance , pouvoir repenser à des souvenirs heureux et en sourire , ne plus détester noël , ne plus faire des photos durant des réunions familiales et me demander qui sera absent l’année suivante . Enfin tout ça pour vous dire que votre article m’a redonné espoir . L’espoir qu’un jour je pourrai, moi aussi, …. accepter et pour cela merci .

  57. J’ai bien aimé l’article. Il sent le vécu.
    Moi je suis dans langoisse la dépression. Ma grand-mère est atteinte de mesotheliome découvert en 2012. Elle avait été opéré et ils lui avaient retiré un bout dintestin.Ensuite ça allait bien elle faisait même des randonnées, sorties au resto,aller à la mer… mais c’est revenu et elle est retournée à Lyon pour se refaire opérer mais en plus on lui a retiré la vésicule biliaire, la rate et a été transfuser car anémie. Mais depuis ça ne va pas trop je la sens très faible elle vomit puis elle a très souffert concernant le drain entre les côtes pour évacuer le liquide entre les plèvres.elle va repasser une radio ce matin et si c’est revenu ce liquide elle dit ne pas vouloir refaire la vidange avec le drain.je suis très angoissée. Déjà ma famille n’est pas nombreuse c’est elle qui m’a élevé. Je n’ai qu’elle .je ne veux pas la perdre .en plus elle est à Lyon en ce moment moi vers Paris je ne peux pas la voir. C’est injuste tout ça

  58. Bonjour Angèle

    Oui la mort apparait souvent comme une injustice et ça nous révolte malheureusement nous n’y pouvons rien, pensez le plus possible à votre Grand-mère, envoyez-lui de l’amour téléphonez-lui, dites-lui combien vous l’aimez. J’ai interviewé il y a quelques heures, une personne qui a perdu son jeune frère sous ses yeux et son papa il y a 3 ans. Il a écrit un livre extraordinaire dont il nous parle dans l’interview qu’il m’a accordée et je vous conseille chaudement de l’écouter et si pouvez d’acheter son livre, cela m’aurait été d’un grand réconfort au moment des deuils que j’ai vécus (l’article paraitre le 29 mars ici et le 27 sur « les chemins de l’intuition.com »

  59. bonjour

    j ai beaucoup aimé votre article !
    ca fait bientot un an que ma maman est décédée d ‘un cancer qu’elle a lutté pendant 9 mois, je suis resté a ses cotés jusqu’a son dernier souffle , ça été très dur de l’a voir mourir à petit feu et souffrir . Je n’arrive pas à m’en remettre , elle était tout pour moi je n ‘avait qu’elle et on se sentais bien que toute les deux . Malgré ma peine j’ai essayé de faire ma vie mais je n y arrive pas je suis tout le temps triste , je repense au passé qui était tellement merveilleux avec ma maman!
    Je suis très peu entouré et soutenu . Quand j ‘essaye de parlé de ma douleur a mon copain il me dit tu n ‘est pas la seule a avoir des peines alors arrete de te plaindre 🙁 .Je vais le quitté d’ailleurs , et faire mon deuil toute seule ! Voila je me sens si seule que je voulais écrire mon histoire . Je n’ai pas d’amis et plus de famille car ma maman était toute ma famille !
    bon courage à tous.

  60. Bonjour,

    Oui c’est très dur malheureusement il faut donner du temps au temps, une amie a moi m’a dit la même chose quelques mois après le décès de mes parents. Dur dur seuls ceux qui sont passés par là peuvent le comprendre. Ce que je vous conseille c’est de vous trouver une ou plusieurs activités passionnantes et surtout d’occuper votre temps avec plein de trucs qui vous permettent de ne pas revenir à la douleur. Les passions c’est ce qui nous permet d’avancer, alors cherchez jusqu’à ce que vous trouviez vous verrez que ça aide bigrement. Bon courage

  61. Bonsoir,

    J’ai perdu ma mémé le 17/04/2016 qui est tout pour moi. j’essaye d’être forte, mais dès que j e me retrouve seule le soir quand tout le mon de est au lit (y compris le mari!) je me mets devant l’ordinateur, passe en boucle « sa chanson » (il y a de JJ Goldman), je pleure , je me vide, même si cela fait plus d’un mois qu’elle est enterrée (le 22/04/16). Je vais tous les samedis la voir au cimetière et cela me rend encore plus malade intérieurement. Elle laisse un grand vide dans ma vie même si je suis très bien entourée par mes marmots, mon mari et ma tante. Je ne sais pas vraiment si j’ai fait mon deuil, mais tout est compliqué….
    Bonne soirée.

