La semaine dernière nous avons vu combien il est douloureux pour les enfants de se « construire » quand ils ont été rejetés par leurs parents.

Les séquelles peuvent être dévastatrices pour l’enfant qui, devenu adulte,  arrivera toujours à se mettre dans des situations de rejet de la part de ses employeurs, amis, familiers enfin partout. Cet adulte sera souvent névrosé (j’en sais quelque chose) et sera rarement devenu quelqu’un d’heureux et de bien dans sa peau  …

ALORS, Y A-T-IL UNE SOLUTION OU PAS ?

Adulte épanoui

Adulte épanoui

LES ENFANTS REJETÉS PEUVENT-ILS DEVENIR DES ADULTES ÉPANOUIS ?

Les enfants qui se sont sentis rejetés vont souffrir du sentiment d’abandon qui est l’une des grandes blessures affectives, cad qu’ils …

abandonneront souvent leurs partenaires plutôt que d’être abandonnés,

souffriront d’une grande insécurité,

pourront devenir de grands angoissés chroniques et stressés,

souvent sur le qui-vive, ils pourront devenir agressifs, marginaux

auront bien sûr du mal à s’accepter, douteront de leur valeur (d’où souvent une auto-estime proche de la colle à moquette)

seront souvent des dépendants affectifs avec une impossibilité à rester seuls

auront besoin d’avoir des preuves d’affection de leurs partenaires de façon fréquente (ce qui souvent découragera leurs compagnons/compagnes), 

vivront dans la peur d’être abandonnés/rejetés/laissés pour compte

Bon, je crois que vous avez compris que ce n’est pas une sinécure de s’être sentis rejetés mais …

Y A-T-IL UNE SOLUTION OU PAS ?

Si vous souffrez d’abandonnite» je vous donne deux nouvelles une bonne et une mauvaise enfin pas trop mauvaise quand même …

Allez on commence par la bonne ça vous aidera à faire passer la pilule, OUI vous pouvez guérir de votre enfance , c’est valable pour tous le monde d’ailleurs et pas spécialement pour nous,  les rejetons rejetés

La mauvaise nouvelle c’est qu’il va falloir vous secouer un peu pour ne pas rester dans la victimite cad il va falloir bosser un peu pour REPRENDRE VOTRE VIE EN MAINS

Il va falloir faire le deuil du parent idéal que vous auriez aimé avoir. (c’est le plus dur)

Ce que je veux dire c’est que si, comme moi vous aviez rêvé que papa/maman arrive enfin à vous dire combien il/elle vous aimait,

combien il/elle trouvait  (un jour ô miracle ) que vous étiez un/e adorable enfant : «n’attendez pas de miracle»

mon père est mort et il n’est jamais revenu me dire qu’il m’aimait, c’est dommage mais qu’est ce que je peux y faire ?

J’ai enquiquiné mon monde avec ça pendant des lustres jusqu’au jour où ma fille m’a dit : « bon, maman, c’est enquiquinant,  tu rabâches toujours la même chose, on la connait par coeur cette histoire »

Bon, là atterrissage forcé et violent. Elle avait raison

 

Confiance en soi = adulte épanoui

La confiance en soi donnera un adulte épanoui

DEVENIR UN ADULTE ÉPANOUI APRÈS AVOIR ÉTÉ UN ENFANT REJETÉ

Bien sûr que ça aurait été beaucoup plus chouette d’avoir une mère qui vous donne confiance en vous et qui vous dise combien elle vous aimait,  manque de bol ça n’a pas été le cas

Mais ce qui est fait est fait.

J’aurais aimé avoir un père qui s’intéresse à moi mais là encore, son fantôme n’est jamais venu me susurrer à l’oreille que j’étais une petit merveille pour lui

Ce qui est fait est fait, c’est du passé

Alors, soit vous décidez de vous en sortir, soit vous restez à touiller dans le marécage de la victimite avec franchement peu de chance de devenir quelqu’un d’épanoui.

 

LES SOLUTIONS POUR LE RENOUVEAU

Il y a des techniques qui donnent d’excellents résultats et la première de toutes, quant à moi, est de faire un travail sur l’auto-estime et de vous réconcilier avec votre enfant intérieur (celui qui a été blessé, maltraité et qui a besoin que vous vous occupiez de lui)

Le travail sur la valeur et la confiance en vous démontreront que le fait d’avoir été rejetés n’est pas parce que vous étiez

méchant/e, inintéressant/e, bête, décevant/e, etc…

mais parce que vos parents pour une raison X ou Y n’étaient pas prêts peut-être à endosser leur rôle de parent

ou

parce que leurs parents eux-mêmes ne leur avaient pas donné de mode d’emploi pour devenir un bon parent

exercicesQUELQUES TECHNIQUES (que j’ai employées personnellement et professionnellement)

Si vous vous souvenez d’un événement traumatisant lié au rejet , je vous conseille l’EMDR qui donne vraiment des résultats impressionnants.

Cette technique est souvent employée dans les cas de Stress-Post-Traumatique (PST) des vétérans du Vietnam et maintenant de l’Irak et de l’Afghanistan et pour tout souvenir à forte charge émotionnelle

L’HYPNOSE (et auto hypnose), la SOPHROLOGIE, le REBIRTH, les FLEURS DE BACH, AURA SOMA sont aussi des aides très efficaces.  

