Vous avez pu lire ces dernières semaines plusieurs articles sur le bonheur et je suis certaine que beaucoup d’entre vous ont pensé : »oui, mais avec ce que je vis, sans travail, avec des problèmes financiers, au chômage, seul, malade etc » elle me fait bien rire Sylviane. Je vous ai dit aussi, répété et écrit que ma vie n’avait pas été un long fleuve tranquille loin de là mais je vous comprends car lorsque vous êtes dans l’oeil du cyclone difficile d’envisager le bonheur. Pourtant, les recherches sont formelles même quand tout va mal on peut être heureux ? Mais comment ?

Cette semaine mon ami Fabrice du blog OPERATION SUCCÈS, vous invite à réfléchir sur votre état d’esprit face à la crise et ses conséquences et finalement pose la question

PEUT-ON ÊTRE HEUREUX QUAND TOUT VA MAL

la crise peut être une grande opportunité

la crise peut être une grande opportunité

Pas plus tard qu’hier, je discutais avec un ami et lui demandais « Quel est le but de la vie d’après toi ? ». Et il n’a pas su quoi me répondre. Juste « Je n’en sais rien ».

Il faut dire que c’était après une discussion de défoulement, vous savez ces moments où l’on refait le monde en faisant l’inventaire de tout ce qui ne va pas dans la société, etc. etc. Bref… le genre de conversation qui va bien de temps en temps pour se défouler, où l’on brasse des sujets comme la politique, la religion et qui nous amène très vite à tourner en rond sans en tirer vraiment quelque chose de constructif

Alors je lui demande « Quel est le but de la vie, n’est-ce pas d’être heureux ? ». Il me regarde et me redit encore « Je n’en sais rien » et il ajoute,

« Et c’est quoi d’abord être heureux, et quelle est ta définition d’être heureux ? »

J’essaye de lui répondre le plus clairement possible :

« Eh bien, tu sais, se sentir bien, avoir la pêche, faire des choses intéressantes et passionnantes, être joyeux et en bonne santé, t’aimer toi-même et aimer les autres et partager tout ça avec ton entourage.

Le but de la vie quoi… enfin pour moi, car je ne suis pas maso et la souffrance ne m’intéresse pas vraiment ! »

Voilà, nous avons trouvé un terrain d’entente. Cet ami, il faut dire, aime bien prêcher le faux pour savoir le vrai…

 Pour lui, être heureux dans ce monde est quelque chose de difficile, car me dit-il, « Cette société ne me convient pas ».

« Tout part en déliquescence et cela va crescendo ». « Et nous à notre tout petit niveau, que veux-tu que l’on fasse ? »

Et je lui rétorque à peu près ceci :

« Pourtant il me semble que nous avons créé tout cela, nous en sommes responsables, puisque la société n’est que le reflet de nos consciences.

Nos élus, nos gouvernements ne sont en place que parce qu’on les y a mis. Il semble donc que ce soit un choix collectif, et non une fatalité.

On ne peut pas s’exclure du système, chaque personne a une part de responsabilité dans ce qui arrive sur terre et nous avons tous un pouvoir plus grand que nous l’imaginons chacun à notre petit niveau.

Commence à faire quelque chose de positif, rends service à quelqu’un, souris à quelqu’un, montre lui que tu le considères pendant quelques secondes et cette onde se répercutera ensuite.

Cette personne va elle-même à son tour se sentir mieux, et par effet ricoché, fera peut-être elle aussi quelque chose de positif. Commence à montrer l’exemple plutôt que de dire que ça ne changera rien. ».

Ensemble, c'est tout

Ensemble, c’est tout

« Saruman pense que seul un grand pouvoir peut tenir le mal en échec. Mais ce n’est pas ce que j’ai découvert. Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires, qui nous préservent du mal, de simples actes de bonté et d’amour. » [Gandalf – Le Hobbit]

« A quoi sert d’accuser le système ? Puisque le système, c’est nous !

 « C’est la crise ! » Oui, une de plus dans l’histoire des hommes. Doit-on faire dos rond en attendant que ça passe ? Ou partons-nous du principe que nous sommes tous responsables ? Car ce simple point de vue que nous choisirons de prendre changera tout !

Peu importe qu’il y ait une crise ou non, ce qui compte c’est la position que tu prends par rapport aux évènements et la réponse que tu leur donnes.

La réalité de tout un ensemble n’est rien d’autre que la somme des réalités de milliards d’êtres humains. Et elle ne peut changer que si chacun décide de commencer à y faire quelque chose. »

Pour moi, il n’y a aucun doute, être heureux est vraiment ma priorité sur cette terre, car au risque de passer pour un naïf (le cynisme étant grandement à la mode en ce moment), je ne vois pas l’intérêt de vivre sinon…

Si vous pensez que la vie est souffrance, soit, vous allez vous dirigez vers elle par le simple fait d’y penser.