  62. bsr,
    Franchement merci pour le soutien….. Je vous laisse tranquille!!!!! ciao!

  63. Merci pour votre article. Je m’y retrouve parfaitement.
    Mon mari est mort le 12/04/2016 après un combat de 6 mois contre le cancer. Il avait 49 ans et c’était mon 1er amour. Nous nous étions rencontrés il y a 34 ans.
    Il parait que j’avance vite car je m’étais « préparée » à le perdre en octobre 2015 déjà (le cancer avait déjà déposé des métastases à de multiples endroits.
    J’oscille entre les phases de dépression et d’acceptation. J’ai encore un fils de 18 ans à la maison, j’ai le droit de pleurer, mais je dois aussi me relever pour lui.
    Tout le monde me dit forte, mais cette douleur, comme vous le dites si bien, il faut la vivre pour la comprendre.
    Bon courage à toutes les personnes concernées
    Cara

  64. Bonjour Cara

    Vous savez les personnes de votre entourage sont généralement très ennuyées par le deuil nous ne sommes plus préparés en occident à la mort et elle gêne de ce fait. Tout le monde est bien intentionné mais seul celui qui vit le deuil peut savoir ce que c’est. Comme je vous comprends car entre nous personne n’est préparé vraiment prêt à laisser partir l’être cher; nous attendons tous un miracle car c le propre de l’être humain d’espérer et c bien comme ça mais quand le sale coup arrive non on ne s’y attend pas vraiment. Vous avez le droit de pleurer et même de beaucoup pleurer car les larmes sont importantes et même si on vous dit forte; cela n’empêche pas les larmes. Je suis de tout coeur avec vous

  65. Bonjour,

    Bel article.personnel d’autant plus..
    Je suis un retardataire, cela va faire 3 ans et demi (je compte pas bien..) que mon père est décédé. J’étais quasiment là, à son dernier souffle.. J’ai douté de ma douleur suite à sa disparition sa mort. Me demandant si je l’aimais, vu qu’après je ne pleurais plus. Instrumentalisation de mes émotions me disais je en bon névrosé que je suis..? J’ai passé ces deux dernières années tranquille. Allant parfois au columbarium.. Lui parler.. J’avais honte de parler donc je tenais un monologue intérieur..bon sang,il est mort. Il peut pas répondre..la honte en moi je vous dis..
    Puis ça allait..
    C’est à l’occasion d’une peine de coeur, qui s’annonce, qui se vit là.. J’ai encore des doutes, que qqchose surgit..de mes problématiques profondes.
    L’angoisse de disparaître dans le désir de l’autre. Cette femme que j’aime mais qui ne me « Rend » pas la pareil..Aie aie..C’est blessant, incontrôlable la douleur aiguë..
    J’interprète, j’associe..
    La perte du pater, mon pater resurgit..Je suis angoissé et de l’oeuf ou la poule,j’en viens à associer cette perte ds ce qui génère ds les deux cas ma douleur extrême.. L’une par le biais de cette femme, aussi hystérique soit elle, je suis attiré vers mais so’ indifférence me blesse… Je meurs ds son désir..Je vis cela comme le néant, blessure narcissique effroyable…
    Ne pas pouvoir aller sur le columbarium de mon père. J’attends d’avoir de bonnes nouvelles, job, etc..Pour venir le voir.. Prétexte rationnalisant.. Je le sais.
    Je l’ai perdu, j’ai honte MAINTENANT plus que jamais d’être un mauvais fils..
    Quelle phase ? Colère, culpabilité,…
    C’est violent.
    La perte me détruit..Je suis détruit de l’intérieur..

