*STRESS* Comment faire face aux changements subis ou pas

Il y a les changements choisis et ceux que l’on subit. Soit vous décidez de changer de vie et vous vous préparez pour ça, soit vous attrapez de plein fouet un cyclone qui vous met devant un fait inéluctable sur lequel vous n’avez aucune prise : divorce, licenciement, maladie, retraite etc..

Aujourd’hui je vous parlerai donc des bouleversements auxquels nous devons faire face et auxquels vous ne vous attendiez pas du tout.  Comment réagir dans ces cas-la ? Comment faire aux problèmes qui surgissent

 

AU SECOURS, ÇA CHANGE ET J’AI PEUR

La semaine passée vous avez pu lire l’article sur le livre très drôle (et instructif) QUI A PIQUÉ MON FROMAGE, vous avez pu voir que chacun réagit à sa façon et que le seule manière de se sortir de l’impasse est de changer de perspective et de voir ce que vous pouvez tirer de positif de la situation.

CHANGEMENTS : CRISES OU OPPORTUNITÉ ?

Les chinois traduisent le mot crise par un idéogramme avec deux  éléments l’un veut dire DANGER et l’autre OPPORTUNITÉ donc chaque crise que vous affrontez peut être vue bien sûr comme dérangeante et dangereuse parce que vous ne savez pas/plus ou vous allez mais ça peut aussi représenter un formidable défi.

Crise et changement

Crise et changement

Quand je me suis retrouvée au chômage il y a de ça plusieurs décennies je gagnais formidablement bien ma vie et, en plus, j’adorais le travail et l’ambiance qui y régnait, je ne partais pas le matin « à reculons » mais vraiment contente de faire ce que j’avais à faire même si les horaires étaient vraiment « démentiels »

Quand j’ai commencé à comprendre que le licenciement arrivait à grands pas, Panique à bord et même si je me préparais depuis des années et des années à être thérapeute j’avais une peur bleue du futur :

qu’allais-je devenir
aurais-je des clients
allais-je me retrouver à la rue SDF (c’était ma hantise)
comment j’allais payer mon prêt immobilier à la banque

 

Bref, l’horreur mais comme la mise à piedt était INELUCTABLE je me suis préparée préparais au pire c’est-à-dire thérapeute sans clients, à la rue et sans pouvoir payer mon prêt immobilier. Puis après quelques nuits sans sommeil dû à un stress du diable, j’ai révisé mes prévisions négatives à la baisse :

me retrouver à la rue était totalement impossible peut-être devrais-je changer de maison et prendre un appartement dans un endroit qui me plaisait moins mais à la rue IMPOSSIBLE

Pas de clients IMPOSSIBLE AUSSI  j’avais déjà des clients le week end qui étaient fort contents de mon travail et je n’en avait  pas plus par manque de temps, etc etc …

ne pas pouvoir payer mon prêt là aussi impossible, il me suffisait de vendre la maison

Donc mes scénarios catastrophes étaient plutôt de l’ordre du mental fripon (comme je l’appelle) que de la réalité, mes peurs avaient pris le contrôle et je me débattais dans une mer démontée de stress et de pensées plus négatoives les unes que les autres

Le changement

Le changement

LES CHANGEMENTS N’ARRIVENT PAS PAR HASARD

Les crises ne surviennent pas comme ça, d’un coup de baguette magique, elles cristallisent souvent un désir inconscient de changement soit parce que nous rêvons (comme moi) de nous réaliser en faisant un autre travail, soit parce que notre couple a besoin de « réajustements » soit parce que des problèmes inconscients non résolus ont besoin de l’être.

Quand vous êtes dans l’oeil du cyclone difficile de se dire que la crise est salutaire et que ce fichu manque d’argent avec, à la clé, la saisie de votre maison est une CHANCE, alors « vous nagez contre la marée comme disent les portugais » et essayez de pagayer contre vents et marées ce qui, entre nous,  est voué à l’échec et surtout VOS PENSÉES VOUS ÉGARENT, l’esprit fripon de votre mental vous fait envisager immédiatement LE PIRE sans possibilité de recours si je puis dire alors que si vous commencez à prendre cela comme un défi, si vous démontrez souplesse et intérêt pour ce nouveau futur qui s’ouvre à vous, vous ALLEZ POUVOIR ENVISAGER LE POSITIF DE LA SITUATION.

