*STRESS* Quelques techniques pour surmonter les douleurs du passé

La fois précédente notre ami Paul a expliqué avec beaucoup de franchise et d’humilité comment son passé s’était transformé en « boulet » pour lui et sa famille et aujourd’hui il nous parle des outils qui lui ont permis de briser ses boulets ou dit en d’autres mots de passer de l’état de victime à celui de responsable de sa vie et il nous livre aussi des exercices pour vous y aider.

EN ROUTE AVEC PAUL POUR DÉCOUVRIR COMMENT IL A RÉUSSI À TRIOMPHER D’UN PASSÉ DOULOUREUX

J’ai par conséquent eu la chance dans ma vie, de rencontrer des personnes ayant semé de petites graines dans mon esprit pour m’aider à me libérer. Très vite, lorsque j’étais dans un état quasiment dépressif à la naissance de mon fils, j’ai rencontré dans mes recherches de travail intérieur, une personne pour m’enseigner le Reiki.

En effet, j’adorais la philosophie japonaise, pour avoir un peu pratiqué les arts énergétiques et les arts martiaux, et de ce fait, je pensais qu’un enseignant ou un “maitre” en Reiki, comme ils étaient appelés plus couramment, pouvait m’aider dans mon voyage intérieur.

1- Le lâcher-prise

La première chose qu’il m’enseigna alors, fut le lâcher-prise. Ce ne fut pas chose facile, car lâcher-prise demande du travail. Il demande d’abandonner tout ce que l’on sait, tout ce que j’avais pu lire dans les livres ésotériques, spirituels, de psychologie, mais surtout ce que la vie m’avait appris. Cela me permettait ainsi de retrouver un regard neuf sur mon passé et mon présent.
Mais c’était pour moi très difficile, car je m’accrochais sans cesse à mes croyances, à mes préjugés et surtout à mes peurs. J’étais dans un contrôle, dans un stress permanent. Je m’évertuais à contrôler mes émotions et me refusais à aller vers l’autre. Je communiquais froidement, car j’avais peur qu’on me fasse du mal en se moquant de moi. Je voulais aussi contrôler les miens, j’étais toujours derrière leur dos. C’était vraiment quelque chose de difficile à vivre pour eux, mais aussi pour moi.

Aujourd’hui j’ai toujours tendance à ne pas lâcher-prise, mais j’ai acquis quelques petites choses qui me permettent aujourd’hui de le faire.
Avez-vous remarqué ce qu’il vous arrive lorsque vous êtes dans le contrôle ? Des problèmes. Lorsque je veux contrôler les personnes que j’aime, elles s’éloignent. Lorsque je veux contrôler mes peurs, j’ai encore plus peur. Lorsque je veux contrôler les événements de ma vie, ils m’échappent. Mais dans tout cela, ce qui m’arrive de pire, est que je m’énerve. Je deviens perpétuellement ronchon et aigri. Hors, regardez en vous l’énergie que cela prend. Mais aussi dans quelle énergie négative vous êtes !

Ai-je envie d’être perpétuellement dans cet état ? Non. Alors, quand cela m’arrive, je prends du recul et j’observe mon état intérieur. Comment est-ce que je me sens ? Bien ou mal ? j’observe aussi ce qui se passe dans ma vie. Est-ce que mes amis sont proches de moi ? Ma famille est-elle heureuse d’être avec moi ? Si ce n’est pas le cas alors je lâche prise.
Laissez-les vivre leurs vies, même si vous pensez savoir ce qui est mieux pour eux. Ne vous accrochez pas à ce que vous voulez qu’ils soient, mais laissez-les devenir ce qu’ils désirent être.

Néanmoins, vous pouvez penser que lâcher-prise sur des problèmes, ne va pas m’aider à les résoudre. Et je suis d’accord avec vous, mais il y a la manière de le faire. Lâcher-prise, c’est accueillir ce qui vient sans jugement. Ce qu’il faut par conséquent observer, c’est ce que cela provoque en vous. Est-ce agréable ou désagréable ?
A partir de là, si cela a des répercussions négatives sur votre vie, il faut en effet trouver une solution. Mais si vous avez cette attitude accueillante envers ces épreuves, vous arriverez plus facilement à les résoudre, car vous allez attirer les moyens pour y arriver.