    Au-delà de la femme, ce qui joue qd même..On la choisit qd même..
    C’est la question du père, de son incorporation je dirais qui se joue là pour moi..
    J’ai mal à en crever, l’impasse est devant..là. J’ai peur de passer aux actes, je suis trop lâche pour cela..la rencontre avec un camion en roulant me conviendrait mieux..
    Que faire? Ça élaboré..et j’attends…? Même mon analyste je sais pas si ça pourra me sortir de cette impasse qui semble me faire jouir..
    Je voulais parler à qu’un..j’écris.
    La douleur est tenace et l’envie de crever est réelle.

  66. Actuellement mes grand-parents sont tout deux dans un très mauvais état, mon grand-père est un vrai légume et ma mamie va se faire opérer à un âge avancé avec beaucoup de chances d’y passer. J’ai donc été assez intéressée. Ayant toujours considérée mon grand-père comme un père et ayant des problèmes avec celui qui est mon père j’ai tout de suite comprise quelle importance pouvait avoir pour moi mon grand-père. Pour ma mamie c’est différent. Je suppose que même si je l’aime je l’ai toujours éclipsée au profit de mon grand-père, cherchant toujours à être avec lui plus que avec elle. C’est sur je suis malade à l’idée de le perdre mais je le sens quand même comme dans l’ordre des choses, je n’ai pas le regret de ne pas avoir été assez proche de lui. Pour ma mamie c’est le contraire, je crois que je l’aime autant que lui mais d’une autre façon. Du coup j’attends son opération avec une peur indicible grandissante en moi. Et si je la perdais sans lui avoir montrée à quel point je l’aime? Je suppose que la bonne idée serait d’aller la voir à l’hôpital, de profiter de ces instants qui peuvent être les derniers et peut être lui écrire un poème puisqu’elle aime tant quand je le fais, mais là encore je ne sais pas si se sera suffisant. Avez-vous des conseils?

  67. Bonjour

    C’est sûr qu’aller voir votre grand-père fera du bien à tous les 2; dites-lui combien vous l’aimez même s’il ne peut pas vous entendre apparemment. C’est très important de leur parler même quand ils sont inconscients et pareil pour votre mamie et là je vous rassure tout de suite l’un et l’autre savent combien vous les aimez ils le sentent parce que vous et moi savons que lorsque nous parlons avec le coeur les gens le sentent et, de la même manière parler avec le coeur même silencieusement leur parvient donc en résumé restez me plus possible avec eux et vivre le temps présent quand malheureusement ils passeront de l’autre côté vous commencerez votre deuil pour l’instant ce n’est pas le cas. Courage

  68. Bonjour,
    Merci pour votre article… on verra comment je m’en sors… on va tout faire pour s’en sortir.
    Dans mon histoire, mon père 67ans aujourd’hui, a fait un AVC en novembre 2015 alors que j’étais à l’étranger. À mon retour en France en janvier 2016, nous avons décidé avec mon conjoint de prendre mon père à la maison le temps de faire ses papiers retraite/ sécu et surtout qu’il se remette. Qu’il reprenne sa vie en main.
    Décembre 2016 : ses papiers sont faits, on lui a trouvé un appartement à 80m de chez nous, on lui a fait ses demandes d’APA… mais il a mal au dos. Tellement qu’il ne peut plus se lever. Il ne veut pas, mais on a pas le choix de le faire hospitaliser..
    Après 15jours de recherches, ils lui trouvent un cancer du poumon tellement avancé qu’il a des métastases un peu partout sur les os. Il est tellement amaigris et faible que les médecins pensent la chimiothérapie inutile, il n’aura même pas de biopsie.
    Donc aujourd’hui, je sais que mon père va mourir. Je ne sais pas quand, je ne sais pas quoi lui dire. Lui ne réagis pas. Il voit des chats dans la chambre sous l’effet des médicaments… ou de la tumeur qui serait montée au cerveau.
    J’ai 23ans et avec ma sœur on se bat pour qu’il se reprenne en main depuis des années. L’avc nous avait choqué mais la on pensait avoir réussi…. pendant un an, on a fait notre maximum ! Mais on ne peut pas tout contrôler.
    Je me prépare déjà à ce qu’il parte mais je culpabilise de « l’enterrer » trop tôt. Et en même temps, les médecins ne nous donnent aucun espoir!
    Comment vivre en attendant patiemment la mort?? Accompagner un malade quand il y a un peu d’espoir d’accord, mais la, je ne peux rien faire…
    Je suis désolée pour ce long roman. Finalement, écrire fait du bien.