HO’OPONOPONO qui permet de nettoyer les mémoires et de pardonner car le pardon est indispensable pour votre équilibre et faire définitivement la paix avec votre passé

Je vous conseille aussi l’exercice du cimetière  ça fait un bien fou car on peut se défouler à l’aise on se sent plus léger après et aussi l’exercice des lettres 

PEUT-ÊTRE N’AVEZ-VOUS PAS ÉTÉ REJETÉS MAIS MAL-AIMÉS

Vous auriez souhaité avoir une mère plus comme ci ou un père moins comme ça, donc pour être bien dans vos baskets faites le deuil du parent idéal que vous auriez souhaité avoirils ne changeront pas mais

VOUS, 

VOUS POUVEZ CHANGER le regard que vous avez sur votre enfance, et lâcher votre passé douloureux car c’est un boulet qui vous empêche d’avancer (faites les mêmes exercices que ceux indiqués plus haut).

Changer de perspective

Changer de perspective

CHANGEZ DE PERSPECTIVE

Voyez ce que ce rejet a pu vous enseigner de positif

Quant à moi, c’est de comprendre les personnes/clients qui viennent vers moi et ont connu les mêmes douleurs que moi,  j’ai toujours dit à mes enfants combien je les trouvais supers, et je les ai accompagnés en leur donnant confiance en eux, j’ai une empathie extraordinaire avec tous les laissés pour compte, malheureux, animaux abandonnés, etc

Quelles sont les ressources que vous avez développées grâce au rejet ?

Alors là je dis sans hésitation, une imagination fertile, le plaisir d’apprendre, l’effort de faire des choses différentes, de toujours aller de l’avant, un amour immodéré pour la lecture, ma passion pour la musique classique, l’histoire, l’intérêt pour la justice, la défense des défavorisés ou mal-aimés (oui je sais ce sont, en partie, les mêmes passions que papa mais bon,  c’est le côté positif de la chose

CONCLUSION :

Je rebondis sur le commentaire d’une lectrice qui m’écrit : « je me demande comment tu pouvais aimer cet homme (mon père) :


Alors ici il y a un point qui est très important c’est que nous pouvons aimer quelqu’un mais ne pas accepter ses comportements.

Ce sont deux choses totalement différentes c’est pourquoi je n’ai jamais cessé d’aimer mon père, de l’aider et de le soutenir tout au long de ses maladies

Je crois sincèrement que les problèmes qui surgissent dans notre vie nous aident à grandir, nous font réfléchir sur le sens de la vie, de notre vie…

Car nous avons toujours le choix de tirer partie de nos expériences difficiles ou de rester à contempler/touiller dans le marécage de notre passé malheureux.

C’est notre choix, c’est votre choix car j’ai vu trop de gens qui, sur le point de faire le Grand Saut, se demandaient : « mais qu’ai-je fait de ma vie à part regretter ce que j’aurais souhaité qu’elle soit »

Allez c’est à vous maintenant, voulez-vous devenir un ADULTE ÉPANOUI ?

Secrets de famille et non-dits

Secrets de famille et non-dits

Je vous avais promis la semaine dernière de vous dire pourquoi ma mère avait toujours peur quand je sortais. Eh bien c’est parce qu’elle avait perdu lors de son premier mariage un bébé  de 7 mois (mon demi frère). Un secret de famille que je n’ai découvert que peu de temps avant sa mort.

Elle a gardé pendant toutes ces années cette douleur avec elle, engendrant avec ce non-dit douloureux des comportements asphyxiants : elle a toujours eu peur qu’il m’arrive quelque chose et moi j’étouffais.

 

Dans quelques semaines un article sur les NON-DITS QUI STRESSENT ET NOUS FICHENT LA VIE EN L’AIR

La semaine prochaine  un article invité d’Alexandra:

« Soulager instantanément stress et anxiété avec les Fleurs de Bach »

 

Sur mon blog les CHEMINS DE L’INTUITION

« Le tarot intuitif avec le tirage questionnement »

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68 commentaires
  1. Bonjour Sylviane

    Les parents parfaits n’existant pas, je crois qu’on a tous des blessures à soigner….

    J’aime bien l’image de l’enfant intérieur. J’ai découvert ce concept il y a quelques années grâce à la lecture et l’écoute d’Isabelle Filliozat que tu dois connaître je pense.

    Je suis d’accord avec toi, on peut aimer ses parents sans pour cela partager leur sentiments et opinions.

    Bien amicalement,
    Christine

  2. Bonjour Sylviane, pendant longtemps, j’ai critiqué mes parents car je leur reprochais tout un tas de choses et je les rendais responsable de mon grand mal-être.

    Je comprends aujourd’hui qu’on vit dans des mondes différents et que je devais me construire sur des bases différentes et de façon autonome.

    Aujourd’hui je suis proche d’eux car avec du recul, ils ont fait de leur mieux et je n’ai plus rien à leur reprocher.