« Changer d’avis c’est changer de vie.  » Anonyme

PRENDRE DES RISQUES FAIT AUSSI PARTIE DE VOTRE VOYAGE SUR TERRE

Rester dans votre zone de confiance ne vous fera pas avancer d’un pouce alors que si vous envisagez d’aller découvrir ce qui est au-delà de votre limite de confort c’est l’aventure qui vous attend

vous pouvez vous dépasser
vous pouvez trouver en vous des ressources insoupçonnées
vous pouvez faire des choses dont vous aviez toujours rêvé
vous pouvez vous adapter et faire preuve de souplesse
vous pouvez devenir un explorateur vers de nouvelles aventures
vous pouvez vous étonner vous-même (ça c’est le mieux finalement)

Par exemple, avant ce dernier licenciement (j’en ai connu bien d’autres) j’appelais de tous mes voeux un changement car mon rêve avait toujours été de m’installer comme thérapeute mais mon confortable salaire d’alors était un sacré handicap pour le grand saut dans l’inconnu (surtout sans filet pensais-je) et quand la crise est arrivée FINALEMENT, quelle chance
quand j’ai voulu divorcer, ma vie agréable et confortable était aussi un sacré handicap pourtant après avoir SAUTÉ et aujourd’hui comme Piaf je peux dire que « JE NE REGRETTE RIEN » cela n’a pas toujours été facile loin de là mais vraiment ce bouleversement a été un réel défi  et m’a permis de trouver ma voie

Et comme ça je pourrais vous raconter au moins 100 histoires car ma vie est bien remplie question bouleversements et changements (souvent drastiques)

Crise ? Non opportunité

Crise ? Non opportunité

AVANT QUE LA CRISE SURVIENNE QUE POUVEZ-VOUS FAIRE ?

Si vous avez peur de la retraite, commencez TÔT à chercher une activité quand vous y arriverez : pensez à faire du bénévolat si vous aimez ça, à étudier le chinois ou le japonais (ou toute autre langue) , à prendre des cours d’astrologie mais commencez AVANT QUE LA DATE FATIDIQUE ARRIVE,

Si vous avez des problèmes dans votre coupe ou avec vos enfants ou dans le travail réglez-les ne restez pas dans les non-dits car ce sont eux qui provoquent un TROP-PLEIN et vont faire exploser la CRISE

Le plus tôt possible (dès vos 25 ou 30 ans si vous le pouvez) cherchez-vous une occupation qui vous passionne , cherchez, cherchez jusqu’à ce que vous vous sentiez que ça y esr c’est la bonne

Avez-vous des situations du passé qui ne sont pas résolues et qui ont la fâcheuse tendance de réapparaître sous différentes formes : vous êtes régulièrement ABANDONNÉ, TROMPÉ, LAISSÉ POUR COMPTE, REJETÉ, HUMILIÉ ou TRAITÉ COMME UN/E MOINS QUE RIEN, vous vous sentez victime D’INJUSTICE

Trouvez ce qui vous rend insatisfait/e dans votre vie et voyez tout ce qui est sujet à gratitude dans votre vie : bonne santé, bon travail, des enfants magnifiques, un compagnon qui vous aime, un toit sur votre tête etc…

Et surtout TRAVAILLEZ VOTRE AUTO-ESTIME ET CONFIANCE EN VOUS c’est la base de l’édifice

 

exercicesRecherchez dans votre passé 2 ou 3 (plus si vous pouvez) situations de crise ou de bouleversements

Quelles étaient vos plus grandes peurs quand tout est survenu ?

Comment vous en êtes-vous sorti ?

De quelles capacités/compétences avez-vous preuve pour les surmonter ? Pensiez-vous à l’époque que vos possèdiez toutes ces qualités ? Si c’était à refaire, que changeriez-vous dans votre façon de voir les choses ?