  69. Bonsoir,
    Je connait parfaitement cette douleur, cette tristesse, cet affreux sentiment quand on perd quelqu’un de si proche, lorsque j’ai perdu ma mère d’un cancer il y a quelques années, j’ai pensé que c’était la pire chose qui pouvait m’arriver dans la vie, mais la vie a choisi de me faire gouter ce même sentiment amer, encore une fois, ma sœur qui me soutenait que j’aimais énormément, mon amie ma confidente, jeune belle joyeuse et pleine de vie, encore une fois emportée par un cancer, sa mort nous a brisé le cœur, a moi et a toute ma famille, toujours inconsolables malgré le temps qui passe,
    merci beaucoup d’avoir partager avec nous votre douloureuse expérience, la mort fait partie de la vie, c’est pour cela il faut savourer chaque instant chaque moment avec les gens qu’on aime
    mona

  70. Bonjour Mona

    la perte d’être chers se vit pour chacun d’entre nous de façon différente mais la douleur et le manque sont cependant pour tout le monde pareil. De vilaines moments vraiment et seul le temps en apaise les effets dévastateurs (dans mon cas bien sûr)

  71. Bonsoir j’ai perdu mon époux il y a presque 13 mois il allait avoir 54 ans,moi j’ai 41 ans plus j’avance et plus c’est difficile. Nous étions très fusionnel, il me reste mes enfants de 21 et 16 ans et demi. Je n’arriverai jamais à faire le deuil c’est trop dur de vivre sans lui

  72. Bonjour Sandrine

    Oui cela doit être très dur d’autant que vous êtes très jeune heureusement vous avez vos enfants et eux ont besoin de vous et cela va certainement vous aider

  73. Bonjour j’ai 18 ans et j’ai perdu mon papa le 12 avril 2013 et j’arrive vraiment pas à m’en sortir je dépense mon argent dans n’importe quoi aider moi s’il vous plaît

  74. Bonjour
    Je me reconnais énormément dans votre récit que je trouve tres bien écrit.
    J’ai 39 ans et j’ai perdu mon papa en 2008.
    Ma maman a aujourd’hui 83ans et n’a jamais été malade. Un peu comme vous je ne l’ai pas vu vieillir et je ne me suis jamais dit qu’il pouvait lui arriver quelque chose ! Elle est solide, c’est le pilier de la famille.
    Et puis il y a un mois elle a été transférée aux urgences car elle trouvait qu’elle perdait ces mots.
    Au final elle a 3 lésions au cerveau. On ne sait pas encore ce que c’est . Metastases, gliome?! …..
    je ne vis plus, je survis depuis un mois. Je ne dors quasiment plus et j’ai tres peur.
    Je suis dans la phase de marchandage!

    J’espère sincèrement sortir ce cette passe
    Et comme vous je pense à noel…….
    J’ai tellement peur …..

  75. Personnellement, je trouve toutes ces étapes absurdes. Les êtres humains ne sont pas des robots qui réagissent exactement de la même manière face à une tragédie. Tout dépend de leur état d’esprit (il y a des personnes plus fragiles que d’autres), de leur vécu (allaient-ils déjà mal avant la tragédie ?), de leur entourage (sont-ils très bien ou très mal entourés ?) etc…
    Les réactions dépendent d’un tas de facteurs différents.