    Maintenant comme j’apprends à régler mes problèmes par la communication pacifiste, je leur montre aussi comment faire car on a les mêmes soucis de communication à la base.

    zenie

  3. […] “Devenir un adulte épanoui après avoir été un enfant rejeté ?” […]

  4. Bonjour Sylviane,

    Quel dynamisme salutaire dans cet article.

    je me reconnais bien là dans ce parcours de vie. Tu sais de quoi tu parles et j’adore le paragraphe : « Changer de perspectives »

    Je me retrouve également dans les ressources développées.(J’aurais pu moi-même écrire ces lignes, à quelles petites différences près)

    C’est tout de même le miracle de la vie de pouvoir transformer la souffrance en forces constructives et invincibles.

    Merci Sylviane de partager ainsi ton expérience.

    Hélène

  5. Bonjour Sylviane,

    Merci pour cet article au travers duquel je me retrouve beaucoup … et par chance on peut en sortir.
    Oui, il faut faire le deuil du passé, aimer, pardonner, et comme tu dis, on peut parfaitement aimer et ne pas accepter certains comportements …
    Encore merci et bien à toi

    Philippe

  6. Bonjour Sylviane,

    Merci pour cet article profond et personnel.
    Tout ce qui touche à l’enfance est toujours très émouvant.

    J’ai tendance à croire qu’on est toujours déçu quand on a de hautes attentes de quelqu’un alors qu’en n’attendant rien, on ne peut être qu’agréablement surpris.
    Mais comment demander cette maturité à un enfant encore si dépendant de son lien affectif avec ses géniteurs ?

    On dit « un ami, c’est quelqu’un qui connait tes défauts, mais qui t’aime quand même »… dans ses relations familiales aussi, on ne peut être serein sans accepter les autres comme ils sont.

    Pardonner, être en paix avec les autres ET avec soi-même ! Sans cela, bonjour les tourments.

    À bientôt

    Thierry

  7. bonjour Sylvianne,

    J’ai 18 ans. Je termine en ce moment ma derniere annee d’etudes secondaires.

    J’ai toujours etait la petite princesse de la maison : je suis la fille unique de mes parents. J’ai toujours ete tres gatee.

    Plus je grandis , plus ca va mal entre mes parents et moi. Ils ont du mal a me laisser grandir et ne veulent en aucun cas que je fasse mes propres erreurs, du coup je vie dans la peur.

    Ils arrivent a me faire culpabiliser. Ils me disent que je leur doit l’obeissance parce quil m’ont elever et grandi. Ils ne veulent pas me laisser faire ce premier pas dans le monde des adultes et je suis encore plus stressee.

    Je le vis mal. Aidez moi sil vous plait.

    Merci

  8. Bonsoir Sylviane,

    J’ai entendu quelque chose de vraiment extraordinaire de la part d’un homme spirituel que j’ai découvert au mois de juin dernier et que j’aime beaucoup.

    Il s’appelle Panache Desai et il disait dans une conférence que j’ai écoutée cette semaine à de très nombreuses reprises qu’il avait appelé son père à la Fête des pères il y a un certain nombre d’années pour s’excuser du fait qu’il avait toujours pensé que son père était «dans le tort» pour tout (c’est une façon de parler, car son père était un homme spirituel qui ne l’avait pas maltraité ou quoi que ce soit du genre) et son père lui a répondu (je traduis, bien sûr) : Panache, j’ai toujours joué le rôle que tu as voulu que je joue.

    En d’autres termes, les gens dans notre vie sont là pour nous faire découvrir quelque chose sur nous-mêmes, pour nous faire avancer, pour nous permettre d’acquérir des qualités, des points forts. C’est à ça que servent tous ceux qui nous entourent. C’était à ça que je voulais en venir. Désolée de ne pas te l’avoir fait courte!

    Je salue néanmoins le courage de tous ceux qui se prennent en main, comme toi, et qui font quelque chose de positif avec leurs épreuves.

    Amicalement,

    Sco!

  9. Bonsoir Sylviane!
    Merci pour cet article qui me conforte dans mes impressions!
    Mes parents n’ont pu me donner que ce qu’ils avaient reçu!
    De plus,il me semble qu’ils étaient tous-deux bipolaires,
    mon père alcoolique,mais mère maniaco-depressive!
    En revanche,
    je ne suis pas encore arrivé au stade du fatalisme!
    J’y viens progressivement!
    Les leçons que j’ai tirées de ce rejet,
    c’est qu’on ne peut compter que sur soi-même,
    je me suis endurci,
    moi qui était chétif,craintif,timide!
    Merci La Vie!
    Bonne nuit!
    A Bientôt!
    JC