C’est un choix et vous avez le droit de procéder ainsi, mais il faudra en assumer les conséquences. Certaines personnes sont tellement conditionnées par le négatif qu’elles n’arrivent même plus à imaginer que l’on puisse prétendre au bonheur.

Le problème, c’est que nous confondons trop souvent la flèche et la cible.

C’est-à- dire que nous avons du mal à faire la différence entre le but et les moyens pour y arriver.

Nous nous perdons dans les choses sans intérêt ou alors nous prenons ce qui n’est qu’un outil pour le but. Voyant que malgré tous nos efforts, le bonheur n’est toujours pas au rendez-vous, nous finissons à longue par être frustrés et à ne plus y croire et

Pourtant…

 

Le bonheur est un choix même dans les moments difficiles

Le bonheur est un choix même dans les moments difficiles

Il n’est pas nécessaire de réaliser de grandes choses pour être heureux.

Il n’est pas nécessaire d’attendre que tout soit parfait pour être heureux.

 Il n’est pas nécessaire d’être riche pour être heureux (même si je tiens à souligner que l’argent est une merveilleuse chose qui doit être respectée et utilisée avec intelligence)

Tant mieux si tu es riche ! Saches simplement que ce n’est qu’un moyen.

 Il n’est pas nécessaire d’avoir un succès phénoménal et d’avoir une situation sociale grandiose pour être heureux.

Il n’est pas nécessaire d’être célèbre, reconnu, important, d’avoir raison, qu’il fasse beau, que mon voisin me dise enfin « bonjour », que la crise ne soit plus là, que la 5e dimension s’active, que les extra-terrestres arrivent… pour être HEUREUX.

Le bonheur est un état d’être, qui n’a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe à l’extérieur. Il est simple et plus facile d’accès que nous le pensons !

Seulement, nous aimons tellement tout compliquer et tout alambiquer…

C’est notre regard qui est la cause de notre malaise et qui façonne la réalité, en cela, je réponds à la question :

« Peux-t-on être heureux en temps de crise (ou quand tout va mal) ?»

Oui, bien sûr, puisque ce n’est pas la crise, le vrai problème…

 Elle n’est seulement qu’un symptôme. Le problème se trouve en nous, dans notre regard, dans la façon de ressentir et de vibrer les choses au niveau collectif. Elle est simplement la conséquence de nos peurs…

Etre heureux est une simple décision à prendre, et j’ai envie simplement de dire, soit heureux et le reste suivra !

« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » – Voltaire

 

 

30 commentaires
  1. Bonjour Sylviane,

    Votre article est plein d’Espoir, clair et bien analysé. Vos ressentis portent des regards positifs sur chacune des ptes choses de la Vie qui nous font Vibrer…
    Je suis malade et handicapée mais je pense que je ne suis pas en Souffrances. Je ne me considère pas comme une handicapéee. Je suis Positive et tout le reste suit…Je ressens de l’Espoir en moi. J’essaie de partager cela aux autres…!!
    Merci infiniment pour votre article ensoleillé !!
    à Bientôt ! annick

  2. Bonjour chère Sylviane,

    Comme toujours, vos sujets sont très bien choisis.

    L’article de notre ami commun Fabrice est en accord avec mes pensée set mes actions. Nous sommes toutes et tous cocréateurs de notre monde.

    Il est important de travailler sur nos croyances car elles sont à la base de nos pensées donc de notre ressenti (émotions et sentiments) en conséquence de nos actions (comportements et attitudes) et enfin elles conditionnent notre destin.

    C’est une leçon du Talmud, reprise par le docteur Carl Simonton, cancérologue américain avec lequel je me suis formée en councelling de la Simonton Foundation. Son approche a aidé et aide de nombreux malades de cancer a reprendre leur vie dans leurs propres mains et à changer le destin-maladie en un destin-santé.

    Cela signifie qu’effectivement, à la base de notre situation actuelle de bonheur ou de malheur, nos croyances ont le rôle le plus important. Le reste est la manifestation concrète et tangible de ce que nous créons. Il faut donc apprendre à discipliner cette faculté et la rendre positive.

    Comme le dit Fabrice, nous avons un grand pouvoir entre nos mains, à nous de savoir l’utiliser pour être heureux/ses, sains et saines et transmettre cette belle contagion à nos proches et à l’Univers.

    Amitiés,
    Amanda

  3. Bonjour Amanda,

    Merci d’avoir réagi à cet article. Je n’ai pas eu encore l’occasion de lire les livres de Carl Simonton. Mais son approche, telle que tu la décris me donne vraiment envie de m’y plonger.

    Oui le bonheur est contagieux. La peur aussi. Et toutes les émotions humaines le sont. Si chacun se rendait compte à chaque instant de la responsabilité qu’il a vis à vis de lui-même et de son entourage proche, alors il y aurait plus d’actes de bonté et de bienveillance.