    Personnellement, avant de perdre deux êtres chers en un an d’intervalle, j’étais déjà en grave dépression pour diverses raisons (harcèlement scolaire, hospitalisations traumatisantes en psychiatrie, rejets de personne aimées, dépendance affective terrible, sept ans de mutilation…)
    Oui, oui, tout ça avant de perdre 2 proches d’un coup, dont un qui était jeune et de manière brutale.
    Mon cas est-il comparable à une personne extrêmement heureuse, ayant plein de projets, et qui d’un coup perd un être cher ? Je ne crois pas…

  76. Il ne s’agit pas d’étapes absurdes mais de phases qui depuis de longues années ont été étudiées et chacun de nous passe par ces moments plus ou moins longtemps. J’ai vécu 5 pertes douloureuses en à peine 2 ans et j’ai aussi passé par les moments décrits chacun étant unique vivra cela d’une façon différente

  77. Ma maman (66 ans) est décédé il y a bientôt deux semaines. C’est arrivé deux mois après celui de mon père (68 ans). Mais c’est la mort de ma maman qui me fait le plus mal. On était très complice, on faisait pas mal de choses ensemble. Les journées se passe normalement, mais c’est dans les moments creux (ou je ne suis pas occupé a faire quelque chose) que les souvenirs viennent frapper à la porte et qui fait que la déprime se rapplique. C’est assez reçant donc peut-etre normal, mais est-ce que dans les semaines, les mois a venir, les souvenir font moin mal ? Et est-ce normal que j’arrive plus a me souvenir de certaines choses, surtout niveau dates (savoir si c’etait avant sa maladie ou apres etc etc)

  78. Bonjour Mickaël

    Je vous comprends puisque j’ai vécu la même situation et je vous mentirais si je vous disais que ce sera facile non, c’est loin d’être facile et personnellement l’émotion a « un peu » diminué » un an après leurs décès et puis petit à petit au fil des années – pour moi je le répète car pour certains ça va parfois un peu plus vite – je ne pleurais plus en parlant d’eux. Il y a maintenant 28 ans qu’ils sont partis et je pense toujours à eux deux et comme vous certains souvenirs se sont estompés juste après leur mort et sont revenus après. Ce que j’ai trouvé pour »moins souffrir » c’était de m’occuper avec des choses qui me passionnaient comme la graphologie, des formations etc au moins pendant ce temps-là je ne pleurais pas et je faisais tout un tas de trucs pour meubler mes journées de repos et surtout j’ai commencé à ne plus aller tous les jours sur leur tombe sur les conseils de ma psychanalyste mais le deuil est différent pour chacun même si les phases sont identiques pour tous

  79. bonjour, je m’appelle marie-pierre, et je viens de perdre mon compagnon d’un cancer où il a beaucoup souffert, j’étais la près de lui impuissante et cela fait deux mois et je suis inconsolable, je n’ai plus envie de rien si de mourir, car j’ai déjà mis en terre le père de mes enfants il y a 13 ans et demi puisqu’il s’est suicidé, ça a été très dur pour moi et mes enfants, et je rencontre cette personne au bout de 6 ans me redonne la joie de vivre, de me battre et la vie me le reprend, j’en peux plus.

  80. Bonjour

    Difficile pour moi de vous dire quoique ce soit tant votre douleur doit être immense la seule chose qui me vient ce sont vos enfants/ Heureusement vous les avez et dans les moments de grande douleur que j’ai traversés, penser à eux, savoir qu’ils n’étaient pas forcément auprès de moi mais vivants me remontait le moral et même si cela n’enlevait pas la peine que je ressentais face aux deuils qui me frappaient