  10. Bonjour,
    Mes parents ont divorcés à l âge de 3 ans (en 1979 il fallait expliquer à ses camarades de classe qui eux ne connaissait pas à cette époque …).
    Mon père est parti vivre avec sa secrétaire. Il a refait sa vie, a eu une petite fille lorsque j ai eu 8 ans.
    J’ai passé mon enfance à l attendre en bas de l escalier le samedi matin à 9h, il arrivait à 11 … Le w end il ne s occupait jamais de moi : peche, chasse, foot, copains ….
    L impression d être une plante verte dans un coin ne me lâche toujours pas ….
    La naissance de ma 1/2 sœur était une joie pour moi, mais je n avais pas pris conscience que mon père m abandonnerai à nouveau.
    Depuis ce temps, ma sœur est extraordinaire selon eux, et jamais je n ai eu de compliments. Seulement des « elle n arrivera jamais à rien »  » elle est moche » « elle est comme sa mère  » etc….
    J’ai aujourd’hui 38 ans, une grave dépression à été décelée il y a un an. Je crois l avoir tjs été en fait …. A 8 ans je me souviens avoir voulu me jeter dans la rivière mais je ne voulais pas faire de peine à ma mère et ma gd mère …
    Je suis mal dans ma peau, un peur affreuse de l abandon, j ai tjs eu des histoires d amour longues d ailleurs (7 ans et 11 ans) j ai besoin de me sentir aimée car je ne m aime pas.
    Encore aujourd’hui je souffre. Mon père ne prend jamais de nouvelles, ni de moi ni de ses 2 petits enfants (5 ans et 2 ans 1/2) mais est toujours avec ma sœur.
    Quand on en a discuté une fois (il y a un an) il m a dit qu il ne pouvait pas avoir les mêmes liens qu avec ma sœur puisqu il a vécut avec elle et pas avec moi … Quel affront !! Depuis ce jour, je ne suis pas retournée le voir et je ne prend plus de nouvelles (c est toujours moi qui appel, lui le fait une fois par an quand on doit lui rappeler le jour de ma naissance …)
    Voilà mon cas, j essaie de couper les ponts car il me fait trop souffrir …
    Si vous avez des avis ou conseils, je suis preneuse !!

  11. Bonjour, jai 34ans je vis seul, je n’ai plus d’amis, ma vie sociale est exclusivement à mon travail. Jai été battu et humilié quelques fois quand jetais jeune, ca a commencait à 11ans, de maniere ponctuelle et ca s’est terminé vers 17 18ans. C’etait rare mais marquant et violent. Des coups de batons à rendre mes cuisses toutes bleues, des humiliations par rapport à ma famille et à mes amis. Je n’aime pas mes parents, je pense que cest reciproque. Aujourdhui je suis seul, je n’aime les gens que quand ils ny a qu’un lien professionnel qui nous relie. Jai banni tous mes amis d’enfance de ma vie. Et je ne pense pas m’en faire de nouveau un jour. Je ne vois plus que ma petite soeur de temps à autre. Je pense que jai été un bien mauvais grand frere pour elle, mais c’est la seule qui ne m’a jamais fait de mal, c’est pour ça que je la tolere. Jai essayer quand jetais petit de la preserver de ce que jai connu avant elle et elle l’a bien senti je pense. Mon pere ma durement frappé, ma mere a essayé mais elle avait moins de force elle me faisait moin mal. Dans ma tete, c’est le chaos. Je ne crois à rien et en personne. Jai parfois envie de casser la gueule à n’importe qui pour n’importe quelle raison. Aujourdhui à 34ans, je ne sais pas m’occuper de moi meme. Heureusement que mon travail me permet de me forcer à etre presentable propre et nourri car sinon je pense que je serais clochard ou en prison. Aujourdhui jaurais aimer ne pas avoir de parents, jaurais aimer etre un brave gars qui bosse à l’usine et qui a une famille. Je suis froid, calculateur, parfois malsain. J’ai honte de moi, jai fais du mal à presques toutes les copines que jai eu ( jamais physiquement ouf ). Je pense qu’il est impossible qu’on m’aime sincerement, car je trouve que je suis pas quelquun dinteressant de debrouillard d’intelligent. Je suis en peine, ma tete est hors de l’eau mais jespere secretement qu’une vague un peu plus haute que les autres m’engloutira à jamais et me fera oublier pour toujours cette vie de merde. C’est la 2 eme fois de ma vie d’adulte que je pleure seul à la fin de ce texte. Merci à ceux qui me repondront et desolé à ceux que jai saoulé.

  12. bonjour

    Et merci Sylviane et Hélène pour ses magnifiques commentaires
    j’aurai voulu en savoir plus sur ce commentaire que vous avez mi sur Chaque parcours est unique et a sa raison d’être dans l’immensité de l’univers
    Reste à découvrir le bien-fondé de votre mission de vie ici et maintenant. Votre parcours, quel qu’il soit prend son sens si vous pouvez le relier à ce qui fait sens pour vous dans le partage à autrui
    Reste à découvrir le bien-fondé de votre mission? Peux tu nous en dire un peu plus a propos de ce sujet qui m’interpelle et qui me semble clé

  13. Bonsoir,

    Mon conjoint a entamé une démarche afin de se reconcilier avec son enfant intérieur. Malheureusement, pendant ce temps, notre couple reste en péril car il semble ne plus ressentir d amour pour moi. Puis je l aider et si oui comment ou bien est ce un chemin qu’il va devoir faire tout seul? Je m interrogé car je ne sais pas si ce qui reste de notre couple pourra survivre pendant qu’il fait sa démarche et si je vais avoir la force de l attendre ( je sais c est égoïste mais je ne peux plus ne pas penser a moi aussi). Merci pour vos avis.
    Martine