Qu’avez-vous appris en positif de ces crises ou en d’autres mots,  quelles compétences nouvelles avez-vous acquises grâce à ces crises ?

 

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12 commentaires
  1. Bonjour Sylviane
    personnellement j’adore les changements, quelques fois c’est difficile mais quelle aubaine quand on les réalise vraiment.
    je pense que la crise que nous vivons est une invitation à changer nos fondamentaux, j’y vois comme une merveilleuse occasion de vivre mieux… et ça à l’air de fonctionner.
    amitié
    Karine

  2. Enfant de militaire et épouse de marin, j’ai passé ma vie à changer… de ville, d’école, de maison, d’amis… Et en vérité j’ai adoré ça, et j’adore toujours !
    Contrairement à mes soeurs qui ont mal vécu leur enfance bohême et se sont sédentarisées au maximum. Elles ne voulaient pas « que leurs enfants vivent ce qu’elles avaient vécu ». Résultat, mes neveux sont baroudeur, ou steward, et ne sont jamais là !
    Environ tous les 5/6 ans, l’envie me reprend de repartir. Ce sera donc pour l’été 2015, déménagement, nouvelle maison, nouvelle région, page tournée… En fait, c’est ça, j’aime tourner les pages, repartir vers de nouvelles aventures, faire des projets différents, et à l’inverse de ma fratrie, j’ai passé le virus à ma fille qui rêve d’un métier qui la fera voyager. Mon fils est plus casanier, mais il aime prendre l’avion, découvrir des pays, s’il est certain de revenir au nid !…
    Et puis, la vie m’a appris à faire face aux départs et à les surmonter, alors pourquoi aurais-je peur des changements ? Tout n’est qu’impermanence, rien ne dure à jamais. Alors de temps en temps, ça fait du bien de prendre des décisions sans attendre que la vie les prenne à notre place !…
    B.

  3. […] "Comment faire face aux changements subis ou pas" […]

  4. Bonjour Sylviane,
    Rien n’arrive par hasard c’est bien vrai. Et nous vivons tous ces expériences désagréables au cours de notre vie mais qui sont là pour nous remettre dans le bon chemin et nous donner des leçons à intégrer.
    Quand je vois certaines de mes difficultés du passé, j’en rigole maintenant. J’ai appris aujourd’hui à voir le côté léger des choses. Rien n’est grave. Et tout a une signification.
    Au plaisir.
    Dorian

  5. Bonjour Sylviane,

    Les changement font aussi partis de mon existence.
    Jeune, j’ai connu multiples adresses ou j’ai été déposé comme un paquet. Puis… oh la, je dois faire court. Ma vie , en fait n’a été que changement. Ce qui développe un état d’esprit, de battant dirais-je. Avec la gentille étiquette : « toi, tu retombe toujours sur tes pattes ». Bon, ça c’est la partie de changement subis (entre autre).

    Actuellement, je vis un changement d’ordre orientation de ma future vie de ‘blogueuse », de la maternelle, je passe dans la cours des grands. Pas facile car des choix s’imposent en terme d’investissement (choix calculés), avancer pour voir ses rêves se réaliser, tout compte fait. Là, c’est un changement totalement choisi !

    Voici ce qui me plait dans ce que tu as écrit, Sylviane :
    « vous pouvez vous dépasser
    vous pouvez trouver en vous des ressources insoupçonnées
    vous pouvez faire des choses dont vous aviez toujours rêvé
    vous pouvez vous adapter et faire preuve de souplesse
    vous pouvez devenir un explorateur vers de nouvelles aventures
    vous pouvez vous étonner vous-même (ça c’est le mieux finalement) »

    Je confirme les termes de ce fabuleux passage.
    Merci,

    Hélène

  6. Bonjour Sylviane,

    Sans changements, mais comment se sentir en vie réellement ?
    Le contraire du changement ce doit être le confort je pense.
    Je ne sais pas car je n’ai jamais connu, que je l’aie voulu ou pas d’ailleurs.
    Le confort pour moi c’est la mort avant l’heure.
    Cela ne me séduit pas vraiment !

    Amicalement.
    Marie.

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