Exercice :
Dés maintenant, prenez une feuille et listez les personnes de votre famille proche dont vous sentez qu’ils sont distants ou ont de l’animosité envers vous.
Puis demandez-vous pourquoi sont-ils comme ça et ensuite regardez en vous quel jugement de valeur vous émettez envers elles, comment vous la percevez, ce que vous voulez qu’elle fasse pour vous ou pour elle.
Listez aussi les évènements de votre vie que vous voudriez voir changer. Ressentez avec votre cœur si cela vous aidera à améliorer votre vie, ou votre évolution personnelle. Trouvez des stratégies saines pour les atteindre, mais sans vous y attacher. Oui, ce n’est pas facile, mais c’est efficace. Laissez-le cœur agir et non la tête !

2- L’instant présent

L’instant présent

L’instant présent est un magnifique outil qui vous aidera aussi à lâcher-prise.
Encore une notion qui m’était difficile de saisir. Comment pouvais-je vivre l’instant présent si toute ma vie était conditionnée par le passé, mais aussi si je devais mener des projets pour améliorer mon avenir ? Ce fut l’objet de nombreuses discussions avec mon mentor dont j’ai mis bien des années à en comprendre le principe, mais surtout son application.

Dans mon introspection, j’avais conclu que je vivais toujours, soit dans le passé ou soit dans le futur, mais jamais dans le présent. Ce fut donc un terrible choc. En effet, je ressassais sans cesse dans ma tête mes problèmes d’enfance. Chaque relation que j’entretenais avec quelqu’un était biaisé par mes expériences passées. Par exemple, lorsque j’étais avec mon chef et bien, je voyais mon père en lui. C’était bien sûr inconscient, mais c’était pourtant bien le cas. Ce n’est pas qu’il se comportait comme lui, non, c’était plutôt moi qui avais un comportement comme un fils pouvait avoir avec son père. Il m’impressionnait, ce qui faisait que même ma façon de lui parler n’était pas normale.
Voilà donc en conséquence,  un des symptômes d’une personne vivant dans son passé parce que tout simplement, elle ne l’a pas accepté. A cette époque, j’avais ce genre de comportement avec de nombreuses personnes.

Et puis, il y avait aussi la crainte de divorcer comme mes parents l’avaient fait. Ma relation de couple était entièrement basée là-dessus, alors j’envisageais toujours des portes de sortie après un éventuel divorce. Pire, j’imaginais quelle serait ma vie après ce divorce. Je me projetais sans cesse dans le futur en m’imaginant une vie qui n’était pas la mienne et qu’ au fond de moi, je ne voulais pas.
Mais combien d’entre vous vivez comme ça ? Beaucoup trop de personnes, je pense. Nous sommes nombreux à être déconnectés de la réalité et de la vie présente. Nous projetons sans cesse vers l’avenir en ressassant toujours le passé sans même nous arrêter pour regarder un moment, ce que nous sommes ici et ce que nous avons de bien maintenant.
Il n’est pourtant pas si difficile de le faire. Si vous avez des enfants, regardez-les simplement vivre, jouer, parler. Ayez un regard neuf sur eux, observez-les sans jugement. Voilà déjà un très bon exercice pour se connecter à l’instant présent.

Exercice :
Allez dans la nature et observez aussi sans jugement ce qui s’y passe. Utilisez vos cinq sens pour vous lier à la nature. Marchez en ayant conscience de vos pas, de votre respiration.
Au travail si vous êtes posté sur une machine ou que vous faites un travail ennuyant, branchez-vous à votre respiration, aux sensations de votre corps. Observez les gestes que vous faites et essayez de les faire au mieux avec délicatesse et précision.
Ces exercices vous permettront de vous connecter en un instant au présent. Ils vous permettront d’être dans un bulle intemporelle où tous vos soucis seront ailleurs, car vous n’êtes pas ce que vos soucis. Non, vous êtes cette personne reliée à votre corps, à ce que vous faites, et surtout à ce que vous êtes.