  14. Bonsoir j’ai bien aimé cet article découvert au hasard de ma curiosité car je suis curieuse et avide de savoir,de lire des articles…Ceci dit j’ai été une enfant rejetée et abandonnée et je me suis prise en main,des tas de gens,enfin quatre ou cinq ont été mis sur ma route pour m’aider,j’ai tendu la main et saisi les perches mais..si il est facile de demander de l’aide je ne crois pas a la guérison totale.J’ai un vécu douloureux,enfance surtout,père alcoolique parti a mes 2 ans,ma mère alors a fait ce qu’elle a pu,j’ai été toujours hypersensible et enfant je voulais que mon père revienne,j’attendais..bref je l’ai revu ado un désastre plus tard il est revenu a mes 31 ans,il est mort quand j’avais 33 ans ou l’age du christ,je sais c’est bizarre de dire ca mais ca m’a crucifiée..j’ai été rejetée par sa compagne qui parlait que de ses dépressions,problèmes avec sa mère et comble elle m’a appris qu’elle n’aurait pas voulu s’encombrer de moi et mes soeurs,petite..donc elle a tout fait pour séparer mon père de moi..et puis mon père est mort,jai vu une psy destructrice j’ai été en clinique psy,un mois et demie puis cinq autres hospitalisations puis de nouveau je vais mal alors que j’allais mieux car jai vu une photo de mon géniteur récemment,un cauchemard tout est remonté.Un stress post traumatique,des angoisses répétées bref..je suis soignée mais je suis marquée au fer rouge.Je veux pas rester victime pourtant et j’essaie de vivre mais quand on a été marqué au fer rouge on peut être plus fragile et ssns se complaire dans la victimisation,etre en proie a des épisodes violents d’angoisse..Je voudrais m’en sortir pourtant,j’ai parfois des idées sombres mais jen ai parlé récemment a ma psy..je suis haut potentiel j’ai vu des articles et me suis reconnue mais fragile..Je trouve ma place qu’auprès de gens artistes ,peintres,qui aiment le théatre,les livres,j’adore les livres,apprendre,j’ai un super niveau d’anglais,j’aime la psycho mais tirer un trait sur mes souffrances est dur.non je n’aurais pas le père que j’attendais je le sais depuis des années il est mort en 2005 mais il n’empeche que prendre sa vie en main n’est pas ne plus souffrir.Comment ne plus souffrir?je voudrais bien savoir..Voilà désolée pour ce pavé.J’ai 43 ans.Marre d’etre malade ou mal..j’ai toujours été inquiète aussi et trop tot j’ai compris la dureté de la vie,bien trop tot ce qui fait que j’ai du mal a etre insouciante..Merci a tous..vos témoignages sont bien et c’est interessant d’échanger.

  15. […] « Devenir un adulte épanoui après avoir été un enfant rejeté«  […]

  16. Je suis née il y a 43 ans suite à une partie de jambes en l’air. Ni mon père, ni ma mère ne voulaient de moi et ils m’ont fait payer cher ma venue au monde.
    La litanie favorite de ma mère, c’était « sale femelle, pourquoi t’es née, j’te voulais pas, à cause de toi, j’ai dû me marier, t’as gâché ma vie ». Mon père me cognait et me séquestrait. Tous les deux ne s’adressaient à moi qu’en gueulant. Pour eux, j’étais la cause de tous leurs malheurs.
    Ils ont divorcés et les choses ont empirés après la naissance d’autres enfants qui eux, étaient désirés.
    J’étais une enfant modèle, une élève brillante. Je ne me plaignais jamais, ne réclamais jamais rien, je ne dérangeais personne, je m’effaçais jusqu’à devenir invisible. Mais j’aurais pu faire n’importe quoi, ces gens ne pouvaient supporter le simple fait que je sois là. J’ai vécu l’enfer.
    Mais ce qui me fait aussi très mal, c’est l’indifférence de tous ceux qui savaient et n’ont rien dit, rien fait pour me protéger. À 43 ans, je n’arrive pas à pardonner. Au contraire, je ressens une haine de plus en plus profonde parce que je sais que jamais je n’obtiendrai justice.

    La seule chose de bien que j’ai eue de cette enfance, c’est que je sais très bien me débrouiller, sans compter sur personne. Mais cette qualité est aussi mon plus grand défaut : je me sens mal en compagnie d’autres gens. Je me suis toujours sentie déconnectée des autres et ça s’aggrave avec le temps…

    Je me suis expatriée il y a plus de 20 ans pour oublier et enfin me construire. Mais j’ai échoué sur tous les plans et je suis seule au monde. Je n’ai ni famille, ni ami. Quoique je fasse, on me fuit. Je ne sais pas pourquoi je vis. Que j’existe ou non ne fait aucune différence. Je n’ai pas d’espoir dans l’avenir.
    C’était vraiment pas la peine que je vienne au monde pour ça.

  17. Bonjour Cathy

    Votre commentaire m’a beaucoup émue car on sent beaucoup de douleur et franchement quel poids comment des parents peuvent-ils dire de telles atrocités ?

    Cependant; il existe des moyens aujourd’hui pour enlever toute la charge émotionnelle négative de traumas c’est l’EMDR, il sert souvent pour tous les combattants des zones de guerre (SPT) et donne des résultats vraiment extraordinaires

  18. Ahahaha cest drole de voir tous ces gens dans leur euphorie qui croient sen etre sorti alors que c juste lexcuse quil ont trouvé pour faire un chiard a leur tour. Chiard quil martyriserons et rendrons comme eux comme leur parents avant eux etc etc. Le cycle eternel des sadiques hypocrites : « oui oui jmen suis sorti, jai enfanté mon punching ball donc ca va mieux ».
    On sen remet pas, la seule chose a faire c est de pas se reproduire a son tour cest ca la verité. Adultes epanouis mon oeil.