    Mais j’ai confiance… Je pense que le monde est en train petit à petit de devenir plus conscient. Chacun se réveille a son rythme. Faisons du mieux que nous pouvons, chacun à notre niveau, à la place où nous sommes.

  4. Bonjour Sylviane,
    Bonjour Sylviane,
    Effectivement le bonheur est vraiment un état d’esprit qui réside à l’intérieur de soi. L’on ne peut pas aller acheter du bonheur dans un magasin. Le bonheur s’apprécie à chaque instant dans le moment présent.
    Et ce qu’il y a de bien avec le bonheur, c’est que plus l’on en donne plus il nous en vient en retour.

    Amicalement.

    Gilbert

  5. salut le profette med a dit ce qui ce lève le matin en bonne sante il possède quoi manger sa journée il a tou ce qui il faut pour être heureux merci

  6. Merci Sylviane
    de choisir de parler du bonheur, car cette lecture fait du bien, du bien être et c’est bien de cela qu’on parle…

  7. Bonjour Sylviane et bonjour Fabrice, le bonheur est quelque chose qu’il faut aller chercher à l’intérieur de soi. Faire ce que l’on aime, prendre soin de soi et accepter ce qui arrive en sachant que tout suit son cours.

    zenie

  8. Article bien clair et suffisamment engageant sur la nécessité pour chacun de nous de partir de notre intérieur pour bâtir le bonheur qui nous comblera et qui irradiera notre entourage, notre environnement, notre société, notre région, notre pays. Comment communiquer pour que la majorité des êtres humains le comprenne? Décider de ne plus se plaindre et d’accueillir tout avec le sourire purificateur et décimateur de ce qui n’est pas satisfaisant, c’est le seul moyen d’attirer progressivement à soi tout ce que nous attendons et d’entrer dans le réseau fermé de ceux à qui tout marche et qui sont toujours rayonnants, en contraste avec un langage et une pensée contraires. J’en suis l’exemple vivant et Fabrice Béal a raison, par cet article. Mais, comme je l’ai dit plus haut, il faudrait faire partager cette vision anticonformiste mais réelle du bonheur à plus de gens possibles à travers la terre.

  9. Comme tu le suggères, Sylviane, vouloir changer le monde est vain.

    Commençons par nous changer nous-même.
    Ce sera plus satisfaisant.
    Et plus efficace.

    Bannissons donc le discours de victime, au profit du discours responsable.
    Et vivons pleinement chaque jour.

  10. J’aime bien la liste de : il n’est pas nécessaire de… pour être heureux.
    Ca met les pendules à l’heure…!

    Lire les blogs, un peu le main, un peu le soir…ça me rend heureuse.
    Me glisser, avec une bonne fatigue…au chaud sous la couette, ça me rend heureuse..

    bonne nuit..donc !

    Bonne nuit !

  11. Bonjour Sylviane,

    comme tu nous le suggères, le bonheur est à notre portée mais pour cela il faut savoir le cultiver… somethimes 😉

    Car sinon, il est bien qu’il nous tombe dessus comme ça, par on ne sait quel miracle.

    Excellente journée,

    Albin

  12. Bonjour Sylviane et Fabrice,
    Définitivement on peut être heureux quand tout
    va mal. il y a des gens comme jacques Lusserand
    qui ont parlé d’éveil dans les camps de concentration et des témoignages comme celui d’Etty Hillesum qui nous prouvent
    que le bonheur n’a rien à voir avec les circonstances de
    vie, c’est un état intérieur.
    On savait que l’argent ne fait pas le bonheur mais on a aussi
    vu des gens sortir de prison comme Mandela pleinement heureux.

  13. Pour être heureux malgré la crise, lisez ‘Bet’s et Phil’, l’ebook anti-crise ! C’est gratuit et c’est ici : http://minu.me/a3g1

  14. Bonjour Sylviane,

    Oui, le bonheur est un état d’esprit. Je suis d’accord lorsque vous dîtes que le problème se trouve en nous, dans notre regard, dans la façon de ressentir les choses.

    J’ai travaillé dans une institution dans laquelle je me sentais très mal où il y avait de l’harcèlement moral de la part de la direction, des critiques méchantes de la part des collègues et tout ceci n’était pas fondé. On ne se sent pas bien. J’avais une boule au ventre avant d’aller travailler, pas envie d’aller en réunion.

    La seule chose que j’ai trouvé pour retrouver un bien être intérieur, c’est de changer de travail. J’ai pris du recul sur le pourquoi de mon état durant cette période.

    C’est vrai que le bonheur se trouve en nous, dans la manière dont on voit les choses. Je voyais tout en négatif. Plus de lumière me traversait.

    Actuellement, avec mon nouveau travail, ce n’est pas la panacée. Il y a des phases où ça ne va pas. Mais je remonte vite la pente en faisant des exercices intérieurs pour me calmer. Je respire calmement, je me répète des phrases positives, je pense à de belles choses.

    Cordialement

    Emmanuelle

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