3 – L’ego et la reconnaissance

Ego, un ami qui nous veut du bien. Quel merveilleux ami que l’ego, mais surtout quel merveilleux ennemi il peut devenir si nous le laissons prendre le contrôle de nos vies. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous vivons dans une société qui ne valorise que l’individualisme, où ne prime que la réussite individuelle.  En conséquence, tout ceci ne fait que donner trop de place à notre ego dont ce n’est pas sa fonction. Néanmoins, il reste important, car nous avons besoin de lui pour nous construire mentalement, structurellement. Grace à lui, nous apprenons à compter, à lire, à nous organiser. Il nous prévient aussi lorsqu’un danger arrive en créant chez nous l’émotion de peur.

Dans ma jeunesse, on ne peut pas dire que l’ego était très fort en moi, bien au contraire. J’étais nul à l’école et me faisais bien souvent marcher sur les pieds car je faisais toujours passer les autres avant moi. J’avais de ce fait une très mauvaise estime de moi à tel point que je bégayais en présence des autres. C’était horrible !
En effet l’ego nous aide aussi à avoir une bonne estime de soi.
Néanmoins, les choses ont changé lorsque j’ai rencontré mon mentor. Je prenais des cours de Reiki, pratiquais l’Aikido, l’art du sabre et surtout, j’avais entrepris un travail intérieur. Tout cela avait eu pour effet de me découvrir des capacités insoupçonnées, mais aussi, j’avais découvert que j’avais une empathie très forte qui me permettait de comprendre les gens, mieux, de bien les cerner.
Mon estime de moi venait de remonter, j’entrais dans une phase

l’Ego et le passé

de béatitude où tout le monde était beau et gentil.
Puis, il me forma au massage assis Amma, car j’avais décidé de quitter mon travail pour pratiquer le massage en entreprise. J’ai donc dû surpasser ma timidité pour démarcher des entreprises par téléphone, ce qui fut personnellement une belle réussite car ça m’a surtout aidé à ne presque plus bégayer. J’arrivais grâce à cet exercice à le contrôler…ou plutôt à le maîtriser.

 

Mon ego était devenu ainsi fort et important jusqu’à ce que je commence à prendre les gens de haut.
Le fait d’avoir dépassé mes peurs, d’aller plus loin que je ne pouvais m’imaginer, d’avoir acquis autant de connaissances que mon entourage n’avait pas, a fait que je me suis cru supérieur aux autres. J’étais alors dans l’ego spirituel, phase presque incontournable lorsque nous entreprenons ce chemin difficile.
Mais le plus surprenant dans tout cela, est que mon envie de partager aux autres tout ce que je savais, de leur donner des massages, de vouloir essayer à tout prix qu’ils entreprennent eux aussi ce travail intérieur, venait du fait que j’attendais de la reconnaissance de leur part.

Et oui, allez-vous penser, tout ça pour ça…
Mon mentor m’a alors remis les pieds sur terre, tellement de fois, que j’ai eu de gros moments de doute. Des moments tellement difficiles que j’avais du mal à assumer ce côté de ma personnalité. J’étais mal, très mal. Un mal de vivre s’était emparé de moi. J’étais  bouleversé, mais je voulais traverser ce désert. Il le fallait. Je savais qu’à l’autre bout se trouverait quelque chose de merveilleux, car lorsque vous avez traversé le désert du besoin de reconnaissance, vous avez accompli quelque chose d’énorme. Vous découvrez le Graal.
Vous devenez détaché de toute chose, de toute personne. Vous êtes libre. Libre de suite faire et dire ce que vous pensez mais avec respect bien sur.

Exercice :
Pour dépasser et vous détacher de la reconnaissance d’autrui donc, pour ne plus nourrir votre ego, prenez une feuille et notez toutes les fois où vous avez été déçu par des personnes de votre entourage.
Notez aussi toutes les fois où vous vous êtes mis volontairement en avant dans une discussion. Dans ces cas-là, on utilise fréquemment en début de phrase le mot “moi”.
Puis, pour finir cet exercice, observez le nombre de pensées dans une journée, où vous jugez les autres. Des phrases où vous vous dites que l’autre aurait dû faire comme cela ou comme ceci, ou pire que c’est un imbécile par exemple. Des pensées où vous catégorisez les personnes.
Observez attentivement toutes ces phrases et ces pensées, car elles sont les signes que votre ego a prit le pouvoir sur votre vie.
Maintenant soyez attentif à ces mots : ne les jugez pas car c’est normal. Mais retenez surtout ceci : désormais il ne faut plus vous y attachez. Laissez-les passer comme des nuages passant dans le ciel.
Vous n’êtes pas une mauvaise personne. Vous avez juste laissé, sans le vouloir, votre ego prendre les rênes de votre vie, mais maintenant, c’est à vous de les reprendre.