  19. C’est la kiffance ton article, j’adore le style d’écriture

  20. Merci pour ce bel article qui met en lumière des douleurs véritables mais qui montrent aussi à quel point nous avons toujours le choix d’aller mieux. C’est ce que j’ai fait personnellement et j’ai décidé malgré les erreurs et les rejets incessants d’apprendre à pardonner et à comprendre le pourquoi. Je ne sais pas si j’ai fait encore la paix totale avec mon passé douloureux mais ce que je sais c’est que chaque jour est pour moi une occasion d’aller mieux et de trouver des solutions pour ! 😉

  21. Bonjour,

    Journaliste pour l’émission « Mille et une vies » je prépare une émission sur le thème « grandir sans avoir été désiré ». L’idée est de comprendre comment on arrive à se construire en tant qu’adulte lorsque nos parents nous ont rejetés toute notre enfance. Aussi, nous sommes à la recherche de personnes ayant été dans cette situation. Si vous correspondez à ce profil et que vous avez envie de nous faire partager votre histoire, contactez nous à kemmyjournaliste@gmail.com ou au 01 53 84 29 69. Une prise de contact n’engage à rien !

  22. Bonjour je ne sais pas si mon commentaire sera lu mais j’essaie comme même… Je m’appelle Sandrine j’ai 27ans j’ai une fille de 6ans et.j’attends min 2ème enfant… Mes parents non jamais été parfait loin de la..un père alcoolique et parfois très violent… Une mère qui fessait ce qu’elle pouvait mais qui ne nous montrer jamais qu’elle nous aimer.. Aucun signe d’affection. Ma fille je les eu d’une 1er grossesse ou j’ai malheureusement fait un déni ducou le papa ne voulais pas en entendre parler. Mes parents on accepter que je reste chez eux… Quelle bêtises
    ..il on certes prix conscience qu’il fallait arrêté de boire (devant le bébé) et qu’il fallait lui donner de l’amour mais à quelle prix.. Ce n’était plus mon enfant mais le leur il avait une emprise total sur moi et ma fille. 1ans plus tard je décide de partir…mais parents long très mal pris et on décide de m’envoyer au tribunal pour récupérer ma fille sur qui il avait fait une ficsation c’était leur cadeaux du ciel comme il répète tout le temps donc impossible con leur enleve(ce qui m’a valu 3ans de combat acharné). Il perde,entre temps je refais ma vie ma vie avec un homme merveilleux qui accepte ma vie pourri de l’époque et mon enfant.. Mais parents ce calme alors et il revienne voir ma fille tout les mois.. La couvre de cadeaux.. Je leur pardonne tout c’est un nouveau départ. Mais voilà je tombe enceinte de mon conjoint et la c’est le drame… Je leur annonce toutes fière et pleine de bonnes volontés au tour un grand repas fait par mon homme.. Sa ce passe bien il rentre chez eu.. Et le lendemain je reçois un message d’insultes disant qu’il vont tout faire pour que ma grossesse se passe mal…que ma fille n’est pas prête à être grande soeur.. Que mon conjoint ne sera pas un bon père pour elle que cette grossesse va gâcher la vie à ma fille. Ducou il ne veulent plus entendre parler de moi ni de mon conjoint. Mais il me demande de prendre ma fille pour les vacances… Voilà c’est bizarre comme situation j’ai raccourcis pour essayer un max d’être clair. Aidez moi s’il vous plaît que dois-je faire ?? Je leur dis oui ??? Je coupe les ponts ??? Je sais plus dutou je suis totalement perdu. J’ai une peur énorme de leur réaction. Merci d’avoir pris le temps de me lire. Aurevoir bonne soirée à vous

  23. Bonjour Fanchon

    Dans mes articles je raconte ce qui m’est arrivé ou des cas de clients en aucun cas je ne pourrais me permettre de vous dire de faire ou de ne pas faire quelque chose cependant il me semble important de préserver pour vous votre nouveau foyer qu’en pense votre compagnon ? Que sentez-vous par rapport à tout cela ? prenez conseil auprès d’une assistante sociale pour vous prémunir d’éventuels problèmes juridiques c’est ce qui me semble le plus approprié

  24. Bonjour,

    est-ce que vous pensez que couper tout lien avec sa mère pour ne pas/plus se sentir profondément rejeté et non aimé peut être une solution pour arriver à vivre sa vie d’adulte sans avoir la peur de faire quelque chose de mauvais qui pourrait la mettre en colère ou la décevoir. Quand ma mère est en colère, elle ne parle plus et il devient impossible de communiquer. Je suis plutôt quelqu’un de tolérant et de très conciliant, je ne reproche rien à ma mère de toute l’enfance que j’ai eu ni de ce qu’elle a pu faire de mauvais (comme me dire à 9 ans qu’elle m’aime parce que je suis ça fille et pour rien d’autre). Aujourd’hui, j’ai 28 ans et elle vient de me dire des choses qui m’ont fait explosé émotionnellement, je lui ai donc dis des choses dures et pas faciles. J’en suis triste mais vraiment elle est d’une dureté.

  25. Bonjour Sonia

    La vie est une grande école et il faut pourvoir surmonter ses peurs et douleurs en voyant comment tout cela peut nous fortifier. Je n’ai jamais coupé avec mon père tout en sachant que je n’avais pas été désirée j’ai fini par lui pardonner et même le comprendre grâce au grand travail personnel que j’ai fait thérapies et psychanalyse. L’important est d’évacuer et être bien avec vous-même et ensuite vous prendrez le recul nécessaire pour pardonner à votre mère et même la comprendre mais cela nécessite un grand travail sur soi.

  26. Bonsoir j’ai lu avec interêt cet article et je suis d’accord en partie..J’ai été complètement rejetée par mon père a 2 ans qui m’a manqué toute mon enfance est revenu dans ma vie quand j’avais 31 ans je ne l’attendais plus pour nous revoir mes soeurs et moi avant de mourir et la seule chose qu’il ait faite c’est nous faire des reproches sur le fait qu’on l’aime pas ,qu’on l’accueille pas il était ancien alcoolique,il est mort d’une cirrhose du foie et poumon a 60 ans et sa compagne m’a culpabilisée de façon terrible me disant que je ne voulais que son argent alors que j’attendais son affection..bref mon père biologique est mort et je n’attends plus rien,j’ai fait de la dépression nerveuse suite a sa mort,une dépression très grave car j’ai vécu sa mort comme un second abandon ne l’ayant jamais vue enfant , j’ai toujours aussi eu des compagnons violents ou pas aimables comme lui et j’ai mis des années a le comprendre grâçe a ma thérapie et psy et a réaliser que je méritais l’amour que j’étais une femme bien.Je commence a le croire

    .J’y crois un peu plus chaque jour j’ai 45 ans mais pardonner a mon père non je ne pourrais pas oublier le cauchemar qu’a été sa venue en 2003 alors que je m’étais reconstruite,j’avais un travail j’ai fait des études ensuite pour obtenir un DAEU option littéraire..bon le bon coté c’est que je suis très empathique comme vous,très empathique avec les enfants mal aimés ou malheureux je suis bénévole dans une association d’aide aux enfants,,les plus fragiles m’aiment beaucoup.ils doivent sentir mon empathie.Je les adore aussi..c’est réciproque et je veux protéger les enfants.j’adore lire aussi,écrire les langues étrangères j’aime apprendre..mais si le temps apaise certaines périodes sont dures,les dates anniversaire en juillet et NOel ou le père NOel me ravive la blessure du père absent.Le temps aide mais il faut faire avec les blessures et la douleur est parfois présente,un rien peut la raviver.;désolée mais la guérison je pense prend du temps..plus ou moins de temps suivant les dégâts du passé et si je sais que mon père n’aurait pas été un bon père vu son alcoolisme et incapacité a s’occuper de sa compagne j’en souffre parfois encore..je suis croyante heureusement j’ai des amies qui m’aident beaucoup,des neveux adorables mais les blessures restent.

    .Je trouve illusoire de penser qu’un jour on peut être complètement guéri.J’ai lu des biographies d’adultes ayant été abandonnés comme Tim Guenard par exemple qui a grandi dans un hopital et bien il est père de famille et conférencier mais il a mis du temps a guérir de son enfance et reste fragile;Pour avoir fait des épisodes dépressifs je suis forte car j’ai survécu mais je reste fragile Je pense aussi que ca dépend du vécu qu’on a eu ,de la sensibilité qui est notre et une histoire de rejet ou abandon n’en est pas une autre nous sommes uniques ..Je me bats pourtant je suis courageuse on me l’a toujours dit.Il ne s’agit pas de se poser en victime mais d’être réaliste… ..voilà..merci a vous de m’avoir lue..c’est juste mon témoignage..Séverine..

  27. Bonjour Séverine

    Ici sur le blog je ne parle que de mes expériences personnelles ou professionnelles et bien sûr chaque lecteur est un cas unique cependant le pardon semble être le plus court chemin vers la libération j’ai compris – avec l’âge et le travail sur moi – que nos parents font du mieux qu’ils peuvent avec leurs moyens mais c’est vrai que cette constatation vient avec les années et le recul il faut du temps beaucoup de temps pour y arrriver

  28. Oui, d’être un enfant mal aimé ça fait grandir, mais qu’est ce que ça fait mal ! Voilà bientôt 30 ans que les liens sont rompus avec ma mère et cette rupture est nécessaire pour mon équilibre. Du moins c’est ce que je pense aujourd’hui. Enfant, je me sentais coupable de ne pas être aimée, différente, pas comme il faut : j’ai fait pipi au lit jusqu’à l’âge adulte. Je ne savais pas comment il fallait être : je ne trouvais pas ma place dans la famille, aussi j’en suis partie très jeune, en me mariant au premier qui m’a voulu…

    Je me reconnais dans le fait d’avoir une imagination fertile, le plaisir d’apprendre, l’effort de faire des choses différentes, de toujours aller de l’avant, un amour immodéré pour la lecture, ma passion pour la musique classique, l’histoire, l’intérêt pour la justice, la défense des défavorisés ou mal-aimés ( je suis musicienne, milite pour les sans abris, les migrants, les sans papiers… les animaux mal traités…)
    Mes enfants sont la prunelle de mes yeux, je ne reste jamais plus de 10 jours sans prendre de leurs nouvelles. Je ne sais pas comment ma mère (bientôt 85 ans) est « câblée » m’ayant rejeté (fille unique) ainsi que ses petits enfants et ses arrières petits enfants (14 ans et 3 ans). Ma mère s’est privée de beaucoup de joie : elle ne les connaît même pas !
    Je le regrette.
    Je jalouse toutes ces filles qui me parlent de leur mère avec tendresse…
    Tout ce bonheur perdu…

  29. Bonjour Sylviane,

    Merci pour cet article très touchant et très bien écrit.

    Parler de l’enfance me donne toujours de frissons !
    Heureusement, il y a toujours des jours meilleurs quand quelque chose ne va pas, il est important d’en parler autour de soi et de ne pas tout garder pour soi même.

    Une très grande source d’inspiration votre article !

  30. Bonsoir Quentin

    Ecrire permet de mettre en mots des souffrances et parfois de faire la paix avec avec ceux qui les ont causées ce qui est mon cas

  31. Bonjour,

    J’ai lu avec attention votre article qui, selon moi, est très pertinent.
    Mon compagnon de 35 ans est dans ce cas de figure. Sa mère l’a mal aimé. Aujourd’hui je réalise qu’il est très amoureux de moi mais il ne peut s’empêcher d’aller voir des femmes de joies lorsque je ne suis pas là.
    J’ai bien compris que l’abandonner n’est pas une solution ni pour moi ni pour lui et j’ai donc essayé de lui faire comprendre ce qui lui arrivait (une auto destruction et une très mauvaise estime de lui).
    ça le dérange souvent que j’essaie de trouver des excuses à ses méfaits mais je lui répond que je m’interdis de croire qu’il est une mauvaise personne car je sais qu’il est une bonne personne.

    Je pense qu’il est conscient qu’il a été mal aimé mais il n’est pas prêt à faire de thérapie.

    Est-ce qu’en tant que conjointe je peux faire quelque chose qui puisse l’aider à se reconstruire, à s’aimer et à se faire confiance?

    Mon amour pour lui est inconditionnel, et j’essaie par tous les moyens de lui faire comprendre…

    Merci pour votre lecture

  32. Bonjour Germaine

    Oui c’est très douloureux pour les deux en fait et vous faites preuve d’une abnégation extraordinaire mais malheureusement si quelqu’un n’est pas prêt à aller affronter ses douleurs et ses dragons la personne qui vit avec lui ne peut rien faire. Vous ne pouvez que l’aimer comme vous le dites, inconditionnellement, mais c’est à votre conjoint de prendre la décision de suivre une thérapie tant qu’il ne l’a pas décidé vous ne pouvez rien faire j’en suis désolée pour vous

  33. Salut, j’ai 13 ans( je suis une fille ) et mes parents vont divorcer car mon père trompé ma mère , depuis un an mais nous le savons que depuis décembre. En août ma mère va ( enfin ) déménager, elle pouvais pas le faire avant car avec la maison, mon frère et moi et tous… bref je fais pas vous cacher que je suis heureuse qu’ils divorcent, ça n’a m’atteint pas ( par contre mon frère, qui est mon jumeau, lui ne m’en vit pas très bien je crois ) bref en faite ça n’en m’atteins pas car on fond je voulais que mon père parte, depuis plusieurs années déjà ils s’est délaissé de nous, il n’as jamais monter de preuve d’affection et en plus il est alcoolique… en faite à chaque fois que je le vois j’en vois du dégoût, il me dégoûte alors bien sûr j’en l’aime, c’est normal c’est mon père, mais je ne l’aime pas comme je devrai l’aimer. Maintenant je ne le vois plus qu’une fois par semaine car il reste chez sa « copine » mais il me manque pas. Je suis pas triste, j’ai une mère formidable, mais quand je vois les pere de mes amies j’en me dit que j’ai le plus merdique des pères. J’ai peur de n’avoir plus confiance en les hommes pour plus tard, j’ai peur que mon mari sois comme ça. Mais heureusement j’ai 4 grand frère ( ils sont entre 20 et 30 ans, c’est des demi ) et là je vois que les y a des hommes bien mais bon quand même. Cette situation m’a fait mûrir mais m’a aussi « fait une carapace » de base je suis quelqu’un qui s’enerve très vite et un peu rebelle mais là ça a un peu augmenté ( rassurez vous je suis une personne normal, je fume pas et je suis gentille mais je pique beaucoup de crise de rage en faite ) donc voilà, merci

  34. Bonjour Coline

    Vous savez on pense souvent que l’herbe chez le voisin est plus verte mais c’est rarement vrai on ne sait pas ce qui se passe réellement chez « ces familles dont le père est si chouette selon vous » . C’est difficile de comprendre à votre âge que votre père est aussi un homme qui aime une autre femme et bien sûr vous souffrez je comprends cela parfaitement mais retirez vous de la tête que tous les hommes sont comme ça il y en a de formidables qui ne trompent pas leurs femmes tout n’étant que pensée qu départ si vous vous mettez cela dans la tête cela deviendra une croyance et là oui, vous risquez d’attirer ce genre d’homme donc regardez vos frères qui sont de vrais modèles pour vous

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