  81. j’ai perdu mon mari qui venait de prendre sa retraite.La famille du liban a eu du mal a accepter la mort proche.Le plus dur a été d’affronter le frère de Beyrouth qui se voilait la face . »bon,il aura quatre chimios et ç’a sera bon,combien de temps ç’a va durer! » »je ne comprends pas mais pourquoi ».celà a durer huit mois.Mon mari était confus,l’autre ne se rendais compte de rien.Impossible de leur faire comprendre le décès proche et qu’ils viennent.J’ai finis par attraper un abcès au poumon,l’autre ne comprenait toujours rien.Les soeurs allaient a la mosquée pour qu’il vive,ce qui a fait rire les tchéchènes de mon quartier.Des gamins.Le frère s’est enfin décidé a venir a la fin,mais il fallait deux mois pour le visa.Les médecins ont voulu en faire la demande en urgence.Mon mari est mort sans voir la famille.Puis ç’a a été l’annonce.Le frère a hurlé de pleurs et toute la famille y est passée.Je me suis retrouvée en état de choc,seule en France,et j’ai questionné les musulmans du quartier. »mais on est comme vous,les chrétiens on sait que nous sommes de passage sur terre ».Une libanaise musulmane du quartier m’a dit que c’était la famille,et non la culture qui était particuliere,des enfants gatés,vivant en autarcie,bourrés de fric qui pensent que tout peut ètre dominés,mème la mort.J’ai coupé les ponts,je n’avais pas le choix,pour pouvoir faire mon deuil.Je les ais eu au téléphone,tout est sorti du fond des tripes,ce que je n’aurais jamais osés dire en temps habituel.Oui,je sais,j’étais habillée comme les domestiques du shri lanka puique j’étais hippie,j’ai fait la bise au chauffeur,car je ne savais pas qu’il y en avais un,je ne changeais pas de costards trois fois par jour,je n’allait pas faire de brushing deux fois par semaine,je faisais la bise a la photo de mon chien et seules les domestiques riaient ,j’ai fais tomber dans les pommes la belle mère en réclamant un joli petit tapis pour mon chien et c’était le tapis de prière,et pour finir trente sept ans plus tard,j’ai balanc’ au frère qu’il avait quinze ans d’age mental et que le chef chez moi,c’était moi.Je ne leur en veut pas,mais la coupure a été necessaire pour me reconstruire.

  82. Bonjour, je ne sais pas si quelqu’un lira ceci mais si quelqu’un le lit merci.
    Lorsque j’étais petite et que je n’avais encore ni frère ni soeur la personne dont j’étais la plus proche eta ma cousine Grace.On a 2ans de difference et elle est comme une grande sœur pour moi. Elle est compréhensive,gentille, belle… pour moi elle était parfaite.(elle était mon modèle) nous étions très proche malgré le fait que nous n’habitions pas le même pas le même pays ni même le même continent. On ne se voyait donc que pendant mes vacances scolaires lorsque je retournais là-bas, ce temps était tellement précieux pour nous que l’on avait convaincu l’école de me laisser aller en cours avec elle (ses vacances n’était pas les mêmes qu’en france). Nous avions décidé que l’on deviendrait médecin ensemble et que nous ouvririons un cabinet…ensemble.Un jours elle est tombée malade. Je n’est jamais su de quoi exactement car on ne voulait rien me dire( on me considèrait trop jeune), tous ce que je sais c’est quel n’allais pas bien. Mon père avait donc préparé tous les papiers nécessaires pour qu’elle puisse venir se faire hospitaliser ici en france (là-bas les médecins ne voulaient rien faire en disant que c’était trop risqué). Nous avons donc fait 17h de vol pour aller la chercher pour son premier voyage hors de son pays natal. Il restait encore quelques papier à arranger nous sommes donc rester là-bas 1semaine. Mais le jours avant notre vol;celui pour rentrer et donc 2jours avant son opération ; elle est décédé à l’hôpital après un dernier examen. C’était en 2008. Aujourd’hui,10ans après je n’arrive toujours pas à accepter sa mort elle n’avait que 9 ans et moi 7 pourtant la nuit je la vois encore, je me rappelle encore de nos discussions et de nos heures passées à dessiner. Je n’arrive pas à oublier. Il m’arrive encore régulièrement de passer la nuit à pleurer à culpabiliser, àme dire que j’aurais dû être à sa place, qu’elle méritait de vivre. Elle me manque et je sais que je ne la verrai plus.
    Si quelqu’un lit ceci merci, je voulais juste mettre des mots sur mes sentiments et les laisser quelque part où mes proches ne les verront pas.

  83. Bonjour Camille

    Vous savez le deuil est uniquement une question de personne. certains mettent 10 ans d’autres 20 mais il est important de
    ‘accepter l’inévitable cad que votre cousine est morte et ne reviendra pas du moins ici auprès de vous. je vous conseille fortement de lire les livres de Raymond Moody; Alexander Eben et tous les ouvrages qui parlent de la vie après la vie. Cela m’a beaucoup réconforté quand j’ai perdu mes parents

  84. Intéressant

  85. bonjour ,
    moi ça fait un peu plus de 2ans que j’ai perdu mon papa … le 11 janvier 2017 il est parti après un an de combat contre un cancer du pancréas , il avait 67ans.
    vous allez peut être rire de moi , mais il y’a pas un jour ou je ne pense pas à sa fin … ce 8avril on aurait fêter ces 70ans.
    ça fin à été horrible … je n’étais pas préparer à ça ! je le reconnaissait plus ! autant physiquement que psychologiquement …

    Depuis j’ai du mal à être heureux , à sortir avec mes amis , faire du vélo … c’est comme si une voix en moi c’etait installer et me fesait culpabiliser  » tu as pas honte d’être heureux » « tu as pas honte d’aller faire du vélo alors que ton pere n’est plus » est ce bizarre ce genre de réaction pour une personne de 36ans ?
    Une fois on s’est retrouver avec des amis à la plage , et quelques minutes après y être c’est comme si mon cerveau avait « sauté » , j’ai eu des flash , des souvenirs de mon pere qui m’apprenait à nager petit , des piques niques à la plage enfants , des partis de peche … je me suis sentis mal ! très mal ! au moins d’avoir du rapidement partir de la plage … au point d’avoir vomit !

    Son deces m’a mit aussi en face de question existentielle : qu’est ce que la vie ? si je venais à deceder jeune je n’aurais rien vécut de la vie, rien fait … si au contraire je decede vieux , j’aurais vu tout ce qui me son cher ma mere , mon frêre , mes amis disparaitre les uns après les autres.

    pour citer les paroles d’une chanson de louane : » je suis pas bien dans ma tête papa , j’ai perdu le gout de la fête papa »

  86. Bonjour Jérome

    Tout ce que vous écrivez est normal car un deuil est quelque chose d’extrêmement violent. La culpabilité, tout ce que nous aurions « pu » faire ou dire tout ce qui n’existera plus nous plonge dans un profond désespoir. Mes parents sont morts il y a 30 ans cette année et croyez-moi je pense à eux tous les jours. Je suis certaine que votre père aimerait que vous réagissiez et trouviez de l’intérêt à votre vie.

    Se poser des questions est un des côtés « positifs » du drame que vous vivez car plus vous allez recherchez un sens à votre vie et plus vous allez progressez sur la connaissance de soi et de la vie. Bon courage et croyez-moi « avec le temps  » comme dit le poème et la chanson la douleur s’éloigne et nous vivons en bonne intelligence avec ceux qui sont partis gommant tout ce qui ne nous convenait pas pendant leur vie terrestre et ne gardant que le meilleur.

  87. Bonjour,
    Pour moi, ma douleur est toujours là malgré le temps…
    J’ai 63 ans, ma mère est morte d’un accident, il y a 60 ans et mon père s’est suicidé quand j’avais 8 ans. Je ne leur en veux pas, c’est « la vie ».
    Depuis mes 20 ans, je souffre terriblement de ses manques de l’enfance, j’ai un trou immense dans le corps que je n’ai pas réussi à combler… et cela à gâcher mes vies professionnelles, de couple, de mère, d’amitiés… Personne ne comprend mes souffrances, même les professionnels. La résilience n’a pas fonctionné avec moi, pour qu’il ait résilience, il faut une main tendue…
    J’aime la vie, je suis sociable, j’ai de nombreuses activités… , mais, parfois, c’est tellement douloureux que je ne peux plus supporter cette souffrance que j’ai fait de nombreuses tentatives de suicide.
    Je cherche désespérément des personnes adultes orphelins dans leur enfance pour se comprendre, j’habite à Reims.
    Merci à toutes et tous de m’avoir lue.

  88. Bonjour Madeleine

    Il y a une thérapie qui donne des résultats extraordinaires c’est l’EMDR je l’ai pratiquée et sais combien elle peut être efficace. Cela vous aidera a mettre à distance l’émotionnel. C’est une thérapie rapide et qui est reconnue comme l’une des seules pouvant soigner le stress postraumatique

  89. Bonjour sylviane,
    Après deux divorces, une hystérectomie ne m’ayant pas permis d’avoir des enfants, le décès rapproché de mes parents et une carrière professionnelle qui s’est terminée par un harcèlement moral. J’avais retrouvé la sérénité et le bonheur auprès d’un homme que j’aime beaucoup et avec lequel je suis mariée…. Hélas mon mari est tombé malade (maladie d’Alzheimer) et les médecins de mon pas caché que son état allais s’aggraver sans que l’on puise y faire quoi que ce soit si ce n’est de le mette dans un Ehpad pour pouvoir le surveiller et essayer de remédier à d’éventuels « comportement gênants ». C’est malheureusement ce qui s’est produit : j’ai résisté pendant trois ans et demi à le garder près de moi à la maison, mais il y a six mois j’ai dû me résigner à le confier à une Hepad qui a très bonne réputation et je suis allée vivre tout près de lui dans un studio d’un foyer logement mitoyen de l’Hépad où est hébergé mom mari.J’ai vendu mon appartement qui constituait le domicile conjugal avec l’accord du Juge. Ainsi je suis très disposible pour mon mari mais je souffre baucoup de le voir diminuer et je comprends ce qui m’a été enseigné par FRANCE ALZHEIMER : le « deuil blanc », autrement dit l’acceptation de voir l’être aimé différent de ce qu’il était auparavant. En même temps que je subis tout ceci, je subis également les critiques acerbes, vexations, humiliations, reproches et mêmes grossièretés de la part de son frère et de ses demi-soeurs qui n’ont pas digéré que je l’aie fait entrer dans cet Ehpad où il est très bien traité et ce qui me permet de pouvoir dormir sans avoir à le surveiller 24 heures sur 24;sa famille se contente de lui apporter quelques sucreries (dont je l’ai, selon leurs dires, cruellement privé depuis trente ans !!!!!!!!!!). Lu juge m’a nommée tutrice à la personne de mon mari mais néanmoins sa famille n’a pas cru devoir me prévenir qu’ils le sortaient (de l’hopital où l’Ehpad l’a envoyé pendant deux mois pour essayer de remédier à ses comportements gênantes) pour fêter l’anniversaire de l’une de ses soeurs. C’est l’hôpital qui m’a prévenue…..
    Non seulement j’ai la souffrance, les problèmes mais je ne suis même plus traitée comme faisant partie de la famille. Merci des paroles de réconfort que vous voudrez bien m’adresser; car je ne sais plus comment envisager mon avenir si ce n’est dans une solitude terrible.

  90. Bonjour Martine

    Oui on peut vraiment dire que vous avez eu et avez eu votre lot de douleurs et de deuils. Je vous conseille chaudement de faire un travail sur vous afin de gagner confiance et estime de soi. Tout dans l’attitude de vos beaux-frères et belles soeurs dit qu’elles ne vous estiment pas. Comment les autres peuvent-ils nous estimer si nous-mêmes ne nous aimons pas inconditionnellement. Je sais de quoi je parle et viens juste de faire une video sur « comment ne pas sombrer dans la douleur » exercice que j’ai pratiqué lors des drames qui se sont produits dans ma vie. La 1re chose que j’ai pu comprendre grâce à un travail personnel sur mes croyances et mes pensées c’est que je n’avais pas une bonne estime de moi les autres le sentaient et agissaient en conséquence. Dès que vous serez affirmée les autres le sentiront et l’ambiance changera complètement. Je vous le garantis.

    Voici le lien du séminaire que j’ai mis en ligne et que offre à mes lecteurs. Faites-le. Prenez conscience de votre valeur. Prenez confiance en vous c’est essentiel. Tout cela parait un peu « bizarre » au début mais croyez-moi c’est la solution pour que les autres vous traitent avec respect. Soyez bien sur que votre mari sent et sait ce que vous faites pour lui. C’est très important qu’il soit bien et vous faites tout pour lui oubliez sa famille de jaloux car c’est toujours de cela dont il s’agit.
    http://sos-stress.com/decouvrir-le-saboteur-a-change-ma-vie-et-peut-transformer-radicalement-la-votre/

    https://www.sos-stress.com/comment-ne-pas-sombrer-dans-le-desespoir-apres-un-deuil/
    Bon courage et n’hésitez pas à m’écrire
    vous trouvereez aussi sur ce blog de nombreux articles sur l’affirmation

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