4- Travailler dur

Dans les principes du Reiki, il en est un que j’aime par dessus-tout, c’est : juste pour aujourd’hui, travaille dur.
Bien sûr, il ne faut pas comprendre cette phrase telle qu’elle est écrite. “Travailler dur” ne veut pas dire qu’il faut travailler dur au boulot. Elle veut dire qu’il faut travailler dur sur soi.
Le travail sur soi est la voie royale de la réalisation personnelle. Lorsque j’ai commencé cette démarche, je ne pensais pas qu’elle m’emmènerait aussi loin. J’ai vite pensé, au fil des enseignements de mon mentor, que j’avais acquis la connaissance. Celle qui m’avait permis de comprendre qui j’étais, ainsi que le monde qui m’entourait. Hors, comme je vous l’ai dit plus haut, j’avais surtout attrapé le melon !
Il est vrai que j’avais acquis pas mal de connaissances, mais la connaissance sans l’action n’est rien. Comment pouvais-je prétendre, au bout de quelques mois à peine, en savoir autant, au point que je ne ressentais presque plus besoin d’en apprendre plus, mais surtout de me croire si supérieur aux autres ? Très vite, la réalité allait rapidement se charger de me le faire comprendre.

Mon mentor me disait toujours, sans que je comprenne vraiment pourquoi il me le disait, que la seule chose qu’il savait est qu’il ne savait rien. Et c’est vrai, nous avons connaissance que  d’une infime partie de ce que la vie nous cache.
J’avais escaladé des montagnes, mais il me fallait en escalader encore bien plus pour pouvoir dire un jour que je savais quelque chose. J’avais dépassé mes propres limites à plusieurs reprises, bien au-delà de ce que je pouvais un jour m’imaginer, mais il y a une chose essentielle que j’avais comprise dans ces expériences.
J’avais compris que la connaissance seule ne valait rien sans l’expérience. Ce que j’essaie de vous expliquer, c’est que vous avez beau avoir lu des bouquins, avoir entendu les meilleurs conférenciers, de grands spécialistes et être super intelligent avec un QI très élevé,  si vous n’avez pas mis en pratique cet enseignement, vous ne savez rien.
Je vais même aller plus loin. Même si vous le mettez en pratique, il faut l’avoir digéré, c‘est-à-dire conscientisé, pour qu’il devienne une notion naturelle,  aussi naturelle que de respirer. En gros, votre subconscient l’a entièrement intégré. Mais pour en arriver là, il faut de la pratique, de la pratique et de la pratique.
Il faut que vous soyez comme un sportif qui répète inlassablement les mêmes gestes quotidiens pour que votre corps tout entier l’ai intégré. Voilà ce qu’est “travailler dur”.

Exercice :

Je vous recommande alors de chaque jour, de faire une action aussi minime qu’elle soit. Vous voulez changer, être meilleur ? Alors commencez par de petites actions personnelles comme vous féliciter de quelque chose d’exceptionnel que vous avez accompli. On ne se félicite jamais pour de petites victoires alors qu’elles posent les jalons de la transformation intérieure.
Cela peut-être le fait d’avoir su dire non à une personne qui vous impressionnait par exemple.
Mais faites aussi de petites actions autour de vous, des actions qui vont aider les gens. Là aussi, ce ne sont dés fois, que de petits gestes qui paraissent insignifiant, mais qui peuvent tout changer chez l’autre. Un sourire à un collègue qui est toujours grognon ou à un mendiant qui vous demande de l’argent. Si vous ne voulez pas lui donner de l’argent, au lieu de culpabiliser, dites-lui non poliment avec le sourire, puis envoyez  vers l’univers une pensée pour qu’il puisse lui venir en aide. Mais surtout, faites tout cela avec le cœur et non de la culpabilité, c’est mieux.
Toutes ces petites actions mises bout à bout auront d’énormes répercussions positives sur votre vie, mais aussi sur la vie de nos semblables. Cela ne fera qu’améliorer notre société et vous verrez qu’avec le temps vous changerez et voudrez en plus, à votre tour, contribuer à transformer le monde.

