*STRESS* Comment guérir du passé grâce à notre psychogénéalogie et chantal rialland

Le livre de Chantal « VIVRE MIEUX GRÂCE À LA PSYCHOGÉNÉALOGIE« vient de sortir en livre de poche sous le titre FAIRE DE SA PSYCHOLOGIE UNE CHANCE.

Comme j’ai adoré ce livre, j’ai demandé à Chantal, que beaucoup d’entre vous connaissent déjà grâce à ses livres et la Chronique qu’elle tient sur ce blog, de nous en parler plus en détails

 

CHANTAL RIALLAND ET SOS-STRESS

Chantal qui tenait depuis quelque mois une chronique sur ce blog a dû interrompre pour quelques mois car elle est dans la dernière ligne droite de l’écriture d’un livre en français et d’un autre en anglais (américain)

Nous la retrouverons avec plaisir dès que ses obligations d’auteure seront terminées

 

FAIRE DE SA PSYCHOGÉNÉALOGIE UNE CHANCE, le livre

L’INTERVIEW.

Voici les grandes lignes des questions posées

SJ – J’ai lu votre livre il y a quelques mois (l’édition broché) et j’avoue avoir été tout à fait emballée par le contenu.

J’avais adoré bien sûr – avec presque 500 000 personnes – « cette famille qui vit en nous » et vos autres livres mais celui-ci a vraiment fait résonance avec plein de mes problématiques familiales alors  dites-moi :

1) qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?

2)  j’aimerais que vous nous disiez comment peut-on vivre mieux grâce à sa psychogénéalogie et ensuite comment on peut en faire une chance ?

Vous parlez beaucoup dans le livre de notre homme et de notre femme intérieurs et sans flagornerie je dois vous dire n’avoir jamais lu une description aussi exhaustive et passionnante concernant les qualités /faiblesses et potentialités de ces deux mystérieux personnages (pour beaucoup d’entre nous) qui vivent en nous et qu’il est nécessaire d’harmoniser pour être bien dans sa peau et donc dans sa vie

3) Parlez-nous de ces deux polarités et dites-nous comment nous pouvons les faire cohabiter sans animosité ? 

Il y aurait évidemment beaucoup et beaucoup de questions que j’aimerais vous poser tant les sujets que vous abordez sont passionnants et concernent tellement de lecteurs malheureusement le temps est compté alors pour terminer 

4) que conseillez-vous aux personnes qui veulent faire de leur psychogénéalogie UNE CHANCE car beaucoup de psys présentent la psychogénéalogie comme une catastrophe ou quelque chose de pesant ?

 

Je vous recommande ce livre non pas parce que Chantal tient ici une chronique mais parce que le livre m’a vraiment enthousiasmée.

La description de la femme intérieure et de l’homme intérieur est d’une clarté absolument renversante, on se dit après l’avoir lu : « eh bien oui, c’est ça »

C’est réellement la meilleure description de l’anima (notre partie féminine) et de l’animus (partie masculine) que jamais lue.

Pas seulement d’ailleurs une description comme la meilleure façon précisément d’harmoniser,  par des actions concrètes,  ces deux personnages (souvent) mystérieux qui nous habitent

Pas de jargon psy compliqué, un style moderne, des exemples concrets (moi il me faut des exemples sinon l’abstrait reste trop… abstrait),

Chacun d’entre nous peut adapter à sa vie les sujets et exemples qu’elle nous donne  

Le style est enlevé, moderne, joyeux (très important ce n’est vraiment pas barbant même si les sujets sont sérieux) et Chantal nous donne plein de pistes faciles à mettre en pratique

 

Je donne en toute sincérité cinq ***** bien méritées

 

 

et je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un article intitulé :

LE SUCCÈS MÈNE AU BONHEUR, VRAI OU FAUX ?


 

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40 commentaires
  1. Bonjour Sylviane et Chantal.
    Merci à toutes les deux de partager vos connaissances pour améliorer notre bien-être quotidien.
    Je vais de ce pas acheter ce livre.
    Je vous souhaite la meilleure journée.
    Danièle

  2. Effectivement, chère Sylviane,

    La psychogénéalogie, discipline assez récente, car elle ne remonte qu’aux années ’70, est une pratique thérapeutique intéressante pour nous aider à nous libérer de mémoires anciennes émotionnelles qui nous ont été transmises, tout au long des générations de « notre » famille, sans que nous ne les remettions en discussion.

    Elles pèsent souvent très lourd sur notre présent. Ce sont des mémoires qui ont un fort impact sur notre vie, conditionnant notre façon d’être, notre façon de voir, d’entendre, de faire ou de ne pas faire.

    Parfois, on attribue à un enfant le prénom d’un membre de la famille décédé ou on lui ajoute le prénom d’un grand-père, d’une marraine etc. le chargeant ainsi d’une énergie qui n’est pas la sienne propre.

    Nous sommes toutes et tous, souvent inconsciemment, les dépositaires de secrets de famille, des histoires entourées de mystère… Tout cela influence nos choix d’aujourd’hui.

    La psychogénéalogie permet de se libérer de ce lourd héritage en renonçant à nous approprier de peurs qui ne nous appartiennent pas, nous libérant ainsi des tabous imposés pour chercher NOTRE voie. Merci de signaler cet ouvrage.

    Amitiés,
    Amanda Castello

  3. tu m as donné envie de lire le nouveau livre de Chantal. j ai adoré l autre et suis certaine que celui la est aussi passionant. bon week end

  4. Bonjour Sylviane,
    Un livre que j’ajoute à mon longue liste de livres à lire.
    Amicalement.

  5. Bonjour Sylviane,
    La psychogénéalogie me passionne depuis longtemps et Chantal en parle avec une pêche d’enfer!

  6. Bonjour Sylviane
    Merci pour cette interview passionnante ; le discours très simple et l’humour de Chantal me donnent envie d’aller à la découverte de la psychogénéalogie

    Amitiés

    Janine

  7. Bonjour,

    Justement je cherchais un livre ou support pour savoir plus d’informations et je trouve ce blog, super, j’ai commandé le livre, comme mon blog l’indique se connaitre-soi donc il faut connaitre ses racines et notre histoire pour se connaitre et accepter d’être ce que nous sommes.

    J’ai hâte de l’avoir et surtout de le lire

    Bonne journée

  8. Extrait de « Quand les thérapeutes dérapent » (Ed. La Renaissance du livre, 2011, pp.117.118)

    — « La Psychogénéalogie n’est pas une thérapie en soi »

    « La Psychogénéalogie ne peut être considérée que comme un outil à intégrer dans un accompagnement psychothérapeutique digne de ce nom. De ce fait, contrairement à une croyance largement répandue, elle ne constitue pas une méthode thérapeutique en tant que telle. Voici ce qui l’explique.

    Constituant des sortes de valises transgénérationnelles, les mémoires familiales indésirables se résolvent plus aisément à la condition, non seulement de chercher, MAIS aussi de régler en profondeur ce que nous avons PERSONNELLEMENT à comprendre, grâce à elles, au travers de ce qui nous arrive en écho dans notre PROPRE vie et qui s’exprime via des situations conflictuelles complexes, mais pas via un prétendu conflit (concept bien trop réducteur (1) ).
    Ce qui précède permet de saisir pourquoi la révélation du contenu de telles valises complexes n’inclura pas ipso facto leur désactivation, voire leur transformation bénéfique.

    En exergue de son livre, le Pr Schützenberger tire la sonnette d’alarme, lorsque cet outil ne se retrouve pas dans les mains de thérapeutes expérimentés :
    « Une sorte de mode à utiliser le transgénérationnel traverse les pratiques thérapeutiques et de formation, bien qu’il soit nécessaire que les métiers de la santé, ainsi que les enseignants soient au courant des enjeux des filiations affectives et biologiques, et de la transmission. Or, un bon nombre de gens sans formation analytique et/ou psychothérapeutique s’autorisent à le pratiquer, ce qui est un vrai danger dont les patients et clients devraient être prévenus (2) ».

    Échec en tant que thérapie centrale.

    Rien ne sera donc résolu durablement lorsqu’on se limite à ne recourir qu’à ce seul outil, en ne se rivant que sur les potentielles origines familiales des maux, analogiquement au même travers rencontré en psychanalyse (3), avec la PNL (4) ou avec les Constellations familiales (5), quand le thérapeute y concentre sa pratique. De telles approches doivent absolument être intégrées dans un accompagnement psychothérapeutique authentique. » —

    ————–
    (1) supra p. 70.
    (2) Anne Ancelin Schützenberger, Aïe mes Aïeux, Éd. Desclée de Brouwer, 13e éd., 1999, p. 10.
    (3) supra p. 19.
    (4) supra p. 75, fin de page.
    (5) Chapitre suivant, infra p. 111.

  9. Bonjour Sylviane et Chantal,
    Pour l’instant, je m’y connais peu en psychogénéalogie, mais j’ai parfois été bluffé par ce qu’on m’a dit…
    Ca m’a aiguillé sur des choses à travailler …
    Merci de cette ouverture !
    Prends soin de toi
    Luc Mister NO Stress

  10. Bonjour Sylviane et Chantal,
    je suis une grande passionnée de psychogénéalogie mais je suis d’accord avec ce qui a été dit: ce n’est pas une méthode à mettre en toutes les mains.
    Certaines personnes croient échapper à leur névrose personnelle en mettant cela sur le compte des ancêtres.
    Maîtriser la technique demande aussi une longue pratique.
    J’ai peu de temps pour lire mais je ne manquerai pas
    de lire son livre quand l’occasion se présentera.

  11. Bonjour Sylviane et bonjour Chantal,

    Je crois que c’est la première fois que j’entends ta voix !! j’aime beaucoup vous êtes toutes les deux très à l’aise et c’est vraiment prenant à écouter : je crois que je vais me procurer le livre 😉

    A très bientôt
    Yannick

  12. Bonjour Sylviane et Chantal,

    Excellente entrevue que j’ai écoutée en totalité deux fois plutôt qu’une et je vous en remercie.

    «Guérir en soi notre psychogénéalogie» et «nous mettre au clair avec notre histoire familiale» : je comprends très bien qu’on transporte des histoires de par notre généalogie, mais faut-il les mettre en lumière? Si oui, pourquoi?

    Pourquoi ne pas juste pardonner nos ancêtres (que nous ne connaissons pas) de ce qu’ils ont pu nous transmettre et les remercier de nous avoir transmis ces choses pour qu’on les guérisse nous-mêmes sans en connaître la teneur?

    Et comment faire quand on n’a pas accès à ses informations? Vous en parlez sûrement dans votre livre.

    Moi, j’en suis à une étape de ma vie où je travaille à nettoyer ce qui me bloque sans savoir ce que c’est au juste. Je sens juste des blocages vagues mais pourtant présents. C’est comme si j’en avais assez d’essayer de savoir quel est le pourquoi du comment. Je travaille à ma paix intérieure.

    Il n’y a pas de recette sur la façon de devenir parents et les parents n’ont pour la plupart pas fait de travail sur eux-mêmes avant d’avoir des enfants. Ainsi va la vie.

    Amicalement,

    Sco!

  13. ‘@ Sco
    Vous ne vous adressez certes pas à moi, mais le contenu de votre message me fait sursauter à plusieurs titres :

    « Je comprends très bien qu’on transporte des histoires de par notre généalogie, mais faut-il les mettre en lumière? Si oui, pourquoi ? »
    IL ne FAUT pas les mettre en lumière : un entretien psychothérapeutique digne de ce nom les fera émerger naturellement et au rythme de ce que la patient peut à ce moment là intégrer et ensuite résoudre.
    Je suis personnellement adversaire d’un accompagnement qui d’autorité de la part de l’accompagnant irait mettre sur la table la “question” psychogénéalogique ; c’est contre l’éthique et la déontologie
    En revanche quand un patient viendrait aborder de lui-même la problématique, il est crucial de le mettre en situation d’exprimer ce qu’il ressent personnellement par rapport à ce qu’il amène et de l’aider à faire des liens avec son propre vécu, pour ne pas induire ou faire croire que la source des ses difficultés est uniquement à trouver dans les comportements de ses ancêtres.

    « Pourquoi ne pas juste pardonner nos ancêtres (que nous ne connaissons pas) »
    Le pardon est un concept tronqué :
    Ectrait de “Quand les thérapeutes dérapent”

    « Ne pas garder en soi la trace de la violence reçue »

    Le pardon est une voie privilégiée par presque toutes les religions. Ces dernières prétendent y trouver la capacité à mettre fin à la souffrance et faire retrouver une vie fondée sur l’espérance, l’amour de soi et des autres, en abandonnant volontairement tout désir de revanche. Cependant, la voie du pardon ne peut être en aucun cas imposée. C’est un chemin plus difficile qu’on ne le croit généralement, tout comme celui du lâcher prise abordé à la page suivante : le pardon se révèle être le résultat d’un processus parfois long, aboutissant à la libération des causes réelles des contentieux : « Il ne suffit donc pas de pardonner à son violeur ou à son agresseur, encore faut-il ne pas garder en soi la trace de la violence reçue », fait pertinemment remarquer le psychosociologue Jacques Salomé. [extrait de son site Espere].

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