5- Avoir de la gratitude envers la Vie

Dans mon cheminement, j’étais heureux, malgré les dures épreuves que j’avais traversées, d’être arrivé à un niveau de détachement et de plénitude qui me permettait de me sentir mieux, plus libre, plus affirmé, plus moi-même.
Malgré tout, un vide restait à combler. Il me manquait quelque chose pour être pleinement épanoui. Quelque chose d’humainement plus élevé, au-delà du matérialisme, de l’individualisme. Je me sentais pourtant bien, mais il y avait un  manque. J’ai donc cherché quel était ce vide à combler et c’est en écoutant simplement mon cœur, un jour de promenade solitaire, en observant une nouvelle fois la nature, que j’ai fini par trouver.

Ce qui me manquait, c’était tout simplement d’avoir de le gratitude envers la Vie, et même envers les personnes qui m’ont aidé. Ça parait bête comme ça, mais c’est tellement puissant comme énergie ! Être reconnaissant envers ceux qui m’ont aidés, et même ceux qui m’ont mis des bâtons dans les roues est d’une puissance libératrice incroyable !

Pour commencer, être reconnaissant envers la vie vous permet de prendre du recul sur les évènements de votre vie et d’apprécier les biens faits que vous avez gagnés grâce au chemin parcouru. Cela vous permet aussi de mesurer ce que vous avez entrepris pour en arriver là. A partir de ça, vous vous dites que c’est incroyable ! Qu’il y a quelque temps à peine, vous n’auriez jamais imaginé réussir ces exploits, que c’était impossible, ne serait-ce même que d’avoir le courage d’essayer et c’est pourtant bien le cas. C’est justement dans le fait que se soit incroyable que vous vous rendez compte que quelque chose d’autre, vous est venu en aide. Vous sentez fortement en votre cœur, que ce n’est pas possible autrement. Vous pouvez alors appeler ça la chance, votre bonne étoile, votre ange gardien, la réussite, je ne sais pas, mais vous sentez bien que quelque chose de spécial et de plus grand, vous a soutenu, voir porté.
Pour ma part, je me fiche de savoir ce que c’est. Mais je le ressens tellement fort à ce moment-là, que je ne peux m’empêcher de remercier la Vie de m’avoir aidé. A cet instant-là, je me sens bien car ce n’est plus mon ego ou la soif de reconnaissance qui gère ma vie mais mon véritable moi. Je suis centré sur mon cœur, je me sens vivant et en parfaite harmonie avec la Vie, l’Univers, le monde…
Je me sens dans un état de lâcher-prise énorme, où je fais totalement confiance en cette force invisible, mais pourtant tellement présente.
J’en arrive même, dans ces moments privilégiés, à remercier mes propres ennemis et les épreuves difficiles qui m’ont permis de me dépasser sans tomber dans la haine et la rancœur. Bon, sincèrement, je ne le fais pas toujours sur le coup, mais bien souvent peu de temps après, ce qui a pour avantage d’augmenter encore plus cette sensation de liberté, d’épanouissement.

Exercice
Je vous recommande donc vivement, chaque jour, au matin, lors du lever, de remercier déjà la vie pour être vivant. Faites la liste sur une feuille de ce que vous avez : une famille, un conjoint, des amis qui vous aiment, la santé, l’abondance…
Bien sûr, s’il vous manque, un de ces éléments, remerciez ce que vous avez déjà, aussi peu que se soit.  Ayez de la gratitude pour un magnifique rayon de soleil,  un beau paysage, une oiseau qui survole avec grâce le ciel, le sourire d’un enfant, la nourriture que vous mangez…
Ayez de la gratitude pour ce que vous êtes aussi. Cela vous mettra dans une attitude positive d’accueil qui attirera des bienfaits dans votre vie.
Je peux vous dire pour l’avoir vécu personnellement, que cela fonctionne très bien. Pourtant, j’ai eu pas mal de problème d’argent, et d’autres soucis difficiles à vivre, mais j’ai toujours réussi à m’en sortir; car j’ai cultivé cette attitude positive de gratitude.
Pour être encore plus explicite, j’ai 42 ans et j’ai toujours cru que je n’arriverais jamais à acheter une maison dans ma vie, vu le prix du marché immobilier, mais surtout du fait que mon épouse et moi n’avons pas de gros salaires et encore moins d’apport. Pourtant, comme par “miracle”,  j’ai fini par réussir, car on a reçu opportunément, sans même avoir fait de démarche, la somme d’argent qui nous servira d’apport. Je reste par conséquent, persuadé que les choses sont arrivées, en partie, grâce à mon attitude positive que j’ai cultivée durant toutes ces années.
Si aujourd’hui, je me sens épanoui dans ma vie, même si je trouve que tout n’est pas parfait, c’est parce que j’ai pris ma vie en main. J’ai appliqué toutes ces notions que je vous ai décrites, avec acharnement, sans jamais rien lâcher, malgré les moments de doutes et de lassitudes.
De toute façon, je ne vois pas ce que j’aurais pu faire d’autre de ma vie étant donné que dés l’instant que je relâche cette attention, il m’arrive bien plus de problèmes, mais surtout … je finis par m’ennuyer.

Je vous invite donc, dés aujourd’hui à ne plus perdre une seconde. Prenez un stylo et une feuille pour faire ces exercices et travaillez dur. Il est certain que vos désirs ne se réaliseront pas du jour au lendemain, mais une maison ne se construit pas en un jour.
Ayez alors la patience et la foi en vous et la Vie, car nous avons tous le potentiel de surmonter nos épreuves et de transformer notre vie et je compte sur vous pour FAIRE !

Paul Peixoto
L’arbre à bien-être.com

Voilà le parcours ô combien courageux de Paul. Vous pouvez, vous-même, avoir choisi d’autres voies et personnellement je répondrai à nombre de lecteurs qui me demandent souvent comment je suis passée de cocotte-minute ambulante stressée à quelqu’un que l’on peu qualifier de tranquille. Donc RV dans un prochain article pour vous livrer mes secrets…

 

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2 commentaires
  1. Wahou… Quel parcours Paul ! A l’automne de ma vie, je comprends tous ce que vous exposez. Eh oui, toute une vie pour comprendre. Cependant, cela ne veut pas dire que tout soit réglé.
    C’est vrai que le lâcher prise aide à une prise conscience sur ce qui est important pour soi. Le travailler dur sur soi : oui, je confirme. Effacer de vielles empreintes est un rude travail comme d’effacer des graffitis sur un pont vu par des milliers de personnes. Ce qui veut dire : changer son regard sur soi pour que le regard des autres change sur soi également. C’est à peu près cela ?
    Merci à vous et à Sylviane.

  2. Merci Helene. En effet ce ne fut pas facile et il y a toujours des hauts et des bas. Néanmoins, le fait d’avoir ses outils pour surmonter les problèmes est ce qu’il y a de plus important. C’est ce qui permettra de naviguer en eaux troubles, c’est comme si on m’envoyait en pleine mer sur un bateau sans y avoir été formé. Là c’est là même chose, et puis il n’est jamais trop tard pour suivre la voie. Ce travail est certes dur mais ô combien puissant pour se sentir heureux.
    Donc en effet c’est tout à fait cela le travail que nous devons faire sur soi. Une fois que l’on se connait bien, on peut changer ce qui nous créé des situations difficiles et pour cela il n’y a que nous pour le faire et personne d’autre.
    Mais ce qui est sûr, c’est qu’après en effet, les autres auront forcément un nouveau regard sur nous. Il y en a certains, vous connaissant depuis longtemps et ayant connu « l’avant travail », qui ne voudrons jamais vous accepter « différemment » et on s’en fiche , c’est leur problème. C’est comme ça.
    Par contre, vous, vous devez continuer votre chemin qui lui ne s’arrêtera jamais…
    Encore merci pour votre commentaire et bon courage pour la suite.

    à bientôt.

    